Rananen a écrit : mourir pour des idée , des valeurs oui mais pour une patrie non je voie pas l intérêt ...
doit on considérée les nazi qui sont mort pour l Allemagne en 40 ou les français qui sont mort pour tentez de maintenir la colonisation comme des héros ? pour ma part je répond non !
Attention aux raccourcis faciles avec notre recul sur l'Histoire...
Dans les années 30, la Wermacht n'est pas constituée que de nazis (qui sont dans les SS), c'est simplement l'armée de l'Allemagne qui se trouvait, par le hasard des urnes, dirigée par un nazi... Un peu comme une victoire de Marine Le Pen en 2012 ne fera de tous les soldats français des frontistes...
Par la suite, dans des temps qui sont devenus troubles, ce brave soldat, qui n'épousait pas forcément les thèses nazies, devait faire un choix : tout abandonner par conviction, et perdre son emploi, ne plus pouvoir nourrir sa famille, être traqué comme déserteur, ou se résigner à faire son métier du mieux possible (ou en tirant un peu au flanc peut-être)...
Sincèrement, dans son cas, comment aurais-tu agi ?
On peut lancer la même réflexion pour les colons français, qui dans le contexte de l'époque étaient nourris aux "bienfaits de la colonisation sur les peuplades indigènes"...
Pour tous ces cas, et cela vaut aussi pour l'Afghanistan et la Libye, je rejoindrai ce qui a été dit : la faute n'est pas au soldat sur le terrain qui fait son métier de militaire, mais du décideur qui l'a envoyé là.
Enfin, pour en revenir au sujet, je crois que cette idée de sacrifice pour la Nation ne peut se révéler qu'en certaines circonstances. Ceux qui ont fait une guerre ou ont vécu une période troublée ne voient pas le drapeau de la même façon qu'un français contemporain vivant dans un milieu pacifié.
Combien d'entre vous enlèvent leur chapeau et se lèvent à l'écoute de la Marseillaise ou devant un drapeau tricolore ? Et si vous regardez bien, combien des anciens de la Seconde Guerre Mondiale le font ??