Critique de la politique japonaise
Posté : 17 mars 2011 22:54
Au Japon, l’industrie de l’énergie nucléaire, comme partout dans le monde, est opérée sur la base du profit privé, conférant aux propriétaires des sociétés, aux fournisseurs et aux opérateurs une incitation continuelle à faire des économies aux dépens de la sécurité afin d’engraisser leurs objectifs économiques – notamment depuis que des dérogations gouvernementales spéciales dispensent l’industrie d’une responsabilité financière en cas de catastrophe.L’opérateur du complexe de Fukushima, Tokyo Electric Power (TEPCO), a un bilan médiocre concernant les questions de sécurité. En 2003, l’ensemble de ses 17 usines nucléaires avaient été provisoirement fermées suite à un scandale concernant la falsification de rapports d’inspection. Un autre scandale concernant la falsification de données avait eu lieu en 2006.
Selon le Los Angeles Times, « Les critiques ont depuis longtemps exprimé leur inquiétude quant à la sécurité des installations nucléaires japonaises, dont certaines remontent aux années 1970 et 1980. Fukushima est depuis longtemps dans la ligne de mire des critiques, tout comme la centrale nucléaire de Hamaoka qui se trouve à quelque 150 kms à peine au Sud-Ouest de Tokyo et qui est perchée sur une ligne de faille.
Le sismologue japonais, Katsuhiko Ishibashi, de l’université de Kobé avait démissionné en 2005 d’un comité élaborant les règles de sûreté pour les réacteurs parce que ses craintes concernant la construction de réacteurs nucléaires sur des lignes de faille avaient été ignorées. Il a dit au Times, « Le Japon est un archipel sujet aux tremblements de terre et sur son front de mer se trouvent 54 centrales nucléaires. C’est comme un kamikaze portant des grenades à la ceinture. »
Je suis persuade que le fait que l'énergie soit laisse au prive est une erreur et que les critiques faites au Japon pourrait être faites ailleurs.
Selon le Los Angeles Times, « Les critiques ont depuis longtemps exprimé leur inquiétude quant à la sécurité des installations nucléaires japonaises, dont certaines remontent aux années 1970 et 1980. Fukushima est depuis longtemps dans la ligne de mire des critiques, tout comme la centrale nucléaire de Hamaoka qui se trouve à quelque 150 kms à peine au Sud-Ouest de Tokyo et qui est perchée sur une ligne de faille.
Le sismologue japonais, Katsuhiko Ishibashi, de l’université de Kobé avait démissionné en 2005 d’un comité élaborant les règles de sûreté pour les réacteurs parce que ses craintes concernant la construction de réacteurs nucléaires sur des lignes de faille avaient été ignorées. Il a dit au Times, « Le Japon est un archipel sujet aux tremblements de terre et sur son front de mer se trouvent 54 centrales nucléaires. C’est comme un kamikaze portant des grenades à la ceinture. »
Je suis persuade que le fait que l'énergie soit laisse au prive est une erreur et que les critiques faites au Japon pourrait être faites ailleurs.