Les enseignants du privé en manque de reconnaissance

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Moteur
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Les enseignants du privé en manque de reconnaissance

Message par Moteur »

"Les enseignants du privé en manque de reconnaissance"  Selon un sondage ifop, une large majorité d'entre eux se sentent inutiles et considèrent que leur métier "n'est pas reconnu aux yeux de tous" et est "socialement dévalorisé".

Comment voyez vous ces enseignants? Devraient ils avoir le même traitement que dans le public?
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tisiphoné
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Re: Les enseignants du privé en manque de reconnaissance

Message par tisiphoné »

:?:
Les enseignants du privé satisfaits de leur métier
Leur vision de l'éducation se rapproche de celle des enseignants du public.

On est loin de l'image souvent dépréciée liée aux métiers de professeur. Les enseignants du privé sont satisfaits de leur métier, au point que 56% d'entre eux recommanderaient le métier à leurs enfants. Selon une enquête de l'Ifop menée auprès de 503 enseignants de l'enseignement catholique, ils sont à plus de 90% satisfaits de leur relation avec les élèves et 82% choisiraient de nouveau ce métier si c'était à refaire. Le lien avec les parents et les avantages du métier, notamment les congés, sont plébiscités. Les candidats aux concours, dans le privé comme dans le public, sont pourtant paradoxalement de moins en moins nombreux, au point qu'Éric de Labarre, secrétaire général de l'enseignement catholique, s'inquiète d'un risque de «pénurie »: d'ici 2020, plus de la moitié des enseignants vont partir en retraite.

Tout n'est pas rose en effet dans le privé. Si les professeurs considèrent que leur métier est enrichissant et permet de se sentir utile, des difficultés croissantes sont mises en avant. Elles sont d'abord liées au manque de moyens et à l'absence de suivi des parents, à l'augmentation des élèves en échec scolaire et à l'indiscipline. Leurs préoccupations sont semblables sur ces points à celles des enseignants du public. Pour 57% d'entre eux, les problèmes d'indiscipline sont les mêmes dans le privé et dans le public. «Contrairement aux idées reçues, le profil des élèves du privé s'est rapproché de celui de l'enseignement public, affirme M. de Labarre, c'est un public de classes moyennes, pour l'essentiel. Les enfants de familles très aisées ne viennent pas chez nous, pas plus que les très défavorisés.» Seuls 54% des enseignants du privé reconnaissent d'ailleurs que la mixité sociale est plus importante dans le public.

L'avantage de ce système d'enseignement confirme ce qu'en pensent les parents: les élèves y sont plus encadrés, les relations avec les parents y sont meilleures et on sait, davantage, y transmettre des «valeurs», affirment les sondés. Seulement 1% a fait le choix du privé avec une motivation religieuse. «Les enseignants sont là pour enseigner, pas pour faire des prêches. On ne leur demande plus leur certificat de baptême!» commente M. de Labarre.

La transmission des savoirs

Le plaisir d'enseigner et celui de faire évoluer les élèves constituent les principales motivations au moment de choisir ce métier. L'attrait pour une discipline particulière ou une vocation apparaissent loin derrière. Contrairement à un panel d'étudiants interrogés dans le sondage qui misent avant tout sur la «transmission des savoirs», les enseignants du privé plébiscitent le sens de la pédagogie et la patience, puis le sens du relationnel, devant la maîtrise de la discipline. «À quoi cela sert-il d'avoir un professeur d'histoire spécialiste de la gabelle, s'il ne sait pas tenir sa classe, ni la captiver? indique Éric de Labarre. Les enseignants qui ont de la bouteille savent qu'il faut un équilibre entre apprentissage disciplinaire et professionnel.» Ils ne s'y trompent pas puisque la majorité d'entre eux estime qu'ils font aussi office d'éducateurs, de psychologues et d'assistantes sociales. Autant de réponses qui les rapprochent de leurs homologues du public, ce qui n'a rien d'étonnant: depuis 1992, hormis une question différente à l'oral, tous présentent les mêmes concours.
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Patrick_NL
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Re: Les enseignants du privé en manque de reconnaissance

Message par Patrick_NL »

Si le prive est si pesant, ils n'ont qu'a aller enseigner dans le public ou il manque de bons profs.
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Re: Les enseignants du privé en manque de reconnaissance

Message par miragen »

Moteur a écrit : "Les enseignants du privé en manque de reconnaissance"  Selon un sondage ifop, une large majorité d'entre eux se sentent inutiles et considèrent que leur métier "n'est pas reconnu aux yeux de tous" et est "socialement dévalorisé".

Comment voyez vous ces enseignants? Devraient ils avoir le même traitement que dans le public?
C''est peut-être leur ressenti, mais je crois qu'ils ont tort, la grande preuve est que lorsqu'un enfant a des difficultés scolaires, ses parents s'empressent de l'inscrire dans le privé, c'est bien qu'ils comptent sur les enseignants du privé pour rattraper les dégats .

Mais peut-être que leur traitement n'est pas aussi important que dans le public, ce qui est bien dommage .
Celui qui n'a aucune folie n'est pas aussi sage qu'il le croit.
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