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En arrivant samedi à Notre-Dame-des-Landes, où il a retrouvé Eva Joly à 3 jours de la fin de la primaire EELV, Nicolas Hulot a reçu un seau d'épluchures sur la tête. "Ce type d'écologie sectaire n'est pas celle que je veux représenter", a-t-il commenté.
Il a d'abord rassuré : ce n'est "pas très grave". Puis a lancé : "Ce type d'écologie-là, très radicale, sectaire, n'est pas l'écologie que je veux représenter". A son arrivée à Notre-Dame-des-Landes, où était organisé un rassemblement anti-aéroport auquel tous les participants du conseil fédéral d'EELV devaient participer, l'ex animateur télé a reçu samedi un seau d'épluchures sur la tête, renversé par un jeune militant anti-aéroport pour dénoncer "l'écologie spectacle". "Ah bah celui là... ça va m'enlever beaucoup de regrets !", a commenté Nicolas Hulot. Référence au fait qu'il a peu de chance de remporter mardi le second tour de la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, la victoire d'Eva Joly paraissant quasiment assurée.A trois jours de cette échéance cruciale, les deux candidats ont d'ailleurs plaidé l'unité. Si l'ancienne magistrate de 67 ans a d'ores et déjà tendu la main à son adversaire pour qu'il intègre son équipe de campagne, Nicolas Hulot semblait vouloir la refuser, les échanges de la primaire l'ayant laissé amer. Mais "vu l'enjeu qu'on a, à un moment où à un autre, les petites irritations, les problèmes de susceptibilités, il faut les mettre de côté, ça vaut pour moi comme pour les autres", a-t-il souligné samedi, interrogé sur les éventuelles séquelles de la campagne. "Tout le reste, ce qui peut être inhérent à la primaire, les mots des uns ou des autres, ils sont déjà dans les oubliettes", a-t-il ajouté, avant d'acceuillir Eva Joly en l'embrassant devant photographes et caméras.

Union, union, union...

Même discours de la part de Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe-Ecologie Les Verts, et d'Eva Joly. "Nous sommes tous porteurs de ce désir de transformation de notre pays en écologie politique, cela ne peut se réaliser qu'unis", a d'abord affirmé Eva Joly en marge d'un conseil fédéral du mouvement écologiste à Nantes, avant de se rendre sur le site du futur aéroport. La candidate a estimé que le débat "était resté dans les limites" en ajoutant qu'"en politique, lorsqu'il y a un choix à faire, il est normal que chacun marque son territoire". "On a le devoir de travailler ensemble et de dépasser des moments qui ont pu être compliqués pour les uns et pour les autres", a pour sa part considéré Cécile Duflot. "Tout le monde doit travailler collectif", a-t-elle insisté, assurant avoir "une confiance très grande en Nicolas Hulot sur ses capacités à être au service et dans le cadre d'un objectif collectif".

Message entendu ? Avant ses déclarations de samedi, Nicolas Hulot avait déclaré cette semaine qu'il accompagnerait "la dynamique", mais s'était dit "pas convaincu qu'Eva Joly ait très envie de travailler avec un ancien animateur de télé, un représentant des multinationales et un suppôt de la droite", tel qu'Eva Joly l'a déjà décrit.
Plus de 3.000 personnes contre l'aéroport Grand Ouest

Si le projet d'aéroport est soutenu par les collectivités locales socialistes (régions Pays de la Loire et Bretagne, conseil général de Loire-Atlantique, les métropoles de Nantes et Rennes), il suscite l'opposition d'agriculteurs, des militants écologistes et des anarchistes. Environ 3.000 personnes selon la gendarmerie, 6.000 selon les organisateurs, se sont au total réunies samedi sur le site du futur aéroport Grand Ouest de Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes, pour s'opposer à ce projet. Le Modem et la presque totalité des mouvances de gauche non socialiste ont participé à un meeting d'opposition au projet samedi après-midi : Europe-Ecologie Les Verts dont mais aussi parti de Gauche, gauche unitaire, Parti communiste français de Vendée, Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et Alternatifs.

Au fond du village, un stand de restauration végétalienne était baptisé "Fuckushuaïa", jeu de mot visant l'émission emblématique de Nicolas Hulot. Une caricature du député-maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, l'un des principaux soutiens de l'aéroport, le représentait chevauchant une machine éléphant volante (devenu un symbole de Nantes), survolant le projet de l'aéroport. D'autres stands appelaient à l'occupation du site, 1.600 hectares de "Zone d'aménagement différé" (ZAD), réservé au projet d'aéroport prévu pour ouvrir en 2017.

dinosaure a écrit : "Les Verts" c'est une secte et ils ont choisi une candidate qui leur ressemble.
Avec beaucoup de chance elle fera 3%. Bon débarras.

tisiphoné a écrit : faut pas dire ça, Duflot aurait été excellente.

tisiphoné a écrit : faut pas dire ça, Duflot aurait été excellente.

dinosaure a écrit : Beaucoup trop intelligente pour être choisi par ces hezbollah verts.
Après la déroute aux présidentielles elle sera en position de faire le ménage.

tisiphoné a écrit : je suis d'accord.
vivement que la relève prenne les rênes.

NSC a écrit : réaction courantes d'un militant de gauche qu'il soit socialiste, communiste, écologique, centriste ou anarchique. Le mot d'ordre commun dans ces parties est "intolérance".

NSC a écrit : réaction courantes d'un militant de gauche qu'il soit socialiste, communiste, écologique, centriste ou anarchique. Le mot d'ordre commun dans ces parties est "intolérance".

dinosaure a écrit : "Les Verts" c'est une secte et ils ont choisi une candidate qui leur ressemble.
Avec beaucoup de chance elle fera 3%. Bon débarras.

Fonck1 a écrit : tu veux que la relève prenne la reine?