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Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 11:59
par tisiphoné
Le président russe Dmitri Medvedev a proposé, samedi, son Premier ministre et ex-chef de l'État, Vladimir Poutine, comme candidat à la présidentielle de mars 2012, lors d'un congrès de Russie unie, parti au pouvoir.

"Je pense qu'il serait bon que le congrès soutienne la candidature du chef du parti, Vladimir Poutine, au poste de président du pays", a déclaré Dmitri Medvedev, qui avait succédé à Vladimir Poutine en 2008, ce dernier ne pouvant se présenter pour un troisième mandat consécutif.
ils peuvent alterner indéfiniment si on les écoute
quel pays !!!!

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 12:02
par Fonck1
truc de fou.
les russes pourraient peut etre penser a se les bouger un peu?

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 12:15
par gemmill
Fonck1 a écrit : truc de fou.
les russes pourraient peut etre penser a se les bouger un peu?
poutine a pour lui d'avoir apporté la stabilité et d'avoir écarté les mafieux ; et puis la république francaise des affaires taiwan & karachi est bien mal placée pour faire la lecon.

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 12:28
par supprimé 1
tisiphoné a écrit : ils peuvent alterner indéfiniment si on les écoute
quel pays !!!!
AHAH ! Prévisible à souhait... :XD: :XD: :XD:

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 19:13
par Steph
D' ou l ' expression : jouer a la roulette russe :-)

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 23:22
par papirenard
J'ai vu un reportage sur çà ce soir au 20h de France2 et devinez qui Poutine choisira comme premier ministre?
Medvedev! Sachant maintenant que la constitution a été modifiée Poutine pourra rester au pouvoir jusqu'en 2024!
Magnifique!

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 24 septembre 2011 23:24
par bister
ça change quoi à la démocratie.. Poutine n'est pas encore vieux

en Russie il y a un partie unique et puis un parti unique

au USA ils y a deux partis uniques et, le renseignement

http://www.youtube.com/watch?v=HPS6_XTyU40

heu.. xiouze mi

http://www.dailymotion.com/video/xiavig ... -2_animals

Re: Medvedev suggère que Poutine soit le prochain président

Posté : 25 septembre 2011 09:58
par Rananen
mince moi qui croyait que tout les problèmes de liberté et de démocratie venait du communisme .... ;) ;)

La Russie accueille sans remous le retour de Poutine au Krem

Posté : 25 septembre 2011 10:49
par tisiphoné
La Russie a accueilli dimanche sans remous l'annonce du retour au Kremlin en 2012 de son homme fort, le Premier ministre Vladimir Poutine, même si certains responsables ont exprimé leur désaccord avec sa décision d'échanger son poste avec le président, Dmitri Medvedev.
Une manifestation d'opposants est certes prévue à 10H00 GMT dans le centre de la capitale, Moscou, mais elle ne devrait pas attirer les foules, l'opposition n'ayant que peu de moyens de se faire entendre et étant donné la forte popularité de Vladimir Poutine.

Ce dernier a annoncé samedi son intention de redevenir président après le scrutin de mars 2012. Il a également précisé qu'il laisserait alors la tête du gouvernement à M. Medvedev, l'homme qu'il avait désigné en 2008 pour lui succéder au Kremlin, faute de pouvoir se représenter pour un troisième mandat consécutif.
L'homme fort de la Russie pourra théoriquement, suite à une réforme constitutionnelle prolongeant le mandat présidentiel de quatre à six ans, rester à la présidence jusqu'en 2024.
Si cette décision ne transforme pas le paysage politique, M. Poutine étant toujours resté le personnage central du régime, certains hauts responsables ont tout de même exprimé leur désaccord avec ce scénario, en particulier le ministre des Finances, Alexeï Koudrine, apôtre du contrôle des dépenses et figure respectée des investisseurs étrangers.
"Je ne me vois pas dans un nouveau gouvernement. Personne ne m'a d'ailleurs proposé quoique ce soit. Je pense que les différends que j'ai, ne me permettront pas d'en faire partie", a dit le ministre, cité par les agences russes depuis Washington où il participe à une réunion du G20.
M. Koudrine, qui dirige le ministère des Finances depuis 2000 et l'élection au Kremlin de M. Poutine, a expliqué "refuser inconditionnellement" de servir dans un gouvernement dirigé par M. Medvedev car il s'oppose à une hausse des dépenses budgétaires.
"Cela va créer des risques supplémentaires pour le budget et l'économie. Cela veut dire qu'on ne pourra pas réduire nos déficits", a-t-il dit, relevant que dans un tel contexte, la Russie sera encore plus dépendante de ses exportations d'hydrocarbures, dont les revenus nourrissent l'économie.
A l'inverse, le conseiller économique de M. Medvedev, Arkadi Dvorkovitch a lui exprimé sa déception samedi face au retour annoncé de Vladimir Poutine.
"Il n'y a aucune raison de se réjouir", a-t-il écrit sur son compte Twitter. Face à une telle nouvelle c'est "le bon moment de zapper pour regarder une chaîne sportive", a encore jugé M. Dvorkovitch.
Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov a lui souligné tard samedi que "si une personne est en désaccord avec les choix stratégiques du tandem, elle devra quitter l'équipe".
Dmitri Medvedev, un juriste de 46 ans, a cultivé durant son mandat l'image d'un homme moderne, féru de nouvelles technologies, une position censée trancher avec celle de Vladimir Poutine, un ancien officier du KGB de 58 ans.
Mais le président russe n'est en réalité jamais sorti de l'ombre de son mentor, à qui il doit toute sa carrière.
Les analystes russes s'accordent ainsi pour dire que le retour de M. Poutine ne vient que confirmer qu'il n'avait jamais lâché le gouvernail et qu'aucun grand changement de politique n'est à attendre.

"Tout allait en ce sens, même s'il restait la possibilité de se livrer à diverses spéculations (...) Et les Etats-Unis et l'Union européenne se concentrent depuis longtemps sur Poutine", a ainsi dit Alekseï Malachenko, du centre d'analyse Carnegie à Moscou, cité par le journal en ligne gazeta.ru
"L'expérience des dernières années montre que Poutine et Medvedev ont mené une politique coordonnée, sans frictions, sans différences d'opinion réelles dans le domaine socio-économique. Peu importe qui fait quoi, le résultat sera le même", juge Vladimir Tikhomirov, économiste au groupe financier russe Otkritie, selon gazeta.ru.