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Attaquée sur la question du vote FN, la droite veut renvoyer le débat sur les alliances entre la gauche et l'extrême-gauche. Jean-François Copé a dégainé lundi soir face à la presse. "Nous ne sommes dupes de rien", a-t-il ajouté. Il y a un "piège" consistant à "prendre l'UMP en tenaille entre le FN d'un côté et le PS de l'autre, l'un et l'autre s'engageant (...) à nous donner des leçons de morale". "Je n'ai aucune leçon de morale à recevoir surtout de la part d'un PS qui n'a jamais condamné l'alliance avec l'extrême gauche" qui "n'est pas l'incarnation du peace and love". Il a rappelé au passage que lui-même avait perdu son siège de député (à Meaux aux législatives de 1997) après s'être maintenu dans une triangulaire.
Mardi, le patron du groupe UMP Christian Jacob en a fait de même, appelant le PS à clarifier sa position vis-à-vis de l'extrême-gauche. De son côté, le vice-président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean Leonetti, a renvoyé dos à dos le FN et le Front de gauche, jugeant que leurs programmes étaient tout autant "incompatibles" avec celui de l'UMP et qu'il ne pouvait être question d'appeler à voter pour eux. "Nous n'allons jamais appeler à voter pour le Front national. Nous aimerions qu'il y ait de la symétrie de l'autre côté", a déclaré M. Leonetti lors du point-presse hebdomadaire du groupe, alors qu'il était interrogé sur l'attitude de l'UMP en cas de duel FN-gauche au second tour des cantonales. "Il y a des candidats de Front de gauche, non ?", a-t-il dit, interrogé sur l'absence de l'extrême gauche au second tour des cantonales.

"Ce n'est pas un problème d'arc républicain, il y a un problème de compatibilité de programmes", a-t-il poursuivi. "Arrêtez de faire de la morale". "Le programme du Front national est totalement incompatible avec le programme de l'UMP. Il y a des programmes qui sont marxistes et révolutionnaires qui sont incompatibles avec le programme de l'UMP", a poursuivi le député-maire d'Antibes (Alpes-Maritimes). "C'est extrêmement difficile pour un parti de pouvoir de dire que l'on va voter pour le candidat marxiste alors que l'on sait très bien que ce qu'il va proposer est incompatible avec la volonté que nous avons", a-t-il ajouté. "Je dirais à mes électeurs de voir qui est le membre du Parti communiste", a-t-il dit, interrogé sur l'hypothèse d'un choix au second tour entre un candidat PCF et un candidat FN.

Jarod1 a écrit : N'importe quoi ! Ces élections ont une portée très limitée, mais elles permettent à tous les petits frustrés de ce pays, et il y en a, de se défouler contre le pouvoir en place qu'il est facile de montrer du doigt pour expliquer leur propre médiocrité.

Maintenant, c'est vrai qu'il ne faut pas s'affoler, laisser passer l'orage, et revenir plus fort au moment opportun comme nous avons su le faire par le passé.

Patrick_NL a écrit : La portée limitée? Rappelons que la conséquence pourrait être le basculement du Sénat a gauche.

tisiphoné a écrit : Mardi, le patron du groupe UMP Christian Jacob en a fait de même, appelant le PS à clarifier sa position vis-à-vis de l'extrême-gauche. De son côté, le vice-président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean Leonetti, a renvoyé dos à dos le FN et le Front de gauche, jugeant que leurs programmes étaient tout autant "incompatibles" avec celui de l'UMP et qu'il ne pouvait être question d'appeler à voter pour eux.

Fonck1 a écrit : on pourrait leur sortir la controverse: appeler l'UMP a clarifier sa position vers le FN,visiblement,une bonne parti n'appelle pas a voter socialiste....
Il me semble que sous chirac,les socialistes ne se sont pas posés de questions,il est vrai également que chirac,c'était pas sarkozy....

Jarod1 a écrit : La seule consigne est de laisser les électeurs UMP choisir librement. Après à titre personnel, chacun dit ce qu'il ferait ou fera. Exemple d'un parti où la liberté règne.

Jarod1 a écrit : La seule consigne est de laisser les électeurs UMP choisir librement. Après à titre personnel, chacun dit ce qu'il ferait ou fera. Exemple d'un parti où la liberté règne****.

Barbapoutre a écrit : Au lieu de s'indigner comme des vierges effarouchées, et compte tenu du taux d'abstention, les socialistes devraient s'employer à mobiliser leurs propres troupes au lieu d'essayer en vain de débaucher les électeurs du parti qui leur sont opposés qui n'en feront qu'à leur tête je suppose, il y en a même qui voteront socialiste.
Sinon comment ne pas donner raison à Marine Le Pen qui parle d'UMPS?
Au lieu de nous rabâcher sans cesse que le FN n'est pas républicain - puisqu'il faut un front républicain-, ils feraient mieux d'expliquer en quoi ce parti n'est pas républicain et s'il ne l'est pas pourquoi n'est il pas interdit?
D'ailleurs selon d'autres critères n'y aurait il pas d'autres partis anti-républicains?