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L'Assurance maladie et les syndicats de médecins ont signé un accord généralisant, notamment, les primes à la performance. Le Dr Christian Jeambrun, Président du Syndicat des Médecins Libéraux (SML), a participé aux négociations. Il se dit satisfait du résultat.
Pensez-vous que ce nouveau protocole soit nécessaire ?

Le paiement à l'acte commence à être un mode de rémunération qui s'épuise. C'est un phénomène sociétal. Les générations ont changé, les méthodes de diagnostic et les moyens de traitement ont changé. On ne peut pas continuer à utiliser un système qui a plus de 50 ans...

Revenons sur ce concept de « mieux traiter le patient ». Cela veut-il dire qu'il existe, aujourd'hui, un défaut de soin ?

Non. Nous parlons ici de travailler de façon différente. Se fixer des objectifs et essayer de les atteindre, cela permet de s'améliorer. Par exemple, l'environnement du cabinet médical. Les plages horaires, l'offre de télétransmission... Plein d'éléments peuvent être optimisés. Diminuer le délai pour obtenir un rendez-vous, avoir de vraies salles d'attente, simplifier les papiers d'arrêts de travail... On peut toujours faire mieux.

Et concernant les génériques et les examens ?

Il faut se poser certaines questions. Est-ce que je peux améliorer mes prescriptions en matière économique ? Se donner des objectifs permet d'entrer dans un jeu de réflexion de meilleure efficience. Est-ce que dans ma clientèle, je n'ai pas telle ou telle personne susceptible d'être concernée par un programme de dépistage ou de vaccination ? Les médecins ont souvent la tête dans le guidon, les malades s'enchaînent dans le cabinet. En se fixant des objectifs en début d'année, nous pensons à diriger les patients sur un dépistage, alors qu'en temps normal, nous ne l'aurions pas forcément fait. C'est vraiment de la prévention.

Ce nouvel accord conventionnel représente donc un grand changement ?

En France, nous n'avons pas cette habitude de santé publique. Nous sommes en retard par rapport à d'autres. Il va falloir que le pays modifie sa façon de penser vis-à-vis de la maladie. Les médecins doivent être des acteurs, doivent être partie prenante. On nous le propose, c'est bien ! C'est un challenge intéressant. Ce nouveau mode d'exercice, c'est un pari... Et j'espère que nous allons le gagner !

Fonck1 a écrit : je me demande comment vont faire ceux qui font plus de 25 clients par jour pour être plus performants,vont ils prendre les clients en groupe de trois?

NSC a écrit : En attendant la secu gaspille sont pognon, notre pognon pour rembourser une operation de changement de sexe effectuee en Suisse. 23000 euros.
http://fr.news.yahoo.com/changement-sex ... w--;_ylv=3

Fonck1 a écrit : flute alors,et sarkozy le sauveur du monde tout entier a rien fait,même pas réclamé le pognon? ca alors,je suis surpris... :roll:
putains de haut fonctionnaires,bossent encore moins que les fonctionnaires eux même

NSC a écrit :
De la saloperie de magistrat gauchiste

Fonck1 a écrit : je me demande comment vont faire ceux qui font plus de 25 clients par jour pour être plus performants,vont ils prendre les clients en groupe de trois?

scorpion3917 a écrit : Moi, je connais un acupuncteur qui en prend 7 en même temps. C'est pas une plaisanterie. Il dispose de 7 box . Une vraie usine à piquer.

NSC a écrit : oui c'est la loi, et je le regrette, surtout quand je pense a ce que je suis rembourse pour les lunettes de mon gamin, j'ai les moyens ca va mais je pemse a ceux qui ne les ont pas, etre oblige de payer soit meme des centaines d'euros pendant qu'un encule se fait pousser une bite aux frais de la secu.

agone a écrit : Je comprend tous à fait ta réaction, je me permets d'apporter quelques explications en quand qu'agent de sécurité sociale.
-Concernant les remboursements des lunettes et dentaires, ses soins sont considérer aux yeux du code de la Sécurité Sociale
comme des soins de luxe ( comprendre par la , pas vitaux) c'est complètement ridicule , il faudrait changer les choses.
- Concernant la phalloplastie (création d'un pénis), c'est un acte qui est rembourser par la sécurité sociale dans des cas bien précis, comme les prothèses mammaires . Cancer, maladie spécifique .... . Ici la sécurité sociale avait refuser le remboursement estimant que l'on ne rentrait pas dans les critères. Le tribunal en a décider autrement en invoquant le remboursement de l'acte prévu dans la nomenclature mais en excluant les critères particuliers (cancer, etc..) , et c'est dangereux car cela fait jurisprudence. Pourquoi ? les prothèses mammaires ne sont pas rembourser dans le cadre de la chirurgie esthétique (90% des cas) , nous les remboursons dans le cas d'un cancer ou d'une maladie spécifique , la avec ce jugement ....... c'est la porte ouverte à n'importe quoi !!!!