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l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 20 avril 2011 08:02
par tisiphoné
Elles pressent l’État de prendre en compte les suppressions de postes prévues à la rentrée.

Fermetures d'écoles, appauvrissement de l'offre de formation : après le secteur public, l'enseignement catholique tire à son tour la sonnette d'alarme, disant vivre une situation "intenable" pour ses deux millions d'élèves, provoquée par les suppressions de postes à la rentrée 2011.
Un "avertissement solennel à l'État"

"La situation est inconcevable", a lancé Eric de Labarre, secrétaire général de l'enseignement catholique, mardi lors d'une conférence de presse à Toulouse organisée en présence de responsables régionaux du secteur. En tenant ce point presse, le premier d'une série prévue en France sur le thème "Quand l'intenable devient impossible", les responsables de l'enseignement catholique privé entendaient lancer un "avertissement solennel à l'État".

Eric de Labarre craint de ne pouvoir assurer la prochaine rentrée dans les écoles privées de certaines académies. Notamment à Toulouse, où 53 postes doivent être supprimés à la rentrée.

Pour autant, l’enseignement catholique "n’est pas dans une contestation radicale", ajoute Eric de Labarre. "Cette politique est probablement nécessaire pour assainir les finances publiques de notre pays mais elle doit être accompagnée de mesures qui permettent d’amortir le choc".
1.500 emplois concernés à la rentrée 2011

Parmi les mesures proposées par l’enseignement catholique, une diminution du volume horaire dans les lycées et les collèges ou un nouveau développement de l’enseignement à distance.

Les établissements privés, représentés par 136.000 enseignants doivent perdre environ 1.500 emplois à la rentrée, ce qui correspond à la participation du secteur aux 16.000 suppressions de postes envisagées dans l'Éducation nationale.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 20 avril 2011 15:43
par Jarod1
Tout le monde se plaint des suppressions de postes mais nous n'avons plus le choix vu l'état des finances.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 24 avril 2011 07:35
par Crapulax
Ah oui?Pourtant quelques millions de dollars pour Tchernobyl,des "aides" de l'Etat soit disant pour le pouvoir d'achat qui ne seront pas financées,la perte sèche des rentrées de l'ISF supprimé,une aide de plusieurs millions à la Tunisie (surement pour se faire pardonner l'absence de la France et surtout le cas MAM),le cout de la guerre en Libye,non faut pas s'inquiéter,avec Sarkozy de la thune il y en a encore pour les plus riches,pour "acheter" des voix en vue de la présidentielle mais pour le reste...........Rien!!!!!!!!!!!


On passe aussi sur le rapport de la cour des Comptes qui ouvertement explique que le non remplacement d'un fonctionnaire sur 2 est un échec total.Par contre pour geler les salaires des fonctionnaires,là y'a meme pas à discuter! :langue11

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 25 avril 2011 17:36
par VERNON
Je suis un défenseur de la laïcité

Ce qui attire mon attention , c'est le pourcentage croissant d'élèves inscrits dans le privé.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 25 avril 2011 18:17
par supprimé 1
VERNON a écrit : Je suis un défenseur de la laïcité

Ce qui attire mon attention , c'est le pourcentage croissant d'élèves inscrits dans le privé.
Vu comment l'état déglingue l'école publique, normal que les gens envoient leurs gosses en école privée ! :?

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 25 avril 2011 19:05
par VERNON
doublon a écrit : Vu comment l'état déglingue l'école publique, normal que les gens envoient leurs gosses en école privée ! :?
J'ai l'impression qu'ils se déglinguent eux-mêmes.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 25 avril 2011 19:43
par Sergent Major
Le privé a toujours eu sa place et je ne pense pas qu'il soit en très nette progression par rapport à mon époque. Je ne regrette pas d'y avoir fait toute ma scolarité, dont une grande partie en internat, avant d'entrer en fac de sciences. L'enseignement y était beaucoup plus adapté et suivi. De nos jours (voir article ci-dessous, il date un peu mais reflète bien la réalité) les familles "bourgeoises" préfèrent mettre leurs gosses dans de grands lycées publics, comme quoi ... :XD:
La revanche de l’école privée

En 1999, sur 100 enfants entrant en 6ème, 25 ont demandé une dérogation qui a été accordée à 13 d’entre eux. Sur les 12 qui n’ont pas réussi à l’obtenir, 8 sont allés dans le privé (statistiques du ministère de l’Education nationale). Ces statistiques sont significatives : l’engouement pour le privé est là. Et ce ne sont pas seulement les plus riches qui veulent le faire, mais de plus en plus, les familles à revenu moyen ou même à bas revenu. Contrairement à un cliché largement répandu, le privé est très diversifié. Avec 5620 écoles (13.8% du primaire), 2904 collèges et lycées (20.5% du secondaire), l’école privée propose de nombreux choix aux enfants et non pas des ghettos pour riches. Il y a 79 établissements avec des classes préparatoires aux grandes écoles mais aussi 529 lycées professionnels et 309 lycées techniques qui ne sont pas fréquentés par des "riches". D’ailleurs, d’après une enquête publiée dans "Le Monde" au mois de juin 2000, les classes bourgeoises préfèrent mettre leurs enfants dans les grands lycées publics qui sont de bons tremplins pour accéder aux classes préparatoires des grandes écoles. Ce sont surtout les milieux moyens et défavorisés qui se tournent vers l’enseignement privé pour essayer de trouver un encadrement adapté pour des enfants dont les parents n’ont pas de quoi payer des cours particuliers. Une étude réalisée par l’Université de Caen (ignorée par le ministère) montre que l’école privée fait mieux réussir …les classes populaires. Les résultats de cette étude ont été confirmés par une recherche réalisée par la même université portant sur les motifs du choix des établissements. Ce qui vient en tête (plus de 66%), pour les familles, c’est la compétence des enseignants, leur disponibilité, et la réussite de l’enfant. Les raisons principales données par les parents tournent donc autour de l’efficacité de l’école ! Paradoxalement, les raisons les moins importantes sont : l’attachement à la laïcité et les motifs religieux. Le choix de l’établissement est en réalité fortement lié à la réussite scolaire et non pas aux motifs idéologiques. Une enquête réalisée par un des syndicats de l’Education nationale montre que seulement 35% des jeunes sortis du lycée public et qui ne poursuivent pas des études dans le supérieur arrivent à trouver un emploi rémunéré. Les autres sont au chômage ou sont promenés de stage en apprentissage et contrat d’insertion qui ne débouchent que très rarement sur un emploi.

Contrairement aux idées reçues, les établissements privés, accusés de ségrégation sociale, sont nombreux dans les zones difficiles, certains ayant même obtenu leur classement en ZEP (Zone d’éducation prioritaire). En septembre 1999, le ministère décide de classer plusieurs établissements privés en ZEP. Il s’agit de trois collèges de Seine-Saint-Denis, sept écoles et collèges de Marseille et une école de Perpignan, tous situés dans des quartiers en difficulté. Alors, comment font ces écoles pour résoudre les problèmes générés par des élèves des milieux difficiles ? Au collège Saint-Mauront de Marseille, 90% des élèves sont musulmans, au lycée professionnel Saint-Joseph du 11ème arrondissement les 300 élèves viennent de milieux pauvres. Il y a des problèmes mais l’établissement privé prend à cœur la recherche des solutions : rencontres fréquentes avec les familles, conseils de discipline sévères, exclusions des élèves perturbateurs, recherche d’apaisement en faisant appel à la religion. Les enseignants s’impliquent beaucoup plus dans leur travail, suivent plus attentivement les élèves et proposent une pédagogie adaptée.
Des profs et des moyens manquent partout, dans le privé, peut-être plus chez les cathos, et le public. L'enseignement doit rester un des principaux objectifs du gouvernement.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 26 avril 2011 15:02
par Fonck1
on file 165 milliards aux entreprises,et on réduit celui de l'enseignement.
je ne parle même pas des aides militaires.
Ou du remboursement et des intérêts de la dette? (1 milliards ! )

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 26 avril 2011 15:17
par Jarod1
Sergent Major a écrit : Le privé a toujours eu sa place et je ne pense pas qu'il soit en très nette progression par rapport à mon époque. Je ne regrette pas d'y avoir fait toute ma scolarité, dont une grande partie en internat, avant d'entrer en fac de sciences. L'enseignement y était beaucoup plus adapté et suivi. De nos jours (voir article ci-dessous, il date un peu mais reflète bien la réalité) les familles "bourgeoises" préfèrent mettre leurs gosses dans de grands lycées publics, comme quoi ... :XD:
La revanche de l’école privée

En 1999, sur 100 enfants entrant en 6ème, 25 ont demandé une dérogation qui a été accordée à 13 d’entre eux. Sur les 12 qui n’ont pas réussi à l’obtenir, 8 sont allés dans le privé (statistiques du ministère de l’Education nationale). Ces statistiques sont significatives : l’engouement pour le privé est là. Et ce ne sont pas seulement les plus riches qui veulent le faire, mais de plus en plus, les familles à revenu moyen ou même à bas revenu. Contrairement à un cliché largement répandu, le privé est très diversifié. Avec 5620 écoles (13.8% du primaire), 2904 collèges et lycées (20.5% du secondaire), l’école privée propose de nombreux choix aux enfants et non pas des ghettos pour riches. Il y a 79 établissements avec des classes préparatoires aux grandes écoles mais aussi 529 lycées professionnels et 309 lycées techniques qui ne sont pas fréquentés par des "riches". D’ailleurs, d’après une enquête publiée dans "Le Monde" au mois de juin 2000, les classes bourgeoises préfèrent mettre leurs enfants dans les grands lycées publics qui sont de bons tremplins pour accéder aux classes préparatoires des grandes écoles. Ce sont surtout les milieux moyens et défavorisés qui se tournent vers l’enseignement privé pour essayer de trouver un encadrement adapté pour des enfants dont les parents n’ont pas de quoi payer des cours particuliers. Une étude réalisée par l’Université de Caen (ignorée par le ministère) montre que l’école privée fait mieux réussir …les classes populaires. Les résultats de cette étude ont été confirmés par une recherche réalisée par la même université portant sur les motifs du choix des établissements. Ce qui vient en tête (plus de 66%), pour les familles, c’est la compétence des enseignants, leur disponibilité, et la réussite de l’enfant. Les raisons principales données par les parents tournent donc autour de l’efficacité de l’école ! Paradoxalement, les raisons les moins importantes sont : l’attachement à la laïcité et les motifs religieux. Le choix de l’établissement est en réalité fortement lié à la réussite scolaire et non pas aux motifs idéologiques. Une enquête réalisée par un des syndicats de l’Education nationale montre que seulement 35% des jeunes sortis du lycée public et qui ne poursuivent pas des études dans le supérieur arrivent à trouver un emploi rémunéré. Les autres sont au chômage ou sont promenés de stage en apprentissage et contrat d’insertion qui ne débouchent que très rarement sur un emploi.

Contrairement aux idées reçues, les établissements privés, accusés de ségrégation sociale, sont nombreux dans les zones difficiles, certains ayant même obtenu leur classement en ZEP (Zone d’éducation prioritaire). En septembre 1999, le ministère décide de classer plusieurs établissements privés en ZEP. Il s’agit de trois collèges de Seine-Saint-Denis, sept écoles et collèges de Marseille et une école de Perpignan, tous situés dans des quartiers en difficulté. Alors, comment font ces écoles pour résoudre les problèmes générés par des élèves des milieux difficiles ? Au collège Saint-Mauront de Marseille, 90% des élèves sont musulmans, au lycée professionnel Saint-Joseph du 11ème arrondissement les 300 élèves viennent de milieux pauvres. Il y a des problèmes mais l’établissement privé prend à cœur la recherche des solutions : rencontres fréquentes avec les familles, conseils de discipline sévères, exclusions des élèves perturbateurs, recherche d’apaisement en faisant appel à la religion. Les enseignants s’impliquent beaucoup plus dans leur travail, suivent plus attentivement les élèves et proposent une pédagogie adaptée.
Des profs et des moyens manquent partout, dans le privé, peut-être plus chez les cathos, et le public. L'enseignement doit rester un des principaux objectifs du gouvernement.
Il se dit quand même de manière récurrente que la France serait plutôt bien lôtie par rapport à certains de ses voisins en matière de moyens, et le problème serait "ailleurs".

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 26 avril 2011 16:08
par Fonck1
Jarod1 a écrit :
Il se dit quand même de manière récurrente que la France serait plutôt bien lôtie par rapport à certains de ses voisins en matière de moyens, et le problème serait "ailleurs".
c'est tout a fait vrai.
mais dans l'administration,on a oublié que "un sou est un sou",d'autant plus quand c'est pas le sien.
mais on ne s'attaque pas a ce genre de problèmes.politiquement parlant,c'est dangereux.

Re: l'enseignement catho souffre d'un manque d'effectif

Posté : 26 avril 2011 16:16
par Jarod1
Fonck1 a écrit : c'est tout a fait vrai.
mais dans l'administration,on a oublié que "un sou est un sou",d'autant plus quand c'est pas le sien.
mais on ne s'attaque pas a ce genre de problèmes.politiquement parlant,c'est dangereux.
S'attaquer à ce genre de problème, c'est responsabiliser les agents, et là, effectivement, c'est "dangereux".