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Une Tunisienne, mariée à une Français et mère de deux enfants à la nationalité française, n’arrive pas à obtenir sa naturalisation, révèle Le Parisien ce lundi. La mère de famille, en France depuis 2002, tente depuis 2007 d’obtenir le premier sésame. Il lui a été une première fois refusé en 2009 car elle ne parlait pas assez bien Français.

Après avoir pris des cours pendant deux ans, cette femme de 43 ans effectue de nouvelles démarches. Mais nouveau rejet pour un motif pour le moins inédit: ses ressources financières viennent, «pour l’essentiel, de prestations sociales», écrit le journal, citant le sous-préfet de Meaux, en Seine-et-Marne. Cette Tunisienne touche en effet 119 euros par mois au titre des prestations sociales et vit grâce aux revenus de son époux.
Un motif «abusif»

Pour son avocate, Me Samia Maktouf, ce motif «ne s’appuie sur aucun texte de loi» et est «abusif». Le sous-préfet, lui, a fait valoir l’obligation d’«assimilation» pour obtenir la nationalité française. Or, cette assimilation «se mesure également par la justification d’une insertion professionnelle accomplie», dit-il. Or, note-t-il: la femme n’a jamais travaillé, elle n’a pas effectué de démarche en ce sens et alors que ses enfants vont à l’école, «elle ne vit que de prestations sociales».

«Ma mère est femme au foyer, comme des milliers de Françaises. En quoi est-ce un mal?», demande logiquement le fils de cette femme.

Me Samia Maktouf a décidé de déposer un recours gracieux auprès du ministère de l’Intérieur. Et s’il n’aboutit pas, alors elle pourrait aller devant le tribunal adminsitratif.

Le 10 juin dernier, un refus de nationalité à un Algérien avait déjà fait polémique: cet homme avait «une conception dégradante» du rôle de la femme, avait justifié le cabinet de Claude Guéant.

dinosaure a écrit : C'est vrai qu'une mère de famille qui vit grâce aux revenus de son époux c'est une grande première.
Ces salopards vendraient leur mère pour gratter les voix du FHaine.

Fonck1 a écrit : il me semble assez naturel que quand on veuille accéder a un pays et y vivre,il faille parler sa langue.

Il lui a été une première fois refusé en 2009 car elle ne parlait pas assez bien Français.

Fonck1 a écrit : ben c'est dans le texte:
je roujerais que si elle vient en france pour vivre des prestations sociales,franchement....ca devrait être interdit 10 ans.

tisiphoné a écrit : mais depuis elle parle français, c'est parce qu'elle ne travaille pas, comme plein de françaises d'ailleurs

ses ressources financières viennent, «pour l’essentiel, de prestations sociales»,

Fonck1 a écrit : il semblerait qu'elle vive plus des prestations sociales que du salaire de son mari:

elle ne rentre donc pas dans le cadre des lois fixées sur l'immigration.
il me semble bien que la france s'est calquée sur l'europe et pour pouvoir immigrer aujourd'hui il faut avoir un travail,subvenir a ses besoins,et sa famille.
il semble que ce ne soit pas le cas.

Fonck1 a écrit : elle ne vis pas,puisque elle touche plus de prestations sociales que ses revenus.

Patrick_NL a écrit : Cette Tunisienne touche en effet 119 euros par mois au titre des prestations sociales et vit grâce aux revenus de son époux.
Il ne faut pas lire trop vite.

Fonck1 a écrit : l'administration se planterait t-elle alors,ou il manque un 1 devant le 119?