Exonération des droits de succession en Corse
Posté : 11 décembre 2008 10:13
L'Assemblée nationale a donné son accord, dans la nuit de mercredi à jeudi, à un amendement du gouvernement au collectif budgétaire rallongeant les délais d'exonération des droits de succession en Corse.
Le texte voté prévoit ainsi de prolonger de quatre ans le délai de déclaration des successions afin, est-il expliqué dans le texte, de "tenir compte de la mise en place récente du groupement d'intérêt public chargé de rassembler tous les éléments propres à la reconstitution des titres de propriété en Corse".
Il prolonge également de deux ans l'exonération de droits prévue "en faveur des procurations, attestations notariées après décès et actes de notariés établis en Corse".
La même prolongation de deux ans est accordée pour l'exonération des droits de succession "en faveur des immeubles et droits immobiliers" en Corse ainsi que pour le droit de partage de 1,10% "prévue en faveur des actes de partage de succession".
Cette disposition a fait bondir Charles de Courson (Nouveau Centre) et Christian Eckert (PS) car "comment comprendre que l'incapacité des services à mettre en place une évaluation nous conduise à décider d'une exonération totale des droits de succession qui n'existe nulle part ailleurs?", se sont-ils interrogés.
Le texte voté prévoit ainsi de prolonger de quatre ans le délai de déclaration des successions afin, est-il expliqué dans le texte, de "tenir compte de la mise en place récente du groupement d'intérêt public chargé de rassembler tous les éléments propres à la reconstitution des titres de propriété en Corse".
Il prolonge également de deux ans l'exonération de droits prévue "en faveur des procurations, attestations notariées après décès et actes de notariés établis en Corse".
La même prolongation de deux ans est accordée pour l'exonération des droits de succession "en faveur des immeubles et droits immobiliers" en Corse ainsi que pour le droit de partage de 1,10% "prévue en faveur des actes de partage de succession".
Cette disposition a fait bondir Charles de Courson (Nouveau Centre) et Christian Eckert (PS) car "comment comprendre que l'incapacité des services à mettre en place une évaluation nous conduise à décider d'une exonération totale des droits de succession qui n'existe nulle part ailleurs?", se sont-ils interrogés.