Un an après l'offensive israélienne, Gaza "abandonnée"
Posté : 23 décembre 2009 15:45
Un an après l'opération "Plomb durci", qui fit près de 1 400 morts côté palestinien, seize ONG accusent la communauté internationale d'avoir "trahi" les habitants de la bande de Gaza. "Gaza ne peut pas continuer à être la plus grande prison à ciel ouvert du monde !" avait notamment déclaré Nicolas Sarkozy en février, peu après l'offensive israélienne dans ce territoire palestinien. Pourtant, le blocus israélien a perduré, ce qui a "empêché" la reconstruction et les réparations nécessaires, dénoncent les ONG dans un rapport de vingt pages.
les enfants israélien invité a marqué des mots de haine sur des bombes qui vont s'écrase et tué des enfants palestiniens du meme ages....
Ces organisations, parmi lesquelles Oxfam International,
le CCFD-Terre solidaire et Amnesty International France,
rappellent que plus de 2,8 milliards d'euros d'aides avaient
été annoncés en faveur du territoire laissé exsangue par trois semaines de bombardements,
qui firent 600 000 tonnes de décombres. Mais "seule une faible partie des sommes engagées ont été dépensées. Les biens et équipements destinés à la reconstruction croupissent dans des entrepôts en dehors de Gaza et la région est toujours en ruines (...). Seuls quarante et un chargements de matériaux de construction ont été autorisés à entrer depuis, alors qu'il en faudrait des milliers."
TERRES INEXPLOITABLES
Les conséquences, recensées par l'ONU et les ONG déployées sur le terrain, sont multiples : cet été, vingt mille personnes vivaient toujours loin de chez elles ; 90 % des Gazaouis subissent des coupures de courant quatre à huit heures par jour, ainsi que des coupures d'eau, dont seulement 5 à 10 % est potable ; les destructions dans les entreprises ont intensifié le chômage, qui a atteint 40 % ; près de la moitié des terres agricoles ont été rendues inexploitables par le passage des blindés israéliens et l'extension de la zone-tampon à la frontière avec Israël ; le fonctionnement des secteurs-clés de la santé et de l'éducation demeure très perturbé.
Les ONG condamnent les tirs de roquette contre des civils israéliens depuis la bande Gaza, à l'origine de l'offensive. Mais elles refusent que cette infraction au droit international en justifie une autre. Or, le blocus imposé par Israël depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007 dans ce territoire palestinien viole la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, qui interdit les "punitions collectives", selon elles. Elles terminent par un "appel à l'action", notamment à destination de l'Union européenne, pour obtenir la levée du blocus.
"Ceux qui veulent un accès libre au monde pour Gaza devraient d'abord et avant tout faire leur possible pour mettre un terme au régime de terreur du Hamas", a réagi le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien.
les enfants israélien invité a marqué des mots de haine sur des bombes qui vont s'écrase et tué des enfants palestiniens du meme ages....
Ces organisations, parmi lesquelles Oxfam International,
le CCFD-Terre solidaire et Amnesty International France,
rappellent que plus de 2,8 milliards d'euros d'aides avaient
été annoncés en faveur du territoire laissé exsangue par trois semaines de bombardements,
qui firent 600 000 tonnes de décombres. Mais "seule une faible partie des sommes engagées ont été dépensées. Les biens et équipements destinés à la reconstruction croupissent dans des entrepôts en dehors de Gaza et la région est toujours en ruines (...). Seuls quarante et un chargements de matériaux de construction ont été autorisés à entrer depuis, alors qu'il en faudrait des milliers."
TERRES INEXPLOITABLES
Les conséquences, recensées par l'ONU et les ONG déployées sur le terrain, sont multiples : cet été, vingt mille personnes vivaient toujours loin de chez elles ; 90 % des Gazaouis subissent des coupures de courant quatre à huit heures par jour, ainsi que des coupures d'eau, dont seulement 5 à 10 % est potable ; les destructions dans les entreprises ont intensifié le chômage, qui a atteint 40 % ; près de la moitié des terres agricoles ont été rendues inexploitables par le passage des blindés israéliens et l'extension de la zone-tampon à la frontière avec Israël ; le fonctionnement des secteurs-clés de la santé et de l'éducation demeure très perturbé.
Les ONG condamnent les tirs de roquette contre des civils israéliens depuis la bande Gaza, à l'origine de l'offensive. Mais elles refusent que cette infraction au droit international en justifie une autre. Or, le blocus imposé par Israël depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007 dans ce territoire palestinien viole la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, qui interdit les "punitions collectives", selon elles. Elles terminent par un "appel à l'action", notamment à destination de l'Union européenne, pour obtenir la levée du blocus.
"Ceux qui veulent un accès libre au monde pour Gaza devraient d'abord et avant tout faire leur possible pour mettre un terme au régime de terreur du Hamas", a réagi le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien.