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Historiquement, les sommets européens ont toujours été le théâtre d’âpres négociations. Celui d’hier, pourtant crucial pour l’avenir de la zone euro, n’aura pas échappé à la règle. A 21 heures, après sept heures de discussions, les 17 États membres de la zone euro sont parvenus à un accord sur un nouveau plan d’aide à la Grèce.

Son montant :158Mds€. Une somme dont les États européens apporteront les deux tiers. Comment ? Il a été décidé, lors du sommet d’hier, de renforcer les pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière(FESF). Créé l’an dernier, ce fonds, doté d’une capacité de 440Mds€, lève de l’argent sur les marchés, avec la garantie des États européens, avant de le reprêter ensuite à des pays en difficulté. La déclaration finale des chefs d’Etat d’hier soir prévoit que le FESF, qualifié par Nicolas Sarkozy « d’amorce de fonds monétaire européen», va accorder des prêts à des taux très bas (3,5 % à 4 %) et sur des périodes allant de 15 à 30 ans. Soit des délais deux à quatre fois plus longs que ceux accordés récemment par le FESF à l’Irlande et au Portugal (ces deux pays vont également bénéficier d’une baisse des taux d’intérêt qu’ils doivent payer). Athènes pourra ainsi emprunter de l’argent à bon marché et à très long terme.

Des prêts à plus long terme

La philosophie de ce nouveau plan, « basé sur la soutenabilité de la dette grecque » a rappelé Nicolas Sarkozy, est donc l’inverse de celle retenue pour le premier plan, où des prêts avaient été accordés à Athènes, mais à court terme. Le pays, qui sera encore en récession cette année, va donc disposer d’un délai suffisamment long pour relancer son économie et assainir ses comptes publics. Le Fonds monétaire international (FMI), que dirige l’ancienne ministre des Finances Christine Lagarde, continuera également «à jouer son rôle»en Grèce, a confié cette dernière. En mai 2010, le FMI a accordé un prêt de 30 Mds€ à Athènes, dont 12,5 Mds restent à verser d’ici à 2013. Les banques— c’était une condition sine qua non posée par la chancelière allemande, Angela Merkel — vont elles aussi mettre la main à la poche. Le montant de leur contribution ? Près de 50Mds€, dont 37Mds€ viendront d’une « contribution volontaire » des établissements financiers, à qui Athènes doit aujourd’hui de l’argent. Les banques se sont engagées, a précisé Nicolas Sarkozy, à diminuer elles aussi les taux d’intérêt qu’elles font payer au gouvernement grec. Ces taux « seront en moyenne de 4,5 % sur trente ans », a ajouté le chef de l’Etat, selon qui cet effort permettra à la Grèce « de réduire sa dette de 12 % de son PIB ». 12,6 autres Mds€ proviendront également des banques, via les rachats de la dette grecque sur les marchés. Cette aide exceptionnelle à la Grèce, très attendue par les marchés (les bourses ont toutes fini dans le verthier), n’en sera pas moins exceptionnelle. « Ce que nous faisons pour la Grèce, nous ne le ferons pour aucun autre pays de la zone euro », a déclaré Nicolas Sarkozy, faisant allusion à l’effort financier des banques. Dernier engagement, et pas des moindres, pris hier : un renforcement de la gouvernance de la zone euro. Un premier pas, sans doute, vers un gouvernement économique européen, qui aurait peut-être empêché les atermoiements observés jusqu’ici en Europe. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont fait savoir qu’ils feraient des propositions «avant la fin de l’été».

La Maison-Blanche a déclaré hier n’avoir « pas de progrès à annoncer » dans les négociations pour relever le plafond de la dette américaine, après des informations de presse affirmant qu’un accord était proche entre Obama et ses adversaires républicains.

Fonck1 a écrit : Quelle connerie.
on va encore payer pour ces incapables de politiques et ces magouilleurs de financiers.
lamentable.

en plus,les grecs sont pas cons,avec l'europe,ils se tirent ailleurs!
J'ai récemment vu un reportage que les grec qui se tirent de leur pays parce qu'il n'y a plus de travail,et surtout qu'ils vont payer pendant 25 ans!

personne a tapé sur ceux qui ont pris le pognon!

LA-MEN-TABLE!

je pense que tout cela a pour but de déstabiliser tous les pays européens.....et provoquer la guerre qui se profile a travers le monde.

mais si ya des idiots qui pensent que dépenser ce fric que l'on a pas parce que l'on ne produit pas assez va nous sauver,ils se plantent,on en reparlera dans quelques mois....

NSC a écrit :
Je dois avouer que tes posts me font sourire de plus en plus et égayent mes journée. Je n'ait que rarement vu un personne aussi négative et pour être sincère en disant que je pense que c'est ton humour. Mais attention, a force de te complaire dans ce genre d'humour tu vas finir par penser que c'est une réalité.

Oh bien sur ce que tu dis est basé sur une réalité, oui l'ensemble des Grecques on profite d'un système faible, corruption non paiement des impôts, suremploi dans l'administration et j'en passe, et s'ils payent pendant 25 ans c'est tout simplement par ce que depuis des décennies ils oubliaient de payer.

Si les autres pays Européens payent (en particulier la France et l'Allemagne) les banques vont aussi devoir en payer une partie mais c'est surtout pour éviter qu'eux même ne se retrouve pas dans la situation des grecques dans un futur qui aurait pu être très proche.

allez Fonck, faut pas toujours faire la gueule, faut aussi savoir voir les bons cotés des choses.

Fonck1 a écrit : ces bandes d'abrutis se servent de l'europe comme une carte révolving,avec les résultats qu'on connait.
on est en train d’appauvrir les européens parce qu'on emprunte,et que l'on ne peut rembourser quelque chose que l'on ne gagne pas.
ca me rappelle des temps obscurs......on appauvrit les peuples,le reste,c'est pas joli a voir.

agone a écrit : Je pense que NSC parle Finance, pour lui le fait de coller des rustines à une économie bancale et qui suffit à relancer les rouages (pour quelques temps) est satisfaisant. Aucune autre solution, n'est envisageable sauf à détruire le système économique dans lequel il est gagnant et qui semble le satisfaire .
Contrairement à Fonck qui retient plus la détresse humaine derrière tous cela, la chute d'un système (comme déjà vécu) qui risque bien de nous mener vers une guerre ou un appauvrissement de la population totale (sauf quelques privilegiés qui auront profiter du systeme)

Je suis totalement d'accord avec tous ce qui dit Fonck. On va droit dans le mur...

NSC a écrit : Mais concrètement vous auriez propose quoi, car la critique c'est facile, mais élever le débat a des proposition realistes serait bien mieux mais je sais que c'est parfois difficile.

agone a écrit : Pour ma part , j'avoue ne pas avoir de solution concrète. A part casser ce système et faire payer les responsables de la crise, mais d'un autre coté est ce que cela serai juste ?????? Des fois je me prend à rêver que des groupe comme total redistribue ne serais ce qu'un 1 an de leurs bénéfices à chaque être humain. Cela ressouderai pas mal de problème de l’économie mondiale. Je sais c'est complètement utopique , délirant.
Mais dans le système que nous subissons actuellement je ne vois pas de solution miracle et toi ?

Jarod1 a écrit : Même si je trouve que les échanges Fonck / NCS manquent cruellement de courtoisie, ce qui n'est effectivement pas le sujet, je trouve que cette gabégie de ponction des contribuables européens pour combler le trou grec m'inquiète profondément quand on sait que ce pays en est encore au Moyen-Age en terme de gestion des finances publiques.

Les attraits de l'Europe et de l'euro, dont j'ai d''ailleurs toujours plus que douté, vont devenir de plus en plus difficile à défendre.

Si un pays est très dans la merde, l'austérité imposée place sa population dans une situation pré-révolutionnaire.

Et si un pays est juste un peu moins dans la merde, comme le nôtre, ça coute très cher en pure perte.

Après, je ne dispose pas des compétences techniques pour déterminer quelles seraient les conséquences d'un "abandon" de la Grèce.

Mais j'ai l'impression d'un particulier surendetté qui fait des crédits pour payer ses crédits, une sorte de cavalerie interminable parce que sans issue.

tisiphoné a écrit : je crois qu'à un moment faut savoir dire stop, on ne peut pas donner de vain espoir à la Grèce et mettre en péril constant l'équilibre précaire de la communauté européenne
La Grèce n'a pas la capacité de suivre.