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Standard and Poor's (S&P) a annoncé lundi soir 19 septembre avoir abaissé d'un cran la notation de l'Italie, en raison des faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi. La note de la dette à long terme a été abaissée de A+ à A et la note à court-terme de A-1+ à A-1, a indiqué l'agence de notation dans un communiqué. La perspective de ces notes est "négative", ce qui signifie que l'agence d'évaluation financière envisage encore de les abaisser.

Aux yeux de l'agence, l'Italie reste dans la catégorie des émetteurs obligataires solides mais susceptibles d'être affectés par des changements de la situation économique. Standard and Poor's est la première agence à dégrader la note de l'Italie qui n'avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, contrairement à celle des autres pays fragiles de la zone euro. Le marché s'attendait plutôt à ce que se soit l'agence Moody's qui la première déclasse l'Italie. Cette dernière avait dit vendredi qu'elle achèverait en octobre l'examen de la note de crédit italienne en vue d'un possible abaissement, évoquant un contexte économique difficile. "C'est une mauvaise nouvelle de plus, a commenté Stephen Roberts, économiste chez Nomura à Sydney. Elle ne fait que s'ajouter au risque de contagion sur la Grèce et encourage la course aux valeurs sûres." L'Italie est depuis trois mois dans le viseur des marchés, et seule la Banque centrale européenne (BCE), qui a acquis des emprunts italiens, a évité que les taux d'intérêt réclamés échappent à tout contrôle.

Stick a écrit : Mais à quoi jouent-ils ?
Si leur but est de flinguer l'économie mondiale, leur action est parfaite.

En théorie, leur rôle est de constater un état de fait et l'évolution de la santé des uns et des autres.
Thermomètre, en somme.

Sauf qu'un thermomètre ne doit pas avoir d'influence sur la température, or à chaque fois qu'ils "constatent" que telle économie va moins bien, ils baissent sa note, ce qui l'affaiblit encore plus.

Ils sont insidieusement passés du statut d'observateur à orientateur.

Stick a écrit : Mais à quoi jouent-ils ?
Si leur but est de flinguer l'économie mondiale, leur action est parfaite.

En théorie, leur rôle est de constater un état de fait et l'évolution de la santé des uns et des autres.
Thermomètre, en somme.

Sauf qu'un thermomètre ne doit pas avoir d'influence sur la température, or à chaque fois qu'ils "constatent" que telle économie va moins bien, ils baissent sa note, ce qui l'affaiblit encore plus.

Ils sont insidieusement passés du statut d'observateur à orientateur.

Stick a écrit : Je pense qu'en situation de crise, un Etat qui a le soutien d'Etat (ou groupes d'Etats tel que l'UE) ne devrait pas être déclassé.

Crapulax a écrit : 2008 n'a servi à rien,les banques et autres investisseurs spéculent sur les dettes des pays,ce sera sans fin cette histoire,effet de domino.

NSC a écrit : Mais non, ne te paye pas une dépression pour ca, la zone euro va s'en sortir je n'ai aucune inquiétude sur ce point. Ce n'est pas la première crise grave que l’Europe traverse, elle s'en est toujours bien sortie. t’inquiète pas le capitalisme a de beau jour devant lui.

Fonck1 a écrit : quand est ce qu'une seule fois l’Europe a la monnaie unique a t-elle eu similaire crise?
jamais.

NSC a écrit :
Je ne te parle pas uniquement de l'europe a la monnaie unique , mais sur ce bdernier sicle, il y a eu au moins trois grande crise économique 18,29,44 et ou les pays européens se foutaient sur la gueule. Si tu n'appelle pas ca des crise majeur.

Fonck1 a écrit : elles n'étaient pas similaires.
elles ont finis par de superbes guerres,dont tout le monde se rappelle la façon de s'en sortir....
je rajouterais que la guerre de 39/45 est un découlement de 33.

quelles belles années il nous reste a vivre....dachau,ou verdin?

NSC a écrit :
Et c'est justement pour éviter ces guerres que l'union européenne c'est faite. et les crise n'ont pas besoin d’être de même origine pour être comparées, ce qui compte c'est le résultat, un retour a la prospérité.