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Rome, correspondant - Après la Grèce, l'Italie ? Les spéculateurs se sont donné rendez-vous, lundi 11 juillet, à la Bourse de Milan qui, à 12h30, accusait une baisse de 3,38 %. Alors que le Parlement doit discuter à partir de mardi d'un plan d'austérité de 47 milliards d'euros (réduction des dépenses de santé, gels de l'embauche et du salaire des fonctionnaires, allongement de la durée de cotisation pour les retraites) pour parvenir à l'équilibre budgétaire en 2014, les marchés ne semblent pas vouloir y croire.

Lundi, la chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé M. Berlusconi afin que ce plan de rigueur soit adopté au plus vite. L'opposition de gauche et du centre a promis d'être "constructive" au cours du débat.

Les plus visées sont les valeurs boursières, en première ligne en cas de contagion de la crise de la dette à la péninsule. La banque Intesa Sanpaolo lâchait notamment 5,56 % à 1,562 euro, la banque Mediolanum 4,56 % à 2,888 euros, Banca Popolare di Milano 3,78 % à 1,475 euros, l'assureur Generali 3,30 % à 13,20 euros et la banque UniCredit 2,11 % à 1,206 euro. Le groupe agroalimentaire Parmalat, récemment racheté par le français Lactalis, cédait 4,87 % à 2,382 euros et le groupe automobile Fiat 4,42 % à 6,925 euros.

Crise de la dette : après la Grèce, les Etats-Unis ?
le 11 juillet 2011 à 08h30 , mis à jour le 11 juillet 2011 à 10h51

La nouvelle patronne du FMI, Christine Lagarde, ne veut pas imaginer "une seconde que les Etats-Unis fassent défaut". Reste que la dette américaine est devenue un sujet de préoccupation majeur pour Obama, qui veut s'en servir pour arracher un accord avec les républicains sur des hausses d'impôts.

tisiphoné a écrit : les italiens s'en sortiront toujours mieux que les français, depuis longtemps ils cumulent travail déclaré et job au noir

dinosaure a écrit : Ce qui est très précisément le genre de connerie qui a amené la Grèce au bord de la faillite.

dinosaure a écrit : Je parlais de la fraude fiscale élevée au rang d'un art.

Les valeurs des institutions financières -banques et assurance -ont étéparmi les plus malmenées. A Paris, BNP Paribas a chuté de 6,8 %, Crédit Agricole SA de 7,7 % et Société Générale de 5,7 %. Axa plonge de 6,6 %. Les banques françaises ont une exposition significative à la dette italienne : elle s'élevait à 392,5 milliards de dollars à fin 2010 (contre 57 milliards d'exposition à la Grèce), selon les chiffres de la Banque des règlements internationaux (BRI), dans son rapport publié en juin.

L'Italie est endettée à hauteur de 120 % du PIB, sa dette atteint 1.800 milliards d'euros, ce qui représente six fois celle de la Grèce. Fin mai, l'agence de notation Standard & Poor's a ramené de « stable » à « négative » la perspective de sa note sur la dette italienne (A + pour celle à long terme, correspondant à la catégorie investissement de qualité moyenne supérieure).

doublon a écrit :
En d'autres termes, on se fait lentement mais sûrement bouffer. Un moment donné, ce sera à nous de passer à la casserole. On ne fait que gagner du temps, en croisant les doigts que ça soit moins méchant.

Fonck1 a écrit : on continue a s'endetter a mort.
enfin sarkozy continue de nous endetter a mort.

je vois deux solutions : on va au bout,les chinois rachètent tout,ce sera la guerre.

la deuxième: on vire sarkozy,on se mets au boulot,on laisse pas filer nos finances et productions,on surveille ou va le fric et qu'il ne sorte plus enrichir les autres pays, on arrête de faire la guerre a travers le monde,et on met l'administration au boulot.
avec un peu de chance,on s'en sortira.
la france se suffit a elle même,elle a tout.
pas besoin des autres.

doublon a écrit :

ENORME MENSONGE CA ! C'est entièrement faux : pas de pétrole, pas d'uranium, plus de charbon, de l'eau de plus en plus rare, etc... Tu fumes la moquette toi. Tu prônes la démondialisation sans même avoir une idée des dangers que cela implique... C'est exactement le genre de processus qu'il faut éviter, car c'est exactement ce qui s'est produit dans les années 30 !

doublon a écrit : La démondialisation revient à dire "Nous devons nationaliser les économies", avec notamment le retour aux monnaies nationales (ce qui en Europe provoquera une inflation galopante dans les pays les plus sensibles dont le notre, provoquant pauvreté de masse et explosion des dettes souveraines). Aussi, quelle industrie mettra le pays en route ? Airbus, avec la moitié des avions fabriqués en Allemagne et au R-U ? Renault qui a délocalisé ? PSA idem ? Notre économie est au 3/4 tertiaire, donc même en mettant tout les chômeurs dans des usines, il est impossible d'avoir une production auto-suffisante pour assurer la plupart des biens de consommation courants.

La démondialisation se base principalement sur la mise en place de Taxes douanières, modulées selon le coût écologique et social des marchandises, et la reterritorialisation de la production.

Je ne suis pas comme les néo-conservateurs ou anarcho-libéraux. Mais il est évident que se refermer sur soi maintenant, c'est renforcer la crise actuelle, qui mutera en crise politique, car les peuples deviendront colérique de l'absence de régulation ou de la destruction d'un système qui voit à peine le jour. Aucune idéologie réactionnaire dans l'Histoire n'a fonctionné ! Aucune ! Toutes les idéologies réactionnaires ont provoquées des désastres humains inimaginables !