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BONDY, Seine-Saint-Denis (Reuters) - François Hollande a accusé jeudi le président Nicolas Sarkozy d'orchestrer la campagne de dénigrement le concernant, qui s'est intensifiée ces derniers jours.
A cinq mois de l'élection présidentielle, l'UMP multiplie les piques contre le candidat socialiste, accusé notamment de "mensonges" sur la question de la retraite à 60 ans et invité avec insistance à s'expliquer sur le financement présumé frauduleux de la fédération PS du Pas-de-calais.
Ce début de campagne "de caniveau", selon l'expression du député socialiste Olivier Dussopt mercredi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, est organisé "au plus haut niveau", c'est-à dire à l'Elysée, selon François Hollande.
"Ces messages sont organisés, partent du plus haut niveau, ils sont répétés, scandés, quand ils ne sont pas préparés au QG de campagne du président qui n'est pas candidat", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dans un établissement scolaire de Bondy, en Seine-Saint-Denis.
"Moi je ne tomberai pas dans ces travers, je n'utiliserai pas de mots qui peuvent abaisser le niveau de la politique", a ajouté François Hollande. "Je ne voudrais pas que la campagne (soit) simplement organisée autour des formules et des dénigrements des uns et des autres".
"Les mots qui sont utilisés, les formules qui sont prises, ça ne m'atteint pas, en aucune façon. Moi, je conduis mon parcours avec sérénité et avec le sens des responsabilités", a assuré le député de Corrèze.
Nicolas Sarkozy n'a pas encore fait savoir s'il briguerait ou non un second mandat et devrait faire connaître ses intentions au début de l'année 2012

Jarod1 a écrit : Je ne trouve pas qu'il soit si attaqué que cela.

Il est surtout très passif.

D'un côté c'est stratégique, il attend le Président-candidat, d'un autre, il est complètement coincé entre le programme officiel de son parti, totalement obsolète, et son propre programme, qui à peu de choses près sera celui de l'UMP puisque de toute façon, à part rajouter quelques impôts pour les supposés "riches", il n'y a aucune marge de manoeuvre.

Regardez sur les retraites, la seule chose qui est remise en cause, c'est la retraite à 60 ans des gens qui ont 41 annuités, autrement dit, des gens qui ont toujours travaillé depuis leurs 19 ans ! Doit pas y en avoir tant que ça. Je trouve ça assez juste d'ailleurs. Mais ça servait à rien de crier à l'injustice et d'appeler toute la France à défiler à l'époque.

scorpion3917 a écrit : Je suis assez d'accord avec toi mais je rajouterais un point qui me semble important : le rejet de Sarkozy va au delà de sa politique. Une grande majorité de français a du mal à lui pardonner ses excès catastrophiques du début de son règne et cette image va le poursuivre.

Jarod1 a écrit : Je suis tout à fait d'accord avec toi, le rejet de Sarko tient bien plus à sa personne qu'à sa politique.

Sinon, oui, on parle de Hollande, mais qu'en dire sauf qu'il ne dit rien ?

tisiphoné a écrit : et quand il parle c'est pour se plaindre que le combat politique c'est dur, pauvre petit calimero