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Jean-François Mancel souhaite que la presse soit encadrée par un conseil national de déontologie. Une idée, qui n'a rencontré que peu de soutiens au sein même de l'UMP.

C'est une proposition de loi qui est tombée durant l'été et qui est presque passée inaperçue. Le député UMP de l'Oise, Jean-François Mancel souhaite "instituer un conseil national de déontologie journalistique", chargé de rédiger et de faire respecter une charte.

Comme le rappelle Le Monde, cette idée n'est pas nouvelle et avait déjà été préconisée dans le "livre vert" rédigé après les Etats généraux de la presse en janvier 2009 mais n'avait pas abouti faute d'un accord entre tous les acteurs.

Pour justifier le retour de cette proposition, Jean-François Mancel explique que "les exemples ne manquent pas pour illustrer les excès auxquels certains journalistes peuvent succomber." Ce proche d'Eric Woerth précise ainsi que "les atteintes au secret de l'instruction, à la dignité et à la vie privée ont connu une certaine recrudescence ces dernières années".

La composition du conseil pose problème

Le problème concerne la composition du conseil national de déontologie dont un tiers des membres sont issus de la société civile, lesquels seront choisis par un comité spécial, lui-même désigné par décret gouvernemental. Sur son blog, le journaliste Olivier Da Lage explique donc que dans la pratique, "les représentants de la société civile seront donc choisis par le pouvoir."

Contacté par LEXPRESS.fr, le premier secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) Alain Girard estime que "cette proposition de loi ne tombe pas par hasard, il y a un réflexe d'autoprotection de la classe politique après les affaires Woerth et Lagarde".

Mais pour l'instant, nous sommes encore loin d'une mise sous tutelle de la presse. Aucun parlementaire n'a encore cosigné le texte déposé par Jean-François Mancel.

NSC a écrit : Les médecins on bien un conseil, pourquoi pas les journalistes??? quand on vois le nombre de connerie qu'ils raconte quotidiennement, qui parfois npeuvent faire des degat voir detruire la vie d'une personne, il serait bien qu'un conseil de surveillance garde un oeil de la meme facon que cela se fait pour les medecins.

doublon a écrit : Oui, pourquoi pas à ce compte là nationaliser la presse tant qu'à faire !

Ça se voit que vous connaissez pas la presse anglo-saxonne, nettement plus performante en matière de ragots et de scoop incisifs ! Alors critiquer notre propre presse ainsi, c'est se foutre de la gueule du monde. Vous avez peur des infos qu'on peut trouver dans les placards peut-être ? Autant brider au max ce qu'ils peuvent dire ? :roll:

doublon a écrit : Oui, pourquoi pas à ce compte là nationaliser la presse tant qu'à faire !

Ça se voit que vous connaissez pas la presse anglo-saxonne, nettement plus performante en matière de ragots et de scoop incisifs ! Alors critiquer notre propre presse ainsi, c'est se foutre de la gueule du monde. Vous avez peur des infos qu'on peut trouver dans les placards peut-être ? Autant brider au max ce qu'ils peuvent dire ? :roll:

NSC a écrit : Ce conseil n'a pas besoin d’être sous le contrôle de l’état, mais avec a sa tête des personnes élus par la profession qui seront les garants de la déontologie journalistique, Un contrôle des journalistes par des journalistes.

Il ne s'agit pas de brider l'info, mais de s'assurer que celle ci soit pertinente et fondée, qu'elle ne repose plus sur des supputations ou autre théorie non prouvées

doublon a écrit :
C'est ce que je disais : une info standardisée, bien contrôlée par les pouvoirs économique et indirectement politique ! Ça devient inquiétant de penser ce genre de conneries et de défendre avec ardeur la démocratie dans le même temps... :roll:

NSC a écrit : La démocratie est basée sur la transparence, et pourtant le travail le moins transparent est bien celui de journaliste. Actuellement une rédaction n'a de compte a rendre a personne, ce sont des pouvoirs des plus obscures.
Et une fois encore , pour moi il ne s'agirait pas d'un contrôle par des pouvoir politique ou économique mais un contrôle par les journalistes eux même

doublon a écrit :

Sauf que vous le voulez ou non, les pouvoirs économiques détiennent les journaux, tant télévisuels que radiophonique ou écrite ! :roll: Renseignez vous. Donc, même si c'est de jolies paroles, ce n'est pas la réalité !!! Et puis la transparence, ce serait que justement les journalistes puissent faire leur travail sans interférences, à savoir relever des informations qu'un pouvoir quelconque tente tant bien que mal à cacher (et par pouvoir, j'entend autant la Justice que le législatif, l'exécutif ou économique !). Hors ce comité aura l'effet inverse... C'est unique dans une démocratie ce genre de truc !

Comme disait Dino, à ce rythme là, on sera derrière le Belarus !

NSC a écrit : Si comme tu dis les journaux et autres médias sont déjà détenus par le pouvoir économique, qu'est ce que changerai de ce point de vue un conseil des journalistes??
Le manque de transparence du monde journalistique peut aussi montrer des trucs pas très jolies comme cette affaire News of the world. Alors oui que les journalistes fassent leur travail en toute indépendance et sans interférence mais je trouve qu'il faut aussi les forcer a avoir une déontologie, et que pour contrôler cela un conseil est peut être une bonne chose. Quand on sait que libe a pour principal actionnaire un De Rotchild (homme de droite), on se sent rassure quand a l’indépendance des rédactions, donc dire que le pouvoir economique detiens les journaux, c'est vrai mais il ne détiens pas forcement les rédactions. Ton argument est un peu faible.