encore un éjaculateur précoce ??
Posté : 19 avril 2011 18:45
par gemmill
il faut en avoir dans le ventre et dans la tête pour violer un bébé a peine agé de 28 jours ; heureusement , les juges ont fait preuve d'une grande manséitude qui lui permettra au plus vite de surmonter le traumatisme de la peine subie. quand a la victime , circulez il n'y a rien a voir...
Le père de 36 ans a été condamné, hier, par la cour d'assises du Pas-de-Calais à treize ans ...
de réclusion criminelle pour le viol de son bébé, âgé de vingt-cinq jours, en décembre 2008.
Le deuxième jour du procès s'est ouvert sur les aveux de l'accusé. Le médecin ayant examiné la petite après un mois d'hospitalisation et trois opérations évoque « des lésions incompatibles avec l'introduction d'un seul index ». L'accusé s'obstine : « Je ne peux pas dire quelque chose que je n'ai pas fait madame la présidente. » Mais finit par céder devant l'insistance de cette dernière : « Non seulement votre fille pourrait avoir un père violeur, mais aussi menteur ? » « Bon d'accord, c'est la vérité, j'ai mis mon sexe. Je suis désolé. Je regrette. J'ai honte de moi. » Le récit de la scène est succinct. L'homme met ça sur le compte de la colère. « Elle a crié ? », interroge la présidente. « Elle a crié. » « Elle a pleuré ? » « Elle a pleuré. (...) Je regrette sincèrement. Je suis désolé. Je m'excuse », répète-il, machinal.
La mère de l'enfant, mineure au moment de la grossesse, entre peu après. Et d'une voix mal assurée : « J'aurais jamais cru que ce soit lui qui lui ait fait du mal. » La présidente lui apprend alors la nature de la pénétration. La jeune femme jette un regard à l'accusé, abattue.
Dans la même veine, sa mère indique à la barre : « J'ai eu beaucoup de mal à croire qu'il ait fait ça à ma petite-fille ».
Surprise aussi chez l'employeur : « Il assurait son travail comme il faut. Je n'ai jamais rien remarqué d'anormal. » Un nouvel expert apporte son éclairage à la cour sur des « faits de maltraitance à connotation punitive ». Il précise : « Le sujet n'est pas seulement sadico-pervers. Il a une attitude sado-masochiste, comme s'il s'auto-punissait. » Anxiété perpétuelle, carences affectives, égocentrisme dessinent les contours d'une personnalité très fragile.
« C'est quelqu'un qui émet des regrets mais ne manifeste aucune émotion », constate l'avocate de la partie civile. L'avocat général requiert quinze ans de réclusion criminelle et un suivi socio-judiciaire de dix ans. Il parle de violence absolue et d'une reconnaissance des faits a minima. Mais aussi d'une enfance marquée par une addiction précoce à l'alcool, une ambiance incestuelle, comme début d'explication. « Le plus insupportable, c'est le geste gratuit. On a besoin de sens. » C'est à la défense que revient d'étayer la thèse de la souffrance. L'homme est dépeint comme transformé par la prison, les psychotropes. « Il a un calme, une froideur, un regard fixe. Il est là, mais il n'est pas là. » L'avocate se dit persuadée que, comme sa soeur, il a subi des abus sexuels, bien qu'il refuse de le reconnaître. « On ne peut pas grandir avec ce secret (...) L'enfant est devenu un exutoire à ses difficultés. Quand il fait ça, il est au bord de l'effondrement psychique. Il s'identifie à son père alcoolique, violent. Il s'auto-punit. Il est allé jusqu'au bout de la destruction. C'est quasiment un suicide. (...) Il a besoin de soins. Il souffre comme un enfant qui a mal grandi.
» À sa suite, l'accusé termine sur ces mots : « J'ai conscience de l'acte que j'ai commis sur ma fille. Je regrette énormément. » Condamné à treize ans de réclusion, à un suivi socio-judiciaire de sept ans, il a été déchu de ses droits parentaux.
Placée en famille d'accueil, l'enfant a aujourd'hui vingt-huit mois. Il est encore trop tôt pour savoir si elle gardera des séquelles physiques.
L'assistante sociale confie : « Ce qui nous interroge c'est le devenir de cette enfant, lorsqu'elle posera des questions sur les motifs de son placement. (...) Elle aura besoin d'aide pour se débrouiller avec ça. » • M. C.
de réclusion criminelle pour le viol de son bébé, âgé de vingt-cinq jours, en décembre 2008.
Le deuxième jour du procès s'est ouvert sur les aveux de l'accusé. Le médecin ayant examiné la petite après un mois d'hospitalisation et trois opérations évoque « des lésions incompatibles avec l'introduction d'un seul index ». L'accusé s'obstine : « Je ne peux pas dire quelque chose que je n'ai pas fait madame la présidente. » Mais finit par céder devant l'insistance de cette dernière : « Non seulement votre fille pourrait avoir un père violeur, mais aussi menteur ? » « Bon d'accord, c'est la vérité, j'ai mis mon sexe. Je suis désolé. Je regrette. J'ai honte de moi. » Le récit de la scène est succinct. L'homme met ça sur le compte de la colère. « Elle a crié ? », interroge la présidente. « Elle a crié. » « Elle a pleuré ? » « Elle a pleuré. (...) Je regrette sincèrement. Je suis désolé. Je m'excuse », répète-il, machinal.
La mère de l'enfant, mineure au moment de la grossesse, entre peu après. Et d'une voix mal assurée : « J'aurais jamais cru que ce soit lui qui lui ait fait du mal. » La présidente lui apprend alors la nature de la pénétration. La jeune femme jette un regard à l'accusé, abattue.
Dans la même veine, sa mère indique à la barre : « J'ai eu beaucoup de mal à croire qu'il ait fait ça à ma petite-fille ».
Surprise aussi chez l'employeur : « Il assurait son travail comme il faut. Je n'ai jamais rien remarqué d'anormal. » Un nouvel expert apporte son éclairage à la cour sur des « faits de maltraitance à connotation punitive ». Il précise : « Le sujet n'est pas seulement sadico-pervers. Il a une attitude sado-masochiste, comme s'il s'auto-punissait. » Anxiété perpétuelle, carences affectives, égocentrisme dessinent les contours d'une personnalité très fragile.
« C'est quelqu'un qui émet des regrets mais ne manifeste aucune émotion », constate l'avocate de la partie civile. L'avocat général requiert quinze ans de réclusion criminelle et un suivi socio-judiciaire de dix ans. Il parle de violence absolue et d'une reconnaissance des faits a minima. Mais aussi d'une enfance marquée par une addiction précoce à l'alcool, une ambiance incestuelle, comme début d'explication. « Le plus insupportable, c'est le geste gratuit. On a besoin de sens. » C'est à la défense que revient d'étayer la thèse de la souffrance. L'homme est dépeint comme transformé par la prison, les psychotropes. « Il a un calme, une froideur, un regard fixe. Il est là, mais il n'est pas là. » L'avocate se dit persuadée que, comme sa soeur, il a subi des abus sexuels, bien qu'il refuse de le reconnaître. « On ne peut pas grandir avec ce secret (...) L'enfant est devenu un exutoire à ses difficultés. Quand il fait ça, il est au bord de l'effondrement psychique. Il s'identifie à son père alcoolique, violent. Il s'auto-punit. Il est allé jusqu'au bout de la destruction. C'est quasiment un suicide. (...) Il a besoin de soins. Il souffre comme un enfant qui a mal grandi.
» À sa suite, l'accusé termine sur ces mots : « J'ai conscience de l'acte que j'ai commis sur ma fille. Je regrette énormément. » Condamné à treize ans de réclusion, à un suivi socio-judiciaire de sept ans, il a été déchu de ses droits parentaux.
Placée en famille d'accueil, l'enfant a aujourd'hui vingt-huit mois. Il est encore trop tôt pour savoir si elle gardera des séquelles physiques.
L'assistante sociale confie : « Ce qui nous interroge c'est le devenir de cette enfant, lorsqu'elle posera des questions sur les motifs de son placement. (...) Elle aura besoin d'aide pour se débrouiller avec ça. » • M. C.