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tisiphoné a écrit : je suis belliqueuse mais je voudrais savoir quelles seront les valeurs défendues ?

Fonck1 a écrit : ben la guerre,envers et contre tout
guerre du sexe comprise

l'une va pas sans l'autre

Barbapoutre a écrit : C'est quoi Ewok? :roll: :roll:

Barbapoutre a écrit : C'est quoi Ewok? :roll: :roll:

Fonck1 a écrit : ben la guerre,envers et contre tout
guerre du sexe comprise

l'une va pas sans l'autre

Rananen a écrit : je suis prêt pour la guerre bien que je ne la souhaite pas !

Pierre Pascallon et Pascal Hortefeux ont une vision pessimiste de l'après-crise. Ils l'expliquent dans l'ouvrage qu'ils viennent de cosigner : l'hypothèse d'une guerre n'est pas à écarter.
Tous les deux profes­seurs à Clermont-Ferrand — Pierre Pascallon à la fa­culté des sciences écono­miques, Pascal Hortefeux à l'Ecole supérieure de commerce — ils avaient fait conférences communes en 2009 auprès des étudiants.

« Cycle long »
« L'idée était d'ouvrir ces futurs gestionnaires à une dimension géopolitique de la crise », souligne Pascal Hortefeux. « En substance, on leur disait que cela n'allait pas être très formi­dable jusqu'en 2030 et que tout pouvait se terminer par un conflit mondial », poursuit-il.
Ces conférences ont servi de base à l'ouvrage que les deux professeurs vien­nent de cosigner : Hier la crise, demain la guerre ? Ils se défendent d'avoir voulu jouer sur les peurs avec ce titre. « Tout écono­miste se doit d'être histo­rien », lance Pierre Pascal­lon en citant Braudel et Perroux, mais aussi le Rus­se Kondratieff. C'est lui qui a introduit la notion de « cycle long », de 40 à 60 ans, se composant d'une phase ascendante puis d'une descendante. « Nous sommes dans le 5° cycle long. Le sommet a été atteint en 2007 et la phase de rupture s'est si­tuée fin 2008. Depuis, nous sommes en phase descendante, sans doute jusqu'aux années 2030 », affirme-t-il. « D'ici là, on va être dans une phase de croissance molle », re­prend Pascal Hortefeux.
De plus, cette période va s'accompagner d'une mo­dification des rapports de force entre les Etats. « L'hyperpuissance des Etats-Unis, c'est fini », prédit Pierre Pascallon pour qui « se prépare un polycentrisme mondial". Or, souligne-t-il, « sans une très forte domination d'une nation, il ne peut pas y avoir stabilité mon­diale ».
D'où cette conséquence majeure, formulée par Pascal Hortefeux : « Entre la puissance descendante des Etats-Unis et la mon­tée en puissance de la Chine, il existe un réel ris­que de conflagration ».
Les deux auteurs se dé­fendent de rechercher le sensationnalisme. Certes, convient Pascal Hortefeux, « le titre, on n'était pas trop chauds. Mais une guerre est l'un des scéna­rios possibles »...
Jean-Pierre Vacherot
Ouvrage. Hier la crise, demain la guerre ? Éditions L'Harmattan. 296 pages. 28 €.