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Presque un an après le crash du Rio-Paris dans l’océan Atlantique, un livre signé du journaliste du Figaro Fabrice Amedeo met en cause la sécurité des vols de la compagnie aérienne. Dans La Face cachée d’Air France, il écrit qu’«Air France possède une flotte d'avions ultra-moderne, des pilotes qui comptent parmi les meilleurs au monde... mais les statistiques de sécurité d'une compagnie de seconde catégorie». A en croire le site PlaneCrashInfo, la compagnie française figurait au 21e rang des compagnies les plus sûres et est tombée au 65e rang après l’accident du vol AF447 en 2009. Lufthansa et British Airways sont respectivement 5e et 6e de ce classement.

Pire, relève le journaliste, le Bureau d’archives des accidents aéronautique fait d’Air France la deuxième compagnie la plus meurtrière de l’histoire de l’aviation civile avec 1785 morts, après la russe Aeroflot. «Aujourd’hui, j’hésite à prendre un avion d’Air France», déclare même Jean-Claude Jouffroy, ancien directeur de cabinet au ministère des Transports et ancien inspecteur de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), cité dans La Face cachée d'Air France, dont les bonnes feuilles sont publiées mercredi par Libération.

Et vous, quand vous prenez l'avion, choisissez-vous la compagnie, et en fonction de quel critère ?

A cela il serait bon d'indiquer que Air France souffre lourdement d'un échec financier...

si demain je devais prendre plus une compagnie qu'une autre,je prendrais air France sans sourciller.
c'est de loin la plus sérieuse,derrière,british airway et j'ai apprécié aussi japan airlines.

L'enquête sur le crash du vol Rio-Paris du 1er juin 2009 pourrait bientôt connaître son dénouement. Un enregistreur de vol, celui qui contient les données, a été retrouvé au large du Brésil et remonté dimanche par le navire Île de Sein. "À ce stade, le boîtier a l'air en bon état. Nos experts nous disent que nous pouvons espérer pouvoir lire les données", s'est félicité Jean-Paul Troadec, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui conduit les recherches avec des experts techniques et des officiers de police judiciaire.

Dès la première plongée du robot Remora 6000 à 3 900 mètres mercredi qui a duré plus de douze heures, le châssis d'une des deux boîtes noires a été retrouvé, mais sans la partie contenant les données du vol. L'enregistreur de vol FDR (Fly Data Recorder), de la taille d'une boîte à chaussures, comprend un support qui centralise et compacte les données, un bloc mémoire ayant la forme d'une cannette de boisson ainsi qu'un émetteur radio de la taille d'une grosse pile électrique de poche. Une autre plongée de 20 heures a été lancée, sans succès. C'est lors de la troisième que le module mémoire en forme de cylindre a été identifié. La qualité de la photo prise par le robot est telle que l'on distingue les quatre pattes de fixation avec les vis cassées, probablement dans la violence du choc de l'avion à la surface de l'eau. Est également visible le câble en nappe qui alimentait les mémoires depuis le support. Un bras terminé par une pince du robot sous-marin a saisi le module pour le placer dans un panier et le remonter à la surface.

Deuxième boîte noire

Les spécialistes embarqués à bord de l'Île de Sein vont conserver ce module avec d'infinies précautions en le maintenant dans l'eau. À l'air libre, le processus d'oxydation serait irréversible, alors qu'au fond de la mer, sans oxygène, il n'était pas très actif. La campagne de recherches des robots depuis le navire se poursuit pour trouver la deuxième boîte noire, le CVR (Cockpit Voice Recorder), qui peut apporter des éléments intéressants aux enquêteurs sur le dialogue des pilotes, les check-lists utilisées mais aussi tous les bruits comme ceux faits par les manettes en mouvement dans le cockpit ou les moteurs. Deux heures d'enregistrement sont stockées dans la mémoire ou une demi-heure en haute qualité. Pour les enquêteurs, il complète les informations du FDR qui stocke des milliers de paramètres sur le fonctionnement de l'avion et de ses systèmes. Vitesse, altitude, cap magnétique, paramètres moteurs, fonctionnement du pilote automatique sont généralement mesurés et enregistrés toutes les secondes. Le FDR Honeywell 4700 de l'A330 d'Air France peut stocker dans la mémoire statique 1 300 paramètres des 25 dernières heures de vol.

Dès que les deux enregistreurs auront été retrouvés, un navire de la marine nationale viendra les récupérer sur l'Île de Sein pour les emmener en Guyane. Il semble exclu qu'une escale soit prévue au Brésil par crainte d'une saisie de ces pièces essentielles au déroulement des enquêtes technique et judicaire. Puis, à bord d'un des avions de ligne quotidiens depuis Cayenne, les enregistreurs seront acheminés au Bourget au BEA qui dispose des bancs spécialisés de lecture.

Théorie du complot

Les mémoires du FDR et du CVR, deux ans après, seront-elles lisibles ? Les experts sont dans l'expectative, faute d'expérience sur les boîtes noires de dernière génération. Du matériel plus ancien à bande magnétique a pu être lu après de longs séjours dans l'eau, comme dans le cas du Boeing 747 de South African Airlines qui est resté immergé 840 jours au large de l'île Maurice. Les mémoires, comparables aux composants d'une clé USB, seront d'abord lues par les méthodes classiques. Si rien n'est accessible, il sera fait appel aux concepteurs de l'enregistreur et à des "chirurgiens" de l'informatique capables de disséquer octet après octet le contenu d'une puce. Ceci toujours en présence d'un officier de police judiciaire pour éviter que la théorie d'un complot ne séduise quelque avocat en mal de notoriété.

Il me semblait avoir lu il y a quelques jours qu'un avocat avait porté plainte contre le Bureau enquêtes accident pour avoir "fait obstacle à la manifestation de la vérité" , l'épave se trouvant dans une zone déjà explorée peu après l'accident.

http://www.la-croix.com/Actualite/S-inf ... -27-595722

La théorie du complot est bien en marche ...

doublon a écrit : A cela il serait bon d'indiquer que Air France souffre lourdement d'un échec financier...

Pas du tout renseigne toi un peu avant.

Barbapoutre a écrit : Il me semblait avoir lu il y a quelques jours qu'un avocat avait porté plainte contre le Bureau enquêtes accident pour avoir "fait obstacle à la manifestation de la vérité" , l'épave se trouvant dans une zone déjà explorée peu après l'accident.

http://www.la-croix.com/Actualite/S-inf ... -27-595722

La théorie du complot est bien en marche ...

Comme d'habitude

NSC a écrit : Pas du tout renseigne toi un peu avant.

Tu peux développer pour une fois ?

J'ai eu l'occasion de voyager à bord d'Air France mais aussi à bord de la Luftansa. Les deux compagnies m'ont offert de belles prestations de service, beaucoup de professionnalisme au sein de l'équipage.

faut-il remonter le corps des victimes?
les familles sont déchirées et divisées.

Bien sur qu'il faut les remonter.
les familles veuillez peut être faire leur deuil et les inhumer.

Fonck1 a écrit : Bien sur qu'il faut les remonter.
les familles veuillez peut être faire leur deuil et les inhumer.

ben, j'ai entendu ce matin, un témoignage d'une sœur, elle s'était fait une raison, et l'océan était la sépulture de sa sœur disparue, là elle ne sait plus.

et vont-ils devoir identifier les corps?

pt'êt qu'ils vont pas la remonter sa soeur.

Je ne suis pas légiste, mais je me demande vraiment ce qui doit rester de corps immergés à une telle profondeur depusi autant de temps. Quelques ossements ?

La DGGN a déclaré jeudi, dans un communiqué, qu'"après une tentative infructueuse, la dépouille d'une des victimes" du vol "a pu être remontée avec succès à bord du navire +l'Ile de Sein+" ce jeudi "en début de matinée".

"Restée immergée durant deux années environ à une profondeur de 3.900 mètres, la dépouille, toujours attachée sur un siège de l'aéronef, apparaît dégradée", a indiqué la gendarmerie.

Jarod1 a écrit : Je ne suis pas légiste, mais je me demande vraiment ce qui doit rester de corps immergés à une telle profondeur depusi autant de temps. Quelques ossements ?

Je ne suis pas légiste mais je fais de la biologie marine.
La combinaison basse température, faible oxygénation, absence de lumière réduit beaucoup l'action des organismes vivants (micro-organismes et nécrophages). Donc il doit rester pas mal de tissus mous.

Ceci dit on s'en fout un peu ; on n'est pas dans un épisode de "Les experts".