Après avoir formellement démenti ses propos contre le Premier ministre publiés par le Nouvel Obs mardi soir, Jean-François Copé a finalement avoué les avoir tenus. Faute avouée à moitié pardonnée?
Depuis mardi après-midi, Jean-François Copé a engagé une partie de poker menteur. Il est 15h58 le 1er novembre lorsque le site du Nouvel Observateur publie une courte interview du secrétaire général de l'UMP. L'auteur de "Promis, j'arrête la langue de bois" y fusille publiquement François Fillon.
Il justifie son silence après les attaques de Rachida Dati contre le Premier ministre la semaine dernière: "J'ai été violemment pris à partie par Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Laurent Wauquiez ou Dominique Bussereau pour ne citer que ceux-là. Je n'ai pas souvenir que François Fillon ait alors volé à mon secours [...] Avec lui, il n'y a jamais de réciprocité".
Mais voilà, quelques heures plus tard, Jean-François Copé dément les propos qui lui sont prêtés dans cette interview qu'il juge "factice et totalement imaginée" dans un communiqué. Il admet néanmoins avoir eu "une conversation informelle de quelques minutes avec Carole Barjon" (ndlr, la journaliste de Nouvel Observateur qui a signé l'interview) et ajoute que "la façon dont ses propos sont présentés et retranscrits est totalement fallacieuse et même scandaleuse". La journaliste aurait donc tout inventé?
Rétropédalage
Contacté par Le Parisien dans la soirée, Jean-François Copé continue de se justifier: "Il s'agit de phrases mal retranscrites et totalement sorties de leur contexte". Pourtant, Carole Barjon se défend de toute manipulation. Elle affirme que les propos retranscrits sont authentiques et qui plus est "on". Il savait, selon elle, qu'ils allaient être publiés.
D'où le rétropédalage de Jean-François Copé, ce mercredi matin sur Europe 1. Bousculé par Jean-Pierre Elkabbach, il lâche finalement le morceau: "C'était un échange à bâtons rompus, il a été transformé de manière artificielle en interview". Il ne nie donc plus la nature des propos tenus, mais seulement le contexte dans lequel il les a prononcés. Carole Barjon n'a donc rien inventé. Son seul reproche serait donc d'avoir retranscrit une conversation sous forme d'interview.
Mais là encore, le Nouvel Observateur vient contredire le secrétaire général de l'UMP. Ce mercredi, le site donne sa version des faits. "Jean-François Copé a reçu Carole Barjon dans son bureau au siège de l'UMP jeudi dernier de 18h35 à 19h10, soit 35 minutes, et non pas dix minutes entre deux portes comme il l'affirme".
Invité sur RTL ce mercredi matin, Xavier Bertrand, l'un des meilleurs ennemis de Jean-François Copé à l'UMP, affirme croire la version du secrétaire général de l'UMP: "Le démenti de Jean-François était indispensable (...) Il m'a appelé pour me confirmer qu'il n'avait pas tenu ces propos". Avant de conclure, sans parvenir à contenir un sourire ironique: "J'ai toutes les raisons de le croire."
Copé piégé par du " off " ou il se lâche ? ^^
- tisiphoné
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Copé piégé par du " off " ou il se lâche ? ^^
- Crapulax
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Re: Copé piégé par du " off " ou il se lâche ? ^^
Ca sent la loose à l'UMP,c'est pas nouveau.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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- coincetabulle
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Re: Copé piégé par du " off " ou il se lâche ? ^^
lesquelles ?tisiphoné a écrit :
la France est curieuse de connaitre les raisons qui donne à la parole de JF Coppé, le requin libéral dont la longueur de la langue se mesure en stères, plus de poids que tout autre individu.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.