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Une fillette de 5 ans, Cindy, a été retirée mercredi "par surprise" à sa famille d'accueil dans le Gers pour "casser le lien affectif" entre le couple et elle, selon sa mère d'accueil, Séverine Boyer, qui s'est dite révoltée par cette mesure.

"On n'a même pas pu lui dire au revoir, on ne sait pas où elle est", s'est désolée Mme Boyer, 33 ans, quelques heures après avoir accompagné Cindy à l'unité territoriale d'action sociale de Condom (Gers), où elle devait être présentée à une autre famille d'accueil. "On revient dans une heure et vous la récupérerez" jusqu'à vendredi, a-t-on déclaré à Séverine et François Boyer. Mais après un moment, une personne est venue leur dire dans la salle d'attente qu'ils pouvaient rentrer chez eux, qu'ils "ne la reverraient plus", a raconté Séverine Boyer.

Le Conseil Général a fait savoir dans un communiqué que "ce choix a fait l’objet d’un travail social sérieux et minutieux en concertation avec tous les acteurs de l’enfance - assistante sociale, médecins, éducateurs, psychologue et cadre de l’Aide sociale à l'enfance". Cette décision, ajoute-t-il, n’a comme seul objectif que "l’intérêt supérieur de l’enfant".

Le couple, qui a déjà accueilli une dizaine d'enfants, s'était vu confier Cindy à l'âge de 2 mois et demi, sa mère ne pouvant assumer sa garde.

tisiphoné a écrit : Je sais que cette mesure peut sembler inhumaine, mais elle n'a été prise que dans l'intérêt de l'enfant, bien que cela semble contradictoire, il ne faut pas oublier que cette enfant a un parent, qui ne l'a pas abandonnée. il existe donc des liens de filiation confirmés, et on peut espérer que dans un avenir proche, cette enfant sera rendue à sa mère, si celle ci a retrouvé ses capacités physiques, morales et est apte à remplir son rôle de parent.

on ne pouvait laisser des liens se créer qui auraient handicapé la relation entre la mère et l'enfant.
les services sociaux veillent à toujours favoriser la famille.


maintenant, bien sur que cette famille d'accueil doit être déchirée et ne doit pas vraiment comprendre ce qu'on lui reproche

tisiphoné a écrit : on ne pouvait laisser des liens se créer qui auraient handicapé la relation entre la mère et l'enfant.

PELINAC a écrit :Difficile de comprendre les motivations des services concernés.......en fait il est plus facile de maltraité un enfant vis a vis des "décideurs"

Lamentable......l'enfant est un objet que l'on déplace au gré des humeurs....

dinosaure a écrit : Dans ce domaine, je me méfie des indignations sur des présentations journalistique.

La DDASS est toujours présentée comme composée de salauds sans entrailles.
Mais nous ne savons RIEN du contexte de cette décision.

mais bon, je pense aussi à la mère.

Sergent Major a écrit : mais bon, je pense aussi à la mère.

tisiphoné a écrit : Je sais que cette mesure peut sembler inhumaine, mais elle n'a été prise que dans l'intérêt de l'enfant, bien que cela semble contradictoire, il ne faut pas oublier que cette enfant a un parent, qui ne l'a pas abandonnée. il existe donc des liens de filiation confirmés, et on peut espérer que dans un avenir proche, cette enfant sera rendue à sa mère, si celle ci a retrouvé ses capacités physiques, morales et est apte à remplir son rôle de parent.

on ne pouvait laisser des liens se créer qui auraient handicapé la relation entre la mère et l'enfant.
les services sociaux veillent à toujours favoriser la famille.

maintenant, bien sur que cette famille d'accueil doit être déchirée et na pas vraiment comprendre ce qu'on lui reproche

Sergent Major a écrit : Si j'ai bien lu cette fillette a vécu pratiquement tout le temps dans cette famille d'accueil. Il faut être un peu neuneu pour penser qu'à cet âge-là des liens puissants ne se sont pas déjà formés. Il est donc trop tard, on ne peut pas revenir en arrière. La méthode me semble très limite. Et la justification "dans l'intérêt de l'enfant" un peu vague, il me semble que cela peut être mal vécu par l'enfant ... mais bon, je pense aussi à la mère.

dinosaure a écrit : Dans ce domaine, je me méfie des indignations sur des présentations journalistique.

La DDASS est toujours présentée comme composée de salauds sans entrailles.
Mais nous ne savons RIEN du contexte de cette décision.