Fin de la Marseillaise et du drapeau Français
Posté : 01 avril 2011 09:12
La HALDE vient de nommer une commission d’étude en charge de définir les conditions de remplacement de l’hymne national français, La Marseillaise, par un hymne « plus consensuel », de même que les couleurs bleu blanc rouge, par un drapeau « respectant plus la diversité ». Ce rapport est attendu pour l’automne prochain.
D’ici à 2018, la HALDE espère ainsi que les conclusions du rapport permettraient « d’opérer la nécessaire mise à jour de l’identité nationale dans une Europe moderne où les combats de premier ordre ne concernent plus la défense des frontières nationales, de l’identité et du repli sur soi, mais la lutte contre le racisme, contre les préjugés, pour l’égalité et la diversité ».
La HALDE considère comme une évidence « la désaffection des Français pour les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores » qui, selon elle, « n’emportent plus l’enthousiasme que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements historiques étaient liés à l’histoire familiale et aux souvenirs proches » et observe un « rejet évident » des « minorités visibles » à l’encontre de tout ce qui peut rappeler le patriotisme et la nation comme exprimées dans les couleurs nationales actuelles et dans les paroles de La Marseillaise. De plus, elle estime que dans la mesure où la plupart des jeunes, notamment ceux issus de l’immigration, semble de moins en moins connaître La Marseillaise, cette dernière est devenue, de fait, obsolète et doit être remplacée.
« La France d’aujourd’hui, toujours plus riche de sa diversité, se reconnaît de moins en moins comme partie prenante de cette Histoire », estiment les personnalités en charge de ce rapport, comme Bernard Henry Levy, Abderrahmane Dahmane ou encore Patrick Gaubert. « Ces symboles, trop marqués par « le rejet de l’autre » et trop souvent l’objet d’instrumentation politique de partis extrémistes, sont l’expression de ce refus d’ouverture sur le monde. La permanence du patriotisme, censée autrefois souder la communauté des citoyens, est de nos jours un facteur diviseur et discriminant, aggravant le sentiment d’exclusion des citoyens récemment arrivés en France, pouvant donner l’impression de mettre en cause la légitimité de leur présence, et confortant les nostalgiques du patriotisme dans l’entretien des revendications nationalistes. »
Au nom d’une « diversité toujours plus riche », il y aurait nécessité, urgence même, à combattre « les nostalgiques du patriotisme » et les « revendications nationalistes », afin de réaliser « une réelle reconversion des symboles nationaux » en mettant en avant, par exemple « les victimes du racisme ».
La HALDE propose d’ores et déjà de reprendre comme couleurs nationales celles de l’arc en ciel et comme hymne un texte qui est encore à définir mais dont la musique s’inspirerait de La Truite de Schubert.
D’ici à 2018, la HALDE espère ainsi que les conclusions du rapport permettraient « d’opérer la nécessaire mise à jour de l’identité nationale dans une Europe moderne où les combats de premier ordre ne concernent plus la défense des frontières nationales, de l’identité et du repli sur soi, mais la lutte contre le racisme, contre les préjugés, pour l’égalité et la diversité ».
La HALDE considère comme une évidence « la désaffection des Français pour les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores » qui, selon elle, « n’emportent plus l’enthousiasme que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements historiques étaient liés à l’histoire familiale et aux souvenirs proches » et observe un « rejet évident » des « minorités visibles » à l’encontre de tout ce qui peut rappeler le patriotisme et la nation comme exprimées dans les couleurs nationales actuelles et dans les paroles de La Marseillaise. De plus, elle estime que dans la mesure où la plupart des jeunes, notamment ceux issus de l’immigration, semble de moins en moins connaître La Marseillaise, cette dernière est devenue, de fait, obsolète et doit être remplacée.
« La France d’aujourd’hui, toujours plus riche de sa diversité, se reconnaît de moins en moins comme partie prenante de cette Histoire », estiment les personnalités en charge de ce rapport, comme Bernard Henry Levy, Abderrahmane Dahmane ou encore Patrick Gaubert. « Ces symboles, trop marqués par « le rejet de l’autre » et trop souvent l’objet d’instrumentation politique de partis extrémistes, sont l’expression de ce refus d’ouverture sur le monde. La permanence du patriotisme, censée autrefois souder la communauté des citoyens, est de nos jours un facteur diviseur et discriminant, aggravant le sentiment d’exclusion des citoyens récemment arrivés en France, pouvant donner l’impression de mettre en cause la légitimité de leur présence, et confortant les nostalgiques du patriotisme dans l’entretien des revendications nationalistes. »
Au nom d’une « diversité toujours plus riche », il y aurait nécessité, urgence même, à combattre « les nostalgiques du patriotisme » et les « revendications nationalistes », afin de réaliser « une réelle reconversion des symboles nationaux » en mettant en avant, par exemple « les victimes du racisme ».
La HALDE propose d’ores et déjà de reprendre comme couleurs nationales celles de l’arc en ciel et comme hymne un texte qui est encore à définir mais dont la musique s’inspirerait de La Truite de Schubert.