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En visite dans les Ardennes, Nicolas Sarkozy a donné quelques précisions sur son projet de prime aux salariés, liée au versement de dividendes par les entreprises.

Lors de sa visite à l'usine la Fonte ardennaise, le chef de l'Etat a d'abord livré quelques précisions: pour les grandes entreprises (sans doute celles du CAC 40), la prime sera conditionnée à une «forte augmentation des dividendes» versés aux actionnaires. Et elle sera soumise à négociation entre patronat et syndicats.

Pour les petites entreprises, «où il n'y a pas de distribution de dividende, si ça va mieux, si le carnet de commandes se remplit, l'entreprise pourra faire une prime aux salariés qui sera exonérée de cotisations», a indiqué Sarkozy.

«Je ne céderai pas», a-t-il martelé. Mais ces déclarations marquent un recul par rapport aux annonces de certains ministres, ces derniers jours. Notamment sur le fait que la prime ne sera conditionnée, dans les grandes entreprises, qu'à une forte augmentation des dividendes.
«Une petite part pour les salariés»

Devant l'assemblée générale des maires du département, le Président a continué sur la même lancée: «La France et le monde sont en train de sortir de la crise. Quand il y a eu la crise, on a demandé aux salariés et ouvriers de se serrer la ceinture, beaucoup ont dû supporter le chômage partiel. Au moment où nous sortons de la crise, je ne comprendrai pas et n'accepterai pas qu'on n'en tienne pas compte pour donner du pouvoir d'achat aux salariés».

Et Nicolas Sarkozy de citer les «86 milliards d'euros distribués aux entreprises du CAC 40». «Tant mieux! Mais il doit y en avoir une petite part pour les salariés».

«Personne ne me fera changer d'avis», a-t-il encore répété, égratignant au passage Laurence Parisot, qui demande que le gouvernement laisse patronat et syndicat débattre de la question, «sans pression». «Ca fait deux ans que je [leur] demande de négocier En deux ans, [elle] n'a même pas commencé», s'est-il énervé.

«Le gouvernement mettra au Parlement un texte précisant les modalités de ce que je viens d'annoncer», a conclu le chef de l'Etat.

Fonck1 a écrit : on dirait un maître qui donne du chocolat a son chienchien,tu l'auras,tu l'auras pas.....

Mais il doit y en avoir une petite part pour les salariés

«Ca fait deux ans que je [leur] demande de négocier En deux ans, [elle] n'a même pas commencé», s'est-il énervé.

Jarod1 a écrit : Quand Sarko s'adresse aux ouvriers, il leur parle d'usine.

A gaz.

Fonck1 a écrit : on le savait qu'il chassait sur les terres du FN.

GEORGES a écrit : Comme la répartition en 3/3 du grand guignole.
1/3 pour l'investissement.
1/3 pour les actionnaires.
1/3 pour les salariés.
Dans les PME où c'est à 99% le patron qui a mis ces billes dans la boîte il passe derrière le mur.
Ce mec là c'est vraiment la plus grosse m....e qui puisse exister.
Dans les PME-PMI qui employent 75% des salariés de France, c'est la loi des 4/4 qu'il faut utiliser.
1/4 pour l'investissement avant impôts.
Ensuite après impôts.
1/4 pour les salariés.
1/4 pour les actionnaires. (chez moi ce sont les cadres et salariés à montant égal au prorata de l'ancienneté comme la prime de son nom)
1/4 pour le patron.
Comme il n'a jamais rien fait de ces 10 doigts, c'est normal tant de lacunes pour diriger un pays.

doublon a écrit :
Evite alors de répéter les mêmes erreurs ! Si tu divises par 4, c'est donc 1/4 !
C'est juste un détail.

GEORGES a écrit : Mon calcul est le suivant:
100 c'est le bénéfice, je prends 33% pour l'investissement avant impôts.
Une fois l'impôts payés je prends le solde et divise en 3.
1/3 pour les salaires.
1/3 pour les actionnaires.
1/3 pour le patron.
Donc un 4/4 spécial mais 4/4 quand même.

doublon a écrit :

Disons que le plus juste serait ainsi :
- 33% pour l'investissement avant imposition.
- Avec l'argent qu'il reste, les 66% restant sont divisés par 3, donc 22%. Disons que c'est plus "juste", bien qu'il manque le montant prélevé pour avoir le chiffre exact, ce qui revoit à la baisse les 66% fatalement (supposons 6 de prélèvements (même si c'est complètement faux, on s'en fout), il reste 60 à diviser par 3 par exemple).

Le président de Debout La République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a dénoncé mardi le projet de Nicolas Sarkozy d'imposer le versement d'une prime à certains salariés.

"J'ai l'impression de revoir les images de 2006 et je crois que les Français n'acceptent plus ces boniments, j'appelle cela des boniments, parce que pour repartir de la richesse, il faut la créer, il faut produire", a dit M. Dupont-Aignan lors du Talk Orange/Le Figaro.

Selon le député de l'Essonne (ex-UMP), "le problème aujourd'hui de la France, c'est un problème majeur, absolument dramatique de compétitivité lié notamment (...) à l'euro trop cher que conforte Nicolas Sarkozy, au refus d'un minimum de protectionnisme qu'assume Nicolas Sarkozy, à des charges toujours trop lourdes qui ont été souvent multipliées par Nicolas Sarkozy".

doublon a écrit :
Disons que le plus juste serait ainsi :
- 33% pour l'investissement avant imposition.
- Avec l'argent qu'il reste, les 66% restant sont divisés par 3, donc 22%. Disons que c'est plus "juste", bien qu'il manque le montant prélevé pour avoir le chiffre exact, ce qui revoit à la baisse les 66% fatalement (supposons 6 de prélèvements (même si c'est complètement faux, on s'en fout), il reste 60 à diviser par 3 par exemple).