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François Fillon a notamment critiqué des propos «stupides» et «contre-productifs»...

Les propos de Chantal Jouanno suscitent des remous à droite. Après son interview au Point.fr, publiée ce mardi, dans laquelle la sénatrice UMP critique le virage à droite opéré par l’équipe du président sortant durant la campagne, les réactions n'ont pas tardé.

François Fillon a notamment dénoncé, ce mardi, des propos «stupides» et «contre-productifs» a déclaré le Premier ministre selon des participants. Ces propos, déclarés à la réunion à huis clos du groupe UMP à l'Assemblée nationale ont été confirmés par son entourage. François Fillon a dit qu'il ne pouvait «que souscrire» à la condamnation faite un peu plus tôt par le patron des députés UMP, Christian Jacob.
Propos unanimement condamnés

Ce dernier a en effet jugé «absolument scandaleux» les propos de la sénatrice de Paris et ex-ministre Chantal Jouanno, dont il est pourtant proche. «Ça ne nous sert absolument pas. Dire que le problème de l'immigration n'existe pas quand on fait son marché dans le VIe arrondissement, c'est facile !», a-t-il lancé.

Les propos de Mme Jouanno ont été unanimement condamnés par les participants à la réunion du groupe UMP, qui a duré plus longtemps que d'ordinaire, deux jours après le premier tour de la présidentielle. C'était également la dernière réunion de l'ensemble des députés UMP avant le 6 mai. «Il faut refuser de se placer dans une hypothèse de défaite et refuser toute question sur l'après», a souligné François Fillon.
Pas «faire de zigzag» dans la campagne de second tour

Un peu plus tôt sur RTL, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait assuré pour sa part qu'il ne voterait «pas pour le Front national» en cas de duel entre le parti d'extrême-droite de Marine Le Pen et le Parti socialiste aux élections législatives. Sans s'attirer de commentaire de la part de François Fillon.

Devant les députés UMP, le Premier ministre a redit qu'il ne fallait pas «faire de zigzag» dans la campagne de second tour, affirmant: «On sait que les changements de pied entre les deux tours, c'est l'échec assuré».

«Les Français méprisent les girouettes et les opportunistes. Nous devons incarner trois valeurs: la réforme, la protection, la vérité. On a une ligne politique claire. Il faut riposter, rendre coup après coup. Nous sommes plus rassembleurs que la gauche, il faut avoir la rage de vaincre», a-t-il encore lancé.
Sortie remarquée

Des propos de Chantal Jouanno avaient déjà créé des remous, le 18 avril dernier. La sénatrice UMP avait alors tweeté «Après Amara et Hirsch, j'ai aussi des raisons personnelles d'être contre NSarkozy, mais je voterai pour lui car il est le seul à oser». Une sortie remarquée, sur laquelle elle s'était ensuite expliquée

Jarod1 a écrit : Ceci dit, faut faire attention avec cette "droitisation". Elle me fait un peut penser à ces gardiens de but qui montent dans la surface de réparation adverse sur les corners dans les dernières minutes, et se prennent un contre dans les dents.

tisiphoné a écrit : mince, on a Domenech en section politique

dinosaure a écrit : Si comme probable Sarkozy est cramé on va vers un éclatement de l'UMP :
Une petite frange rejoindra le FHaine et Marine en profitera pour liquider les nazillons qui restent et faire un parti plus "respectable".
Le reste rejoindra le MODEM pour une grande coalition centre droit/centre gauche.

Sarkozy lui rejoindra la Santé...

Jarod1 a écrit : Et bien Hollande Président + "ça", je suis pas dans la merde !