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c'est un gamin de 11 ans, réprimandé en cours, pour avoir déclenché une alarme dans la salle de sport de son collège, qui se jette dans une rivière
c'est un jeune, qui s'est pendu, après avoir annoncé son acte sur facebook
quel est ce mal vivre qui touche les jeunes et pré-adolescents ?

Je vous en avais causer de ce mal etre.Je vous le dis depuis un moment,la jeunesse a mal.

tisiphoné a écrit : c'est un gamin de 11 ans, réprimandé en cours, pour avoir déclenché une alarme dans la salle de sport de son collège, qui se jette dans une rivière
c'est un jeune, qui s'est pendu, après avoir annoncé son acte sur facebook
quel est ce mal vivre qui touche les jeunes et pré-adolescents ?

Le processus qui conduit au suicide est très complexe. Mais c'est vrai que les adolescents sont chroniquement très "frappés".

Et là, je ne suis pas psy.

Difficulté du passage à l'âge adulte, peur d'un avenir incertain dont on prend conscience, relations compliquées avec les autres, famille ou contemporains, ...?

Triste espérance que leur donne la vie actuelle aussi.T'en en échec,on te fait encore mieux comprendre que t'es que dalle!Pour les jeunes de tess,c'est encore plus vieux dans le temps.

tisiphoné a écrit : c'est un gamin de 11 ans, réprimandé en cours, pour avoir déclenché une alarme dans la salle de sport de son collège, qui se jette dans une rivière
c'est un jeune, qui s'est pendu, après avoir annoncé son acte sur facebook
quel est ce mal vivre qui touche les jeunes et pré-adolescents ?

C'est drôle, c'est maintenant que ça intéresse ?
Je ne critique pas Tisi, je dis juste qu'on commence tout juste à se poser des questions alors que ça fait plusieurs bonnes années que c'est ainsi...
Pour reprendre une phrase des Guignols "Alors mon ami le jeune, si tu veux vivre en France, devient rapidement vieux et de droite" La phrase date de 2002 - 2003... 7 à 8 ans après, on s'étonne d'un malaise de la jeunesse, alors qu'il est en aggravation constante depuis 10 ans selon des statistiques...

Plusieurs raisons :

- L'absence de confiance globale : on ne fait pas confiance dans la jeunesse de ce pays et on ne s'en sert pas comme force innovatrice, alors que la jeunesse peut apporter cette fraîcheur. Mais comme la France est un pays conservateur, faut pas trop bousculer les choses, tant à gauche qu'à droite. Autre chose : on sur-représente la délinquance juvénile dans les médias, résultat, "Pourquoi faire confiance dans la jeunesse puisque c'est elle qui fout le bordel ?"... Merci de l'image... Et c'est encore plus marqué si les jeunes viennent des catégories populaires ou des minorités ethniques.

- L'absence de compréhension : une partie des adultes d'âge moyen oublient TRES vite qu'ils furent jeunes eux aussi. Il y a ce conflit éternel (et moderne) entre génération, qui commence par des phrases du genre "De mon temps, on faisait...". Ce n'est pas une généralité, mais ça peut peser dans la balance.

Et je passe sur les problèmes psychologiques, etc...

Rappel de quelques chiffres pour comprendre un peu le problème :
- Taux de suicide français : 16,6 pour 100.000 habitants.
- Taux chez les jeunes : 4 à 5% selon les années, étant la seconde cause de mortalité des 15-24 ans.
- Taux de chômage des jeunes : 21,2% (selon chiffres officiels - 2009) dans la tranche 15-24 ans (8% de chômage global en France en 2009 - chiffres officiels).
- Consommation de médicaments psychotropes chez les jeunes : 10% de façon courante et 20 à 25% des ados déclarent avoir été sous psychotropes pendant une période.

L'accès aux médias et à l'information (en soit positif bien entendu) peut aussi générer une grande frustration par rapport à une volonté de "réussite" sans limite et immédiate.

Dans ce genre de sujet, la première question qui me vient est : y a-t-il plus de suicides d'adolescents de nos jours, ou sont-ils seulement plus médiatisés ?
Et la première réponse qui me vient est : ils ne sont pas forcément plus nombreux, mais ils sont plus médiatisés, ce qui nous donne l'impression qu'il y en a plus.
C'est la vieille question : un arbre qui tombe au milieu d'une forêt sans personne pour l'entendre fait-il du bruit ?

Stick a écrit : Dans ce genre de sujet, la première question qui me vient est : y a-t-il plus de suicides d'adolescents de nos jours, ou sont-ils seulement plus médiatisés ?
Et la première réponse qui me vient est : ils ne sont pas forcément plus nombreux, mais ils sont plus médiatisés, ce qui nous donne l'impression qu'il y en a plus.
C'est la vieille question : un arbre qui tombe au milieu d'une forêt sans personne pour l'entendre fait-il du bruit ?

Nan, les chiffres sont clairs : on constate une hausse recensée par l'Insee (infos obtenues auprès des services hospitaliers). Elle n'est pas extravagante bien sûr, mais c'est une tendance qui suit une augmentation depuis près de 10 ans.

Alors là ! je vais peut être jouer les vieilles qui ont la nostagie des années 50 voire 60, et pourtant,
Avant, (ah que je n'aime pas ce mot) lorsqu'un enfant avait un souci, quel qu'il soit, surtout quand il était très jeune, il allait en parler à sa mère qui était là, à la maison, quand il arrivait, souvent, c'étaient des broutilles que les parents avaient vite fait de dissiper dans la tête du gamin .
Aujourd'hui, les 2 parents travaillent, et encore quand le minot a la chance d'avoir ces parents encore unis, et n'ont ni le temps ni le courage d'écouter les gérémiades du petit .
Ajoutez à çà, la pression de l'école où on doit être le premier, plus que jamais, et vous avez le coktail de la dépression enfantine .
Un peu plus de présence des adultes dans les soucis des enfants et je pense que tous ses maux sociétaux diminueraient .

miragen a écrit : Alors là ! je vais peut être jouer les vieilles qui ont la nostagie des années 50 voire 60, et pourtant,
Avant, (ah que je n'aime pas ce mot) lorsqu'un enfant avait un souci, quel qu'il soit, surtout quand il était très jeune, il allait en parler à sa mère qui était là, à la maison, quand il arrivait, souvent, c'étaient des broutilles que les parents avaient vite fait de dissiper dans la tête du gamin .
Aujourd'hui, les 2 parents travaillent, et encore quand le minot a la chance d'avoir ces parents encore unis, et n'ont ni le temps ni le courage d'écouter les gérémiades du petit .
Ajoutez à çà, la pression de l'école où on doit être le premier, plus que jamais, et vous avez le coktail de la dépression enfantine .
Un peu plus de présence des adultes dans les soucis des enfants et je pense que tous ses maux sociétaux diminueraient .

Cette analyse me semble pertinente, le dialogue inter générationnel est incontestablement en déclin du fait de l'éclatement des cellules familiales. On l'a vu lors de la canicule.

Jarod1 a écrit : L'accès aux médias et à l'information (en soit positif bien entendu) peut aussi générer une grande frustration par rapport à une volonté de "réussite" sans limite et immédiate.

Comment peux tu écrire une énormité pareille, ce sont les médias qui privent les jeunes de travail ? Qui les frustrent ?
Allons soit sérieux, le fait de s"informer ne nuit pas, ce sont l'éducation, le manque d'entourage proche et les perspectives qu'entrevoyent les jeunes qui leur donnent le bourdon.
La réussite immédiate n'existe pas. A moins de gagner à l'Euro millions, ce qui est très loin d'être garanti.

déjà ce gosse avait 11 ans,on est pas ado a 11 ans.
il avait fait une connerie,peut être redoutait il la sévérité d'un père ou d'une mère implacable sans aucune psychologie.

la mesure,c'est la base de l'éducation.
mais ce n'est plus la base du peuple.

Le problème générationnel est intéressant à soulever,il rejoint le fait,dans un topic passé,par exemple que le dialogue,les attitudes ont évoluées et que les plus vieux doivent aussi s'adapter afin de preter une meilleure oreille.On ne peut rejeter autrui parce qu'il est différent (sous plusieurs aspects) que nous ou nos références désuettes.La vision du transfert des valeurs acquises en d'autres temps ne peut que se faire en partageant l'effort.Ca s'appelle l'écoute aussi.

oui enfin dans ce cas la,le gosse avait activé le signal incendie de l'école :roll: (ca implique l'évacuation des locaux et de tous les cours - peut être également le déplacement des pompiers) et il est clair qu'il avait fait une grosse connerie.
aujourd'hui,les gosses pensent qu'ils ont tous les droits et qu'ils peuvent faire tout et n'importe quoi.

son éducation aurait du faire qu'il n'actionne pas le signal,on peut faire pas mal de connerie dans une école,mais quand même ya des limites.
sa seule issue,bien malheureuse,pour lui,etait de se jeter a la rivière et prendre un bon bain.encore la démesure d'une action qui l'a conduit au pire.

GEORGES a écrit : Comment peux tu écrire une énormité pareille, ce sont les médias qui privent les jeunes de travail ? Qui les frustrent ?
Allons soit sérieux, le fait de s"informer ne nuit pas, ce sont l'éducation, le manque d'entourage proche et les perspectives qu'entrevoyent les jeunes qui leur donnent le bourdon.
La réussite immédiate n'existe pas. A moins de gagner à l'Euro millions, ce qui est très loin d'être garanti.

Je n'écris pas l'énormité que tu vois, j'ai même dit que l'accès à l'information était positif, je crois que tu es fou.

Je dis juste qu'on voit aussi dans les médias des gens jeunes, riches et beaux et que ça n'est pas le cas de tout le monde dans la "vraie vie".

C'est bien entendu tout à fait accessoire dans le processus suicidaire.