Malus sur les véhicules polluants : mode d'emploi
Posté : 19 novembre 2008 18:31
Le collectif budgétaire présenté aujourd'hui en conseil des ministres prévoit notamment la création d'une taxe annuelle de 160 euros pour les véhicules rejetant le plus de CO2.
La vignette auto fait son retour sous le signe de la protection de l'environnement. Le projet de loi de finances rectificative présenté en conseil des ministres aujourd'hui prévoit l'instauration d'un malus écologique annuel pour les voitures les plus polluantes. Cette taxe d'un montant de 160 euros par an concerne uniquement les véhicules émettant plus de 250 g de CO2 par kilomètre. Elle concernera seulement 1% des automobiles vendues en France, essentiellement des 4x4 et des grosses berlines telles que le Touareg de Volkswagen, l'Audi Quattro ou la Renault Vel Satis. Elle devrait être applicable sur les automobiles acquises et immatriculées pour la première fois en France à compter du 1er janvier 2009.
Ce dispositif est un engagement du Grenelle de l'environnement. Il vient compléter le bonus-malus à l'achat d'une voiture neuve. Depuis le début 2008, les véhicules neufs émettant moins de 130 g de CO2/km bénéficient d'un bonus pouvant aller jusqu'à 1000 euros. Les automobiles rejetant plus de 160 g de CO2/km subissent un malus pouvant atteindre 2400 euros.
Taxe professionnelle
Le projet de loi de finances rectificative doit être voté par l'Assemblée nationale et le Sénat avant d'être définitivement adopté. Parmi les autres dispositions figure l'exonération de la taxe professionnelle (TP) sur les investissements réalisés entre le 23 octobre et le 31 décembre 2009. Elle bénéficiera à l'ensemble des entreprises qui réalisent des investissements sur la période concernée. Le coût pour l'Etat est évalué à environ 1 milliard d'euros.
Fraude fiscale
Le projet de loi détaille également une série de mesures destinées à lutter contre la fraude fiscale. Il prévoit par exemple l'allongement de la durée de prescription des délits d'évasion fiscale à 6 ans et la majoration du montant des amendes. Il renforce également les prérogatives des agents des impôts lors de la mise en oeuvre de la procédure de visite et de saisie. Par ailleurs, le texte prévoit d'améliorer la «sécurité juridique» des contribuables face à l'administration fiscale. Un contrôle «à la demande» des déclarations de successions et de donation sera notamment mis en place pour trois ans, à titre expérimental. Les contribuables pourront ainsi demander à l'administration de valider le calcul des droits dûs. A défaut de réaction dans un délai d'un an, l'administration ne pourra remettre en cause leur déclaration.
La vignette auto fait son retour sous le signe de la protection de l'environnement. Le projet de loi de finances rectificative présenté en conseil des ministres aujourd'hui prévoit l'instauration d'un malus écologique annuel pour les voitures les plus polluantes. Cette taxe d'un montant de 160 euros par an concerne uniquement les véhicules émettant plus de 250 g de CO2 par kilomètre. Elle concernera seulement 1% des automobiles vendues en France, essentiellement des 4x4 et des grosses berlines telles que le Touareg de Volkswagen, l'Audi Quattro ou la Renault Vel Satis. Elle devrait être applicable sur les automobiles acquises et immatriculées pour la première fois en France à compter du 1er janvier 2009.
Ce dispositif est un engagement du Grenelle de l'environnement. Il vient compléter le bonus-malus à l'achat d'une voiture neuve. Depuis le début 2008, les véhicules neufs émettant moins de 130 g de CO2/km bénéficient d'un bonus pouvant aller jusqu'à 1000 euros. Les automobiles rejetant plus de 160 g de CO2/km subissent un malus pouvant atteindre 2400 euros.
Taxe professionnelle
Le projet de loi de finances rectificative doit être voté par l'Assemblée nationale et le Sénat avant d'être définitivement adopté. Parmi les autres dispositions figure l'exonération de la taxe professionnelle (TP) sur les investissements réalisés entre le 23 octobre et le 31 décembre 2009. Elle bénéficiera à l'ensemble des entreprises qui réalisent des investissements sur la période concernée. Le coût pour l'Etat est évalué à environ 1 milliard d'euros.
Fraude fiscale
Le projet de loi détaille également une série de mesures destinées à lutter contre la fraude fiscale. Il prévoit par exemple l'allongement de la durée de prescription des délits d'évasion fiscale à 6 ans et la majoration du montant des amendes. Il renforce également les prérogatives des agents des impôts lors de la mise en oeuvre de la procédure de visite et de saisie. Par ailleurs, le texte prévoit d'améliorer la «sécurité juridique» des contribuables face à l'administration fiscale. Un contrôle «à la demande» des déclarations de successions et de donation sera notamment mis en place pour trois ans, à titre expérimental. Les contribuables pourront ainsi demander à l'administration de valider le calcul des droits dûs. A défaut de réaction dans un délai d'un an, l'administration ne pourra remettre en cause leur déclaration.