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La Grèce se retrouve plus que jamais sous pression pour adopter un nouveau plan d'austérité très impopulaire, après la décision de la zone euro de jouer avec le feu en repoussant le déblocage d'argent frais dont le pays en crise a besoin pour éviter la faillite.

Les ministres des Finances de la zone euro réunis à Luxembourg ont conditionné dans la nuit de dimanche à lundi leur prochain versement de fonds mi-juillet à l'adoption par le Parlement grec d'un nouveau train de mesures d'économies et de privatisations, tout en faisant miroiter à Athènes des aides supplémentaires à plus long terme.

"On augmente la pression", a reconnu lundi Didier Reynders (Belgique), c'est "aussi parce qu'il y a des précédents, on a connu des statistiques fausses en Grèce, on a connu beaucoup d'hésitations, je crois qu'il faut être certain que tout le monde va appliquer le plan."

Wolfgang Schäuble (Allemagne) a aussi insisté sur "la responsabilité de la Grèce". "Nous ne laissons pas attendre la Grèce, la Grèce doit elle-même créer les conditions pour que la prochaine tranche (de prêts) soit versée comme prévu".

Le Parlement grec doit se prononcer le 28 juin sur le plan d'austérité, une perspective qui provoque depuis des semaines d'importantes manifestations dans le pays.

Confronté à une fronde au sein de son propre parti et au refus persistant de l'opposition d'accepter l'union nationale, le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou, a dû remanier son gouvernement pour améliorer les chances d'adoption du plan et évoque un référendum pour septembre.

Pour verrouiller sa fragile majorité, il se soumettra dès mardi soir à un vote de confiance du Parlement.

Le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, se dit néanmoins "certain que la Grèce sera capable de prendre les décisions nécessaires, parce que l'autre solution serait pire".

L'autre solution, c'est un défaut de paiement d'Athènes, qui provoquerait de graves turbulences dans le pays lui-même mais aussi au-delà.

Didier Reynders a évoqué lundi le spectre d'un nouveau "Lehman Brothers", la banque américaine dont la faillite mi-septembre 2008 avait provoqué une onde de choc mondiale et déclenché la crise financière.

"Si l'on devait laisser partir un pays vers le défaut, on sait très bien que la contagion serait de même ampleur, et pas seulement comme on le croit dans quelques pays: y compris dans mon pays, au Benelux, en France, en Allemagne, on verrait les conséquences comme on les a vues il y a trois ans", a-t-il averti.

Olli Rehn s'est dit "inquiet d'une contagion" de la crise.

L'euro perdait d'ailleurs du terrain face au dollar lundi matin, le marché sanctionnant l'incertitude sur la Grèce. La plupart des Bourses européennes étaient également en baisse, plombées notamment par les banques qui vont être appelées à contribuer volontairement à de nouvelles aides pour Athènes.

Si elle fait les efforts demandés, la Grèce a la perspective d'obtenir, outre les 12 milliards d'euros de prêts prévus en juillet, un programme supplémentaire sur le long terme d'une centaine de milliards d'euros, qui s'ajouterait aux 110 milliards de l'an passé et dont les grandes lignes devraient être bouclées en juillet.

Certains, dont Elena Salgado (Espagne), disent justement que si les prêts de juillet ne sont toujours pas débloqués, "c'est parce que le FMI souhaite qu'on étudie le deuxième programme" d'abord. Selon une autre source diplomatique, les réticences à délier tout de suite les cordons de la bourse seraient plutôt à chercher chez des pays comme les Pays-Bas ou la Finlande.

©AFP

metanova a écrit : comme tu dis, elle est liberale, ce qui ne devrait pas l'empêcher pas d'être humaniste....
Rocard par exemple celui qui a tenté d'empêcher la fuite des capitaux à l'étranger était libéral en son temps, A l'opposé, Madelin qui rêvait du monde qu'on a aujourd'hui était ultra libéral. Entre les deux il y a une marge: l'un est humaniste, l'autre ultra individualiste et antisocial...
Il y a depuis la création de l'Europe en 2000 un mouvement Droite toute qui a conduit à l'épouvantable catastrophe: Europe desunie qui s'automutile à l'interieur par la concurrence entre ses propres pays et se fait bouffer à l'exterieur par la chine, l'inde, et tous les pays émergents qui ont servi la cupidité de sa triste politique économique du tout pour ma gueule rien pour les autres....

Maintenant les chinois sont passés de petites mains de chaussettes et chemises à premiere puissance économique mondiale grâce aux artisans de notre déclin. Aulieu de délocaliser en chine.... on aurait dû profiter de la main d'oeuvre des pays de l'est, on les aurait fortifiés, et ainsi nous serions en mesure d'imposer notre libéralisme européen au monde.... mais qu'avons nous fait? on a cru les chinois stupides au point de se laisser impressionner par notre arrogance... tu parles....

metanova a écrit : comme tu dis, elle est liberale, ce qui ne devrait pas l'empêcher pas d'être humaniste....
Rocard par exemple celui qui a tenté d'empêcher la fuite des capitaux à l'étranger était libéral en son temps, A l'opposé, Madelin qui rêvait du monde qu'on a aujourd'hui était ultra libéral. Entre les deux il y a une marge: l'un est humaniste, l'autre ultra individualiste et antisocial...
Il y a depuis la création de l'Europe en 2000 un mouvement Droite toute qui a conduit à l'épouvantable catastrophe: Europe desunie qui s'automutile à l'interieur par la concurrence entre ses propres pays et se fait bouffer à l'exterieur par la chine, l'inde, et tous les pays émergents qui ont servi la cupidité de sa triste politique économique du tout pour ma gueule rien pour les autres....
Maintenant les chinois sont passés de petites mains de chaussettes et chemises à premiere puissance économique mondiale grâce aux artisans de notre déclin. Aulieu de délocaliser en chine.... on aurait dû profiter de la main d'oeuvre des pays de l'est, on les aurait fortifiés, et ainsi nous serions en mesure d'imposer notre libéralisme européen au monde.... mais qu'avons nous fait? on a cru les chinois stupides au point de se laisser impressionner par notre arrogance... tu parles....

Jarod1 a écrit :

Si un mouvement "droite toute" c'est de la rigueur budgétaire consistant à ne pas dépenser l'argent qu'on a pas, je signe tout de suite, d'ailleurs, j'ai déjà signé.

Fonck1 a écrit : vu l'état de la dette française en 4 ans,tu devrais porter plainte pour contrat falsifié

Jarod1 a écrit :
Sur les causes, nos avis diffèrent, mais s'il s'agit de dire que je ne trouve pas la France actuelle assez libérale, c'est un euphémisme.

NSC a écrit : Le grece s'est foutue elle meme dans cette merde pour quatres raisons principales
1- mensonge passee sur l'importance de sa dette.
2- corruption importante a tous les niveaux
3- tros grand nombre de fonctionnaires.
4- Manque total de rigueur sur la collecte des impots.
L'europe ou le FMI n'est nullement responsable de cette situation, il est donc tout a fait normal que des garanties soient demander pour la poursuite du plan d'aide car sur ces quatres points les résultats sont pour l'instant très insatisfaisant.

GEORGES a écrit : 1-Adresse toi aux experts US de Goldman Sachs qui ont été de bons conseils dans cette magouille.
2-Mise en place par le FMI et l'OMC, lobbying ou la valse des valises tu connais, pour l'obtention de marchés de l'énrgie par exemple.
3-C'est sur dès qu'un pays va mal c'est la faute des fonctionnaires depuis 30 ans c'est la seule chose mise en avant pour libéraliser l'économie.
4-Chez nous c'est pas mieux, les riches payent très peu et se sont les classes moyennes qui trinquent jusqu'à quand ???

Fonck1 a écrit : avec tout ca,tu fais que démontrer que les grecs sont des cons qui se sont fait avoir.

Rananen a écrit :
parce ce que tu crois qu on est moins con que les grecs ...
l Europe entière est au bords du gouffre ruiné par les marché financier ...

Fonck1 a écrit : il n'a pas complètement tort sur ce point.
mais on est pas au point de grecs quand même.