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qui sont ces jeunes adultes qui restent au domicile des parents, on trouve ce phénomène un peu partout dans le monde, d'ailleurs chaque pays y va de ses petites appellations:
bamboccioni en Italie, le pays le plus célèbre en la matière
nesthocker (« pilleurs de nid » ) en Allemagne
neet (not in education, employment or training, c'est-à-dire sans éducation, sans emploi, sans formation) ou kippers (kids in parents'pockets eroding retirement savings, gosses qui piochent dans les poches de leurs parents et grignotent leur épargne retraite) au Royaume-Uni
boomerang au Canada
twixters aux Etats-Unis
Tanguy en France
ou encore parasaito shinguru (« célibataires parasites » ) au Japon

Des jeunes qui ont pas de thunes pour se loger parce qu'il n'y a pas de boulot.

il y a surtout des jeunes qui veulent pas partir,maman leur fait le reste

Tant que je peux profiter je vais pas me gêner

La soupe est bonne?

C'est bien entendu une question de revenus, quand on entre dans la vie active, le revenu est en général assez faible, il y a un temps pour faire un peu de trésorerie avant de se "lancer". Peut-être aussi le fait que les gens fondent parait-il une famille de plus en plus tard, finalementon est aussi bien chez ses parents que seuls, pour beaucoup en tous cas.

Nous sommes les permières générations qui vivont moins bien que nos parents qui ont fait voté pendant un demi siècles de droits qu'ils n'avaient pas les moyens de se payer. Alors, on s'incruste.

http://espaprender.free.fr/spip/spip.php?article2007

En 2009, 1,4 million d’Espagnols entre 20 et 29 ans étaient à la recherche d’un emploi, soit une augmentation de 52 % par rapport à 2008. Désormais, plus de quatre jeunes sur dix pointent au chômage

Les études se prolongent, les jeunes rentrent plus tard dans la vie active, souvent après des mois de recherche d'emploi, aucun loueur ne les accepterait sans de fortes garanties (cdi, ancienneté, salaire 3 ou 4 fois le loyer ...) et même une caution solidaire ce que ne peuvent même plus avancer certains parents eux aussi en difficulté ou avec de maigres revenus. Alors il n'y a de choix que d'attendre une situation plus stable et un petit pécule pour se lancer.

Quelle est , pour ces jeunes , la définition du mot : INDEPENDANCE ?

Elle est de moins en moins accessible aux jeunes. Nous-mêmes sommes parfois dépendants de pas mal de choses, des énergies, des transports, des marchés financiers, immobiliers, de l'emploi, des banques ...

Lorsque j'avais leur âge il y avait longtemps que la société m'avait permis de voler de mes propres ailes en trouvant facilement un job à temps complet et rémunéré convenablement, un logement sans une interminable liste d'attente ...

J'opterais plutôt pour l'idée des études. Aujourd'hui il est dur d'avoir un boulot voir d'y survivre rien qu'en travaillant le week end et le soir. Les études se prolongent donc pour avoir une meilleure situation. De plus, les bourses étudiant sont beaucoup moins délivrés.

VERNON a écrit : Quelle est , pour ces jeunes , la définition du mot : INDEPENDANCE ?

ya dejà pas de boulots pour les chômeurs (enfin les vrais) comment veut tu qu'il y en ai pour les étudiants,afin de l'être?

Fonck1 a écrit : ya dejà pas de boulots pour les chômeurs (enfin les vrais) comment veut tu qu'il y en ai pour les étudiants,afin de l'être?

En ce qui concerne le marché du Travail ; s'il existait une véritable synergie entre le monde enseignant et les entreprises , il y aurait moins de "couacs" : certains secteurs saturés de diplomés et d'autres en manque

Tu peux remarquer que ceux qui acceptent des contrats de qualif obtiennent un travail dans plus de 95 % des cas ; mais , il faut accepter de faire en parallèle études et travail et voir ses vacances scolaires réduites aux jours de congés accordés par l'entreprise.

NB : j'ai été "parrain" d'un contrat de qualif

VERNON a écrit :

En ce qui concerne le marché du Travail ; s'il existait une véritable synergie entre le monde enseignant et les entreprises , il y aurait moins de "couacs" : certains secteurs saturés de diplomés et d'autres en manque

rien a voir entre les secteurs,c'est politique,et ca rame comme d'hab.
heureusement que les écoles avancent avant eux,sinon,ce serait dix fois plus la caca.

Tu peux remarquer que ceux qui acceptent des contrats de qualif obtiennent un travail dans plus de 95 % des cas ; mais , il faut accepter de faire en parallèle études et travail et voir ses vacances scolaires réduites aux jours de congés accordés par l'entreprise.

cette stat a bien changée.
si tu penses que les étudiants sont contre ca,tu te trompes.
mais c'est pas ce que j'avais souligné:ce que j'avais souligné,c'est que certaines personnes chômeuses trouvent pas de boulots parce qu'ils manquent de formation ou ne sont pas recyclées ailleurs.

NB : j'ai été "parrain" d'un contrat de qualif

il y a combien de temps?
en trois ans aujourd'hui,bcp de choses changent.

Avant il y avait le compagnonnage, ce qui pouvait aider à l'insertion dans le monde du travail. On avait des usines ou le niveau de qualification était faible et où on pouvait apprendre le taf sur le tas.

Aujourd'hui, avec la transition en une économie tertiaire, avec une industrie maigre et composée d'emplois à haute qualification, etc... On ne peut plus entrer dans le monde de l'emploi sans compétences au préalable.

Les diplômes universitaires, c'est bien, mais c'est pas non plus un passe-partout magique, au contraire : l'absence de formation en parallèle fait que les étudiants se sentent inutiles, et quand ils postulent pour un job à la hauteur ou moins même du diplôme, la première réflexion c'est "Vous manquez d'expérience" et la réponse immédiate "Sauf que si personne ne me recrute, je n'aurais jamais d'expérience abruti..."

L'absence de confiance de la part des recruteurs et la rigidité du recrutement fait que l'accès à l'emploi en France pour les jeunes est dur dans le milieu universitaire... Ce qui est franchement con, car en ne recrutant pas ces jeunes, l'innovation des techniques et du management en entreprise évolue plus lentement, et rend notre économie moins performante.