Il oblige son fils de 12 ans à s’alcooliser
Posté : 19 mai 2011 12:40
Publié le jeudi 19 mai 2011 à 08H22 Journal l'Union
Accusé d’avoir forcé son fils de 12 ans à boire des alcools forts lors d’un apéritif, le père a comparu devant le tribunal « pour avoir compromis la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant ».
REIMS (Marne). Lors d’un apéro, un Rémois a forcé son fils de 12 ans à s’alcooliser. Sa concubine a également fait boire son propre enfant de 8 ans. Le couple a écopé d’une peine de prison avec sursis.
LES parents boivent, les enfants trinquent… Au sens propre comme au sens figuré dans cette lamentable affaire impliquant un couple de Rémois.
L’homme, 33 ans, déclare n’avoir aucun problème avec l’alcool, même s’il reconnaît boire « cinq à six apéros » tous les week-ends.
Père d’un garçon de douze ans, il s’est mis en ménage au mois de mars 2011 avec la mère de deux enfants de huit et six ans.
Le 15 mars tombe un mardi. Qu’importe, le couple décide de prendre l’apéro. Par le passé, l’homme a déjà initié son fils à l’alcool.
« J’ai goûté de la bière, du whisky, du vin et des tas d’autres choses », dira le gamin aux policiers. A son âge, il sait déjà faire la différence « entre le champagne classique et le champagne rosé ».
« Bois ou je te frappe ! »
Ce soir du 15 mars, le paternel ne se contente plus de faire goûter son fils. « Il l’a forcé à boire pas mal de saké, du cognac, du punch », accuse la concubine. « Bryan* n’a pas aimé le punch. Il se sentait très mal. Son père lui a donné de la vodka orange et lui a dit qu’il avait intérêt à finir son verre avant qu’il ne termine ses deux verres de punch, sinon il allait se prendre une tarte. »
Le demi-frère de 8 ans a confirmé : « Il était vraiment mal. Ça me faisait pleurer de le voir comme ça. » Lui aussi a bu. « Sa mère lui a versé un verre. Elle lui a dit que ça se buvait cul sec », dénonce le concubin. « Il est exact qu’elle l’a fait goûter et tremper ses lèvres », admet l’avocate de la jeune femme, « mais elle ne lui a jamais donné des verres à boire en entier. »
Voir son beau-fils grimacer, être obligé de boire, fait enfin réagir la concubine. Elle s’interpose. Une dispute éclate. L’homme lui donne plusieurs gifles, l’attrape par le cou, l’étrangle et la balance contre un mur. Il l’empêche de prévenir les secours. Elle fuit l’appartement et se réfugie chez les voisins du dessus. La police arrive. Fin de la beuverie.
Scène de ménage à la barre
Le couple formé par les deux prévenus n’a pas duré longtemps puisqu’ils se sont séparés après cette histoire. Aujourd’hui, ils se retrouvent ensemble devant le tribunal correctionnel de Reims pour avoir « compromis la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de leurs enfants ». Le père se voit également reprocher les violences conjugales.
Tout le procès n’est qu’une confrontation entre les ex-conjoints. Ils se déchirent à la barre, s’accusent mutuellement d’avoir servi le premier verre.
La femme est condamnée à quatre mois de prison avec sursis, l’homme à huit mois de prison avec sursis. Elle a pu garder ses deux enfants tandis que le garçon de douze ans a été retiré à son père.
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Prendre que du sursis même pas une amande il faut attendre quoi pour être plus sévère, la mort d'un des enfants. Y en a qui trinque pour moins ça.
Accusé d’avoir forcé son fils de 12 ans à boire des alcools forts lors d’un apéritif, le père a comparu devant le tribunal « pour avoir compromis la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant ».
REIMS (Marne). Lors d’un apéro, un Rémois a forcé son fils de 12 ans à s’alcooliser. Sa concubine a également fait boire son propre enfant de 8 ans. Le couple a écopé d’une peine de prison avec sursis.
LES parents boivent, les enfants trinquent… Au sens propre comme au sens figuré dans cette lamentable affaire impliquant un couple de Rémois.
L’homme, 33 ans, déclare n’avoir aucun problème avec l’alcool, même s’il reconnaît boire « cinq à six apéros » tous les week-ends.
Père d’un garçon de douze ans, il s’est mis en ménage au mois de mars 2011 avec la mère de deux enfants de huit et six ans.
Le 15 mars tombe un mardi. Qu’importe, le couple décide de prendre l’apéro. Par le passé, l’homme a déjà initié son fils à l’alcool.
« J’ai goûté de la bière, du whisky, du vin et des tas d’autres choses », dira le gamin aux policiers. A son âge, il sait déjà faire la différence « entre le champagne classique et le champagne rosé ».
« Bois ou je te frappe ! »
Ce soir du 15 mars, le paternel ne se contente plus de faire goûter son fils. « Il l’a forcé à boire pas mal de saké, du cognac, du punch », accuse la concubine. « Bryan* n’a pas aimé le punch. Il se sentait très mal. Son père lui a donné de la vodka orange et lui a dit qu’il avait intérêt à finir son verre avant qu’il ne termine ses deux verres de punch, sinon il allait se prendre une tarte. »
Le demi-frère de 8 ans a confirmé : « Il était vraiment mal. Ça me faisait pleurer de le voir comme ça. » Lui aussi a bu. « Sa mère lui a versé un verre. Elle lui a dit que ça se buvait cul sec », dénonce le concubin. « Il est exact qu’elle l’a fait goûter et tremper ses lèvres », admet l’avocate de la jeune femme, « mais elle ne lui a jamais donné des verres à boire en entier. »
Voir son beau-fils grimacer, être obligé de boire, fait enfin réagir la concubine. Elle s’interpose. Une dispute éclate. L’homme lui donne plusieurs gifles, l’attrape par le cou, l’étrangle et la balance contre un mur. Il l’empêche de prévenir les secours. Elle fuit l’appartement et se réfugie chez les voisins du dessus. La police arrive. Fin de la beuverie.
Scène de ménage à la barre
Le couple formé par les deux prévenus n’a pas duré longtemps puisqu’ils se sont séparés après cette histoire. Aujourd’hui, ils se retrouvent ensemble devant le tribunal correctionnel de Reims pour avoir « compromis la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de leurs enfants ». Le père se voit également reprocher les violences conjugales.
Tout le procès n’est qu’une confrontation entre les ex-conjoints. Ils se déchirent à la barre, s’accusent mutuellement d’avoir servi le premier verre.
La femme est condamnée à quatre mois de prison avec sursis, l’homme à huit mois de prison avec sursis. Elle a pu garder ses deux enfants tandis que le garçon de douze ans a été retiré à son père.
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Prendre que du sursis même pas une amande il faut attendre quoi pour être plus sévère, la mort d'un des enfants. Y en a qui trinque pour moins ça.