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C'est presque l'épilogue pour la commission d'évaluation de la loi sur la fin de vie, mais pas question d'exception d'euthanasie ni de suicide assisté. Jean Leonetti exposera ses conclusions mardi devant les commissions des Affaires culturelles et des lois, au terme d'un marathon de 58 auditions, débutées en avril dernier, et de voyages d'études dans plusieurs pays.

Les parlementaires s’apprêtent surtout à accéder aux souhaits de Roselyne Bachelot, indique ce vendredi «Le Point» sur son site Internet. Devant la commission, la ministre de la Santé avait plaidé pour un maintien de la loi en l'état avec un renforcement de la formation des soignants et la création d'un observatoire des pratiques.

Les soins palliatifs à l'honneur

Cet observatoire des pratiques médicales de la fin de vie serait bien à l'ordre du jour, d'après les informations de l'hebdomadaire. Il serait chargé de rendre un rapport annuel sur la mort à l'hôpital. La commission prévoirait par ailleurs d'améliorer les connaissances des médecins en matière d'éthique et de soins de fin de vie. Une meilleure information des juges sur l’application de la loi actuelle serait également préconisée.

Parmi les autres recommandations de la commission Leonetti, le développement des soins palliatifs. Au programme: la nomination d'un médecin référent dans chaque département, un aménagement des financements pour les services hospitaliers, et une généralisation de l'usage des traitements «sédatifs» pour les patients en fin de vie.

Toujours dans l'optique d'adoucir les derniers instants des malades, un congé d'accompagnement accordé à un proche du mourant pourrait être expérimenté dans un département français. Ce congé, d'une durée de 15 jours, se déroulerait à domicile et serait payé par l'employeur.

Comme prévu les "pro-vie" on gagné. La montagne accouche d'une souris.

bien sur vu qu on demande au même type rétrograde qui nous a pondu la loi hypocrite de 2005 sont avis ....

Ce n'est pas la famille qu'il faut aider, c'est celle ou celui qui est en fin de vie . Laisser mourir une personne en fin de vie...a petit feu....et parfois dans les souffrances , est immorale a notre époque.
Celui qui ferme les yeux et détourne la tête aujourd'hui , sera confronté nécessairement a ce problème dans les années a venir, pour lui ou sa famille.

Pourquoi n'avons nous pas le droit de "vivre sa mort" en fin de vie ?

Punaise mais est ce qu'il se rende compte que les premiers concernés,c'est à dire les malades en fin de vie actuelle apprenent encore une fois qu'ils ne pourront partir dans la légalité!C'est dégeulasse!

encore des affaires Imbert qui se profilent , jusqu' où l'hypocrisie et laisser les familles assumer

lamentable.ils pourraient vraiment prendre une mesure afin que les gens qui ont des maldies incuables puissent avoir la possibilité de vivre dignement....

Là encore la société va trop loin.

Notre vie nous appartient et il est totalement scandaleux que les services publiques que nous finançons ne se mettent pas en situation d'aider ceux qui souhaitent quitter la vie.

Arrivé à un certain âge, à définir en fonction du viellissement de la population dans l'état actuel je pense que 80 ans serait acceptable, chacun devrait pouvoir faire appel (conscient bien sûr) selon une procédure à définir (par exemple présence de deux médecins et d'un commissaire de police) à l'aide de la société pour mourrir.

Il est scandaleux que l'on maintienne en vie des anciens qui sont malheureux et qui ne sont plus que des droits de tirage de certains établissements sur les caisses de retraite.

Le looby papal a de beaux jours!!

Tu crois que ça tient à ça, Fonck ? Je veux dire, au lobby "papal" ?

clint a écrit :Tu crois que ça tient à ça, Fonck ? Je veux dire, au lobby "papal" ?

oui ou le lobbyteacroix si tu prefères....

Ah bon.

Comment vois-tu les choses ? Qu'est-ce-qui devrait être autorisé selon toi ?

clint a écrit :Ah bon.

Comment vois-tu les choses ? Qu'est-ce-qui devrait être autorisé selon toi ?

bien sur que oui que ca devrait etre autorisé en cas de maladie incurables,notamment celles qui provoquent une dégénérescence des membres.

Tu ne réponds pas à ma question. Qu'est ce qui devrait être autorisé ?

Permettre aux services de santé d'abréger la vie de quelqu'un qui en fait la demande ?

A lire absolument " La dernière leçon" de la mère de Jospin , qui a organisée sereinement sa fin de vie......

Mais qui (au delà des moyens financiers) peut trouver le médicament qui permet de partir sourire aux lèvres ??
Devant la mort nous ne sommes pas égaux . Il y a ceux qui ont les connaissances , en particuliers dans le monde médical, ceux qui peuvent faire hospitaliser les proches...dans une clinique privée discrètes.....et puis il y a nous tous les plus nombreux.....qui doivent souffrir avant de mourir, car contrairement aux idées reçues : le décés par crise cardiaque n'est pas majoritaire bien au contraire .