François refuse quelque alliance avec le PS
Posté : 19 novembre 2008 12:09
A la veille du vote pour la désignation d'un Premier secrétaire au Parti socialiste, le président du Modem François Bayrou a assuré mercredi vouloir se tenir "éloigné" de toutes les "manoeuvres" de celui-ci, et a réaffirmé son indépendance politique face à un PS à la vision "épuisée".
Interrogé sur LCI s'il souhaitait la victoire de la candidate Ségolène Royal en vue d'éventuelles alliances avec le MoDem, il a répondu: "Je ne suis pas membre du PS, et je n'ai pas l'intention de me mêler de la campagne interne (...) Je veux me tenir éloigné de toutes ces manoeuvres". Il a toutefois noté un "processus de choc frontal" entre deux courants, "un qui voudrait l'ouverture du PS, un qui chercherait la fermeture du PS", ou du moins qui le prétendrait.
Si les Français se demandent si "une autre offre politique en France, d'alternance sérieuse", existe en dehors des deux grands partis, "la réponse est oui", celle des "démocrates", a souligné le président du MoDem.
Refusant toujours l'idée d'une "bipolarisation" de la vie politique française, qui ferait "qu'il faudrait toujours être en situation de négociation avec l'un des deux", PS ou UMP, François Bayrou a refusé tout accord avec les socialistes pour les prochaines présidentielle.
"Je ne suis pas au PS, je n'ai pas l'intention d'y être. (...) Très loin de moi l'idée de vouloir revenir ou aller à des pratiques du type 'programme commun', où on passe son temps à des négociations d'appareils", a-t-il refusé.
Selon lui, le Parti socialiste "est complètement épuisé dans sa vision de la France et dans son projet", et son congrès de Reims le week-end dernier l'a montré
Interrogé sur LCI s'il souhaitait la victoire de la candidate Ségolène Royal en vue d'éventuelles alliances avec le MoDem, il a répondu: "Je ne suis pas membre du PS, et je n'ai pas l'intention de me mêler de la campagne interne (...) Je veux me tenir éloigné de toutes ces manoeuvres". Il a toutefois noté un "processus de choc frontal" entre deux courants, "un qui voudrait l'ouverture du PS, un qui chercherait la fermeture du PS", ou du moins qui le prétendrait.
Si les Français se demandent si "une autre offre politique en France, d'alternance sérieuse", existe en dehors des deux grands partis, "la réponse est oui", celle des "démocrates", a souligné le président du MoDem.
Refusant toujours l'idée d'une "bipolarisation" de la vie politique française, qui ferait "qu'il faudrait toujours être en situation de négociation avec l'un des deux", PS ou UMP, François Bayrou a refusé tout accord avec les socialistes pour les prochaines présidentielle.
"Je ne suis pas au PS, je n'ai pas l'intention d'y être. (...) Très loin de moi l'idée de vouloir revenir ou aller à des pratiques du type 'programme commun', où on passe son temps à des négociations d'appareils", a-t-il refusé.
Selon lui, le Parti socialiste "est complètement épuisé dans sa vision de la France et dans son projet", et son congrès de Reims le week-end dernier l'a montré