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François Hollande est redevenu en septembre la personnalité politique préférée des Français, avec 54% de bonnes opinions, dans le baromètre mensuel Ipsos à paraître jeudi dans Le Point.

Avec ce score, le même qu'en août, le favori des sondages pour la primaire socialiste passe devant Christine Lagarde (51%, -4 points) et Bertrand Delanoë (49%, -5).

François Hollande se hisse aussi en tête du palmarès établi par les sympathisants du PS (80% de jugements favorables, +11 points), ce qui ne lui était encore jamais arrivé. Il y devance d'un point Martine Aubry (79%, +4 points), stable sur l'ensemble de l'échantillon (47%).

La médiatisation de la primaire du PS profite également aux autres candidats, relève Ipsos. Manuel Valls (35%) gagne 4 points et Arnaud Montebourg (32%) 6 points. Il s'agit de leurs meilleurs scores depuis leur entrée dans ce baromètre en mai 2007. Ils devancent Ségolène Royal, dont la popularité (31%) est inchangée par rapport à août. Jean-Michel Baylet gagne 3 points (14%).

Tous les ministres sont chute libre

"A part la cote du chef de l’État qui se maintient grâce au succès de son déplacement en Libye, la popularité de presque tous les membres du gouvernement et des principaux responsables de la majorité est en baisse", souligne l'étude. "En première ligne lors de l'annonce des mesures anti-déficit", François Fillon perd ainsi 3 points avec 44% d'avis favorables.

Les plus fortes baisses sont Nathalie Kosciusko-Morizet (32%) et Roselyne Bachelot (26%); toutes deux chutent de 7 points.

Parmi les autres personnalités, François Bayrou gagne 2 points à 38% tandis que Jean-Louis Borloo en perd 4 (47%) et Dominique de Villepin 1 (32%). Eva Joly (30%) recule de 3 points. Jean-Luc Mélenchon (25%) est inchangé.

Quant à Marine Le Pen (29%), elle gagne 4 points.

Jarod1 a écrit : Toujours la même réflexion, la sympathie est une chose, le vote en est une autre.

Hollande est un homme intelligent, parfois drôle, courtois, finalement assez consensuel.

Sergent Major a écrit : Je crois au contraire qu'il a pris de l'assurance, parait moins mou (il en avait besoin), a un discours clair, cohérent, lucide, réaliste, est courtois, mesuré, posé, a un charisme et une empathie bien supérieure à celles de bon nombre de candidats, bref un type qui parait sain et qui inspire confiance. Sans être le candidat idéal, il se détache ainsi des autres. Les français ont je pense perçu cela.

Mais a-t-il la carrure d'un président et surtout cette bonne opinion des français va-t-elle se concrétiser dans les urnes ?

Jarod1 a écrit :
A l'exception peut-être de Chirac en 1995, les derniers présidents choisis par les français ne brillaient pas forcément par leur "sympathie".

Sergent Major a écrit : Oui. Mais cette élection est cruciale, bien plus que les précédentes. Les français ne vont plus se fier uniquement aux discours prometteurs et aux talents de communicateurs des candidats. Ils vont s'intéresser au fond et à la crédibilité des personnes et de leurs idées. Ils viennent d'être échaudés par un Sarko qui n'a pas fédéré les français et, malgré ses promesses de campagne et son hyperactivité, n'a pas réussi grand chose.

Jarod1 a écrit : Je pense surtout qu'en ces temps difficiles et dans leur traditionnelle besoin d'un Roi, les français voudront un "costaud".

Et malgré l'antipathie indiscutable qu'il engendre chez un nombre incalculable de Français, Sarkozy n'est pas à leurs yeux dénué de cette qualité.

La bonhommie de Hollande pourrait être considéré comme une faiblesse dans un monde sans pitié.

Bon, certains diront que je me raccroche à ce qu'il me reste !

Jarod1 a écrit : Et bien disons que je pense le contraire, ils veulent un dur.

Jarod1 a écrit : Et bien disons que je pense le contraire, ils veulent un dur.

tisiphoné a écrit : Hollande n'arrive pas à cristalliser une aura alliant compétence et stature, c'est un fait !

NSC a écrit : Et c'est ce veulent qu'aujourd'hui les français, un president commandé par la rue.

Jarod1 a écrit : Et bien disons que je pense le contraire, ils veulent un dur.