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Les voies du seigneur sont-elles aussi impénétrables que les prisons le sont aux Témoins de Jéhovah? La cour administrative d’appel de Paris doit répondre, lundi, à cette question en examinant le cas de cinq détenus qui se plaignent de ne pouvoir bénéficier de la visite d’un aumônier de leur culte derrière les barreaux.
26 300 euros de dommages

Condamné en 2001 à 20 ans de réclusion pour viol, Jean-Claude Liau - détenu à Muret (Haute-Garonne) - est l’un de ces plaignants. Comme d’autres détenus avant lui, il a gagné son procès en première instance. L’administration pénitentiaire a été condamnée à lui verser 3 000 euros des 26 300 euros de dommages et intérêts qu’il réclamait. « Si la cour d’appel confirme ce jugement, ce serait une première, explique Guy Canonici, président de la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah. Nous voulons surtout que la situation change.» Sauf que, pour l’instant, les témoins de Jéhovah ne sont pas en odeur de sainteté du côté de l’administration pénitentiaire (AP). Plus pour une raison comptable que purement spirituelle d’ailleurs. «Il faudrait qu’il y ait une vraie demande de la part des détenus. Pour l’instant, il n’y en a qu’une vingtaine dans les prisons, confie ainsi une source à l’AP. Nous manquons surtout d’aumôniers musulmans…»
Un avis du Contrôleur des prisons

Si Dieu reconnaît les siens, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ne fait, lui, pas de différence. Ainsi, dans un avis du 24 mars dernier publié au Journal officiel, il a rappelé que l’administration pénitentiaire devait «satisfaire aux exigences de la vie religieuse, morale ou spirituelle» des détenus. Fussent-ils Témoins de Jéhovah! «Nous demandons juste à ce que l’un de nos Anciens puissent leur rendre visite avec une bible, poursuit Guy Canonici. Et pas uniquement au parloir…»
Il recrute dans les cellules voisines

La détention est souvent longue comme un jour sans pain pour les détenus. D’où la volonté, pour certains, de renouer avec une forme de vie spirituelle. Même si ce n’est pas du goût de tout le monde. Notamment au centre de détention du Muret où dort tous les soirs Jean-Claude Liau. «C’est quand même fort de café! s’emporte Laurens Maffre, secrétaire de l’UFAP dans cette prison. Ce détenu n’était pas Témoin de Jéhovah quand il est arrivé ici. Et maintenant, il recrute dans les cellules voisines. Son cas est quand même loin de faire l’unanimité…» C’est à la cour administrative d’appel d’en décider.

tisiphoné a écrit : mais ce ne sont pas plus des sectes ?

Barbapoutre a écrit : Je crois qu'il s'agit d'un mouvement sectaire, ils sont prosélytes, et il me semble que dans leurs prescriptions, ils interdisent les transfusions sanguines .

Il est toutefois regrettable qu'un de leurs membres qui dispose de la liberté de culte ne puisse pas y avoir accès ... mais il ne faudrait pas convertir toute la prison non plus.

tisiphoné a écrit : il sont là à revendiquer leur liberté de culte, alors que c'est plus une secte qu'autre chose.

agone a écrit : C'est vrai que certaines pratiques du cultes des Témoins de Jéhovah sont actuellement observés de très prés, certaines peuvent être
interprété comme des "dérives sectaires".
Pour le moment les témoins de Jéhovah sont reconnu en temps que culte.

Bref je pense que le problème n'est pas la, les prisonniers ont le droit de pratiquer leurs cultes, et ce n'est pas parce qu'ils représentent une minorité dans la population carcérales (par rapport au chrétien ou musulmans) que l'on doit leurs refuser
ce droit

non ?

tisiphoné a écrit : je commence un peu à saturer de toutes ces personnes qui revendiquent comme un du, le droit de pratiquer leur culte, ou autre chose, qu'ils invoquent sans cesse le droit à la dignité en prison, mais mince et le droit des victimes, si ils sont incarcérés c'est qu'ils ont commis un délit, faudrait voir à pas l'oublier
des droits, des droits
ils ont respectés l'intégrité physique de la personne violée?

agone a écrit : Tu pense donc qu'une personne incarcérer ne peux pas être réhabilité et n'a plus le droit au titre d’être humain (je te juge pas hein, ton raisonnement est légitime)

bien sur que si, elle a droit à la sécurité, elle a droit à un accès à la culture, à la formation, toute chose qui sont susceptibles de l'aider dans sa réhabilitation d'homme et sa réinsertion sociale
le prosélytisme n'en fait pas partie, on peut pratiquer son culte en toute intimité

agone a écrit : Sauf que c'est ton avis sur le Culte (je le respecte).
La pratique du culte fait parti intégrante des droit des l'homme, tu n'as pas à décider si on peu pratiquer son culte
en toute intimité. Pour pratiquer beaucoup on besoin de prête, de conseillers etc....

sur le prosélytisme, je suis d'accord

les Témoins de Jéhovah interdits de culte en prison