La prostituée et son bourreau
Posté : 05 mars 2011 06:29
Avant de tuer son voisin puis d'exécuter les deux employés municipaux, Joachim Toro, le plombier serviable et joyeux de 78 ans avait déjà ouvert le feu, une demi-heure plus tôt sur son ancienne maîtresse, une jeune femme de trente ans qui ne souhaitait plus avoir de relations sexuelles avec lui. Cette dernière entrevue s'est tenue sur un terrain vague près du pont sur l'autoroute A9 dans un climat de très grande violence verbale et en présence de la cousine de la jeune fille, embarquée comme témoin. La jeune maîtresse, qui faisait chèrement payer ses visites à domicile, l'aurait menacé de déposer plainte pour des actes sexuels accomplis pendant sa minorité s'il ne mettait pas un terme au harcèlement dont elle faisait l'objet. « Tu lui as volé son enfance», aurait poursuivi la cousine.
« Je vais tous vous tuer »
« Tu n'as aucune preuve. Et je vais tous vous tuer dans la famille » aurait répondu Joachim Toro. Les deux jeunes femmes ont pris la fuite en voiture lorsque celui-ci a ouvert le feu, faisant voler en éclat deux vitres et blessant la maîtresse au bras. Une demi-heure plus tard, il devenait le triple meurtrier de Rivesaltes sans que l'on puisse faire un lien direct entre l'histoire de la maîtresse et les six coups de feu tirés contre trois personnes à qui Joachim Toro n'avait rien à reprocher. « C'était une jeune fille mince, avec de longs cheveux noirs. Elle venait très régulièrement à une époque. On comprenait bien qu'elle ne venait pas pour rien », explique une des voisines. « La jeune femme nous explique qu'elle se trouvait dans un état de dépendance financière auprès du plombier. C'est lui qui avait payé le permis de conduire, financé la voiture, le loyer de la grand-mère et même le voyage pour aller l'enterrer au Maghreb. Aujourd'hui, elle vit en couple et elle a souhaité mettre un terme à cette relation. Ce que lui n'a pas accepté. Nous sommes en train d'enquêter sur la notion de harcèlement » explique Jean Pierre Dreno le procureur de la République de Perpignan.
Hier soir, Joachim Toro, se trouvait toujours entre la vie et la mort à l'hôpital de Perpignan. Après son audition par les gendarmes, la jeune maîtresse a été elle aussi hospitalisée, en état de choc.
« Je vais tous vous tuer »
« Tu n'as aucune preuve. Et je vais tous vous tuer dans la famille » aurait répondu Joachim Toro. Les deux jeunes femmes ont pris la fuite en voiture lorsque celui-ci a ouvert le feu, faisant voler en éclat deux vitres et blessant la maîtresse au bras. Une demi-heure plus tard, il devenait le triple meurtrier de Rivesaltes sans que l'on puisse faire un lien direct entre l'histoire de la maîtresse et les six coups de feu tirés contre trois personnes à qui Joachim Toro n'avait rien à reprocher. « C'était une jeune fille mince, avec de longs cheveux noirs. Elle venait très régulièrement à une époque. On comprenait bien qu'elle ne venait pas pour rien », explique une des voisines. « La jeune femme nous explique qu'elle se trouvait dans un état de dépendance financière auprès du plombier. C'est lui qui avait payé le permis de conduire, financé la voiture, le loyer de la grand-mère et même le voyage pour aller l'enterrer au Maghreb. Aujourd'hui, elle vit en couple et elle a souhaité mettre un terme à cette relation. Ce que lui n'a pas accepté. Nous sommes en train d'enquêter sur la notion de harcèlement » explique Jean Pierre Dreno le procureur de la République de Perpignan.
Hier soir, Joachim Toro, se trouvait toujours entre la vie et la mort à l'hôpital de Perpignan. Après son audition par les gendarmes, la jeune maîtresse a été elle aussi hospitalisée, en état de choc.
