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Le député Vert Noël Mamère, a accusé, mardi 27 septembre, des responsables de droite d'avoir du "sang sur les mains" après l'attentat de Karachi. Le Premier ministre François Fillon a vivement réagi, se disant "scandalisé" par ces propos.

Lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Noël Mamère a interpellé François Fillon sur le dossier Karachi, qu'il a qualifié d'"affaire d'Etat". Il a dénoncé les "pressions exercées par (le) gouvernement pour mieux dissimuler une guerre de clans aux conséquences tragiques"
"Un certain nombre de nos responsables politiques ont sans doute du sang sur les mains", a même accusé l'élu écologiste, réclamant la levée du secret défense sur la totalité des documents et l'audition de "tous les protagonistes dans cette affaire, y compris le président de la République".

"Le gouvernement est attaché à ce que toute la vérité soit faite dans cette procédure", lui a répondu le ministre de la Justice Michel Mercier. Il a rappelé que son rôle était de "respecter l'institution judiciaire (et de) faire en sorte que les juges, dans leur office, aient leurs libertés et leurs responsabilités". "Et c'est ce que j'ai fait, sur mon honneur, c'est ce que j'ai fait !" a insisté le garde des Sceaux.

Répondant plus tard à une question du président du groupe PS à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault, François Fillon a réagi aux propos de Noël Mamère. Il s'est dit "scandalisé" par "ces amalgames émanant d'un élu de la République qui ose accuser des membres de la majorité et du gouvernement d'avoir du sang sur les mains".

Une "faute morale"

"Mais de quel droit, M. Mamère, vous pouvez faire le lien entre l'attentat de Karachi et le financement d'une campagne électorale présidentielle qui a eu lieu neuf ans avant ?!", s'est emporté le Premier ministre. "Rien ne vous permet de lancer ces accusations !". "Hier, la gauche se drapait dans la présomption d'innocence pour protéger Dominique Strauss-Kahn. Aujourd'hui, vous la foulez aux pieds", a contre-attaqué François Fillon, sous les applaudissements nourris de la majorité.

Il s'est dit "inquiet de voir notre démocratie traversée par ce climat de suspicion permanent où l'on s'accuse sans preuve, où l'on insinue, où l'on spécule, où l'on fait circuler de faux documents". "C'est un climat qui mine nos institutions", a-t-il mis en garde.

Le Premier ministre a ensuite interpellé le chef de file des députés socialistes : "M. Ayrault, en vous faisant les complices de ceux qui n'ont pas d'autre objectif que de déstabiliser la République, vous ne commettez pas seulement une faute politique, vous commettez une faute morale"..

Jarod1 a écrit : Bien entendu, Monsieur SARKOZY a lui-même donné ordonne de faire sauter la bombe, je crois même qu'il l'a faite sautée lui-même.

Fonck1 a écrit : non,mais tout ce que l'on fait dans la vie,au sommet de la tête de l'état,peut avoir une incidence de la vie de ses semblables.
peut on parler de responsabilités?

Jarod1 a écrit : Bien évidemment, la responsabilité individuelle n'a qu'à plus exister, ce sera de la faute au Président quelqu'il soit, c'est tellement simple.

Jarod1 a écrit : Bien évidemment, la responsabilité individuelle n'a qu'à plus exister, ce sera de la faute au Président quelqu'il soit, c'est tellement simple.

Fonck1 a écrit : en l’occurrence,il me semble que les actions qui ont été perpétrées l'on été semble il encore suite a une action des gens élus par le peuple français,donc responsables de leurs actions.

il s'agit d'actions collectives dans ce cas là,pas individuelles.

Jarod1 a écrit : Donc, Chirac en mettant fin à ces prétendues commissions, si j'ai bien compris illicites, versées au profit de militaires pakistanais et donc aux rétrocommissions versées au profit de Balladur, si j'ai bien compris, tout aussi illicites, serait un criminel.

Ouais, ça se défend.

Fonck1 a écrit : ainsi que ceux qui y ont participé.
je ne les condamne pas pour meurtre,mais pour détournement de fonds,prises illégales d’intérêts ayant entrainé la mort de citoyens français.
ca me parait assez honnête.

Jarod1 a écrit : D'après la théorie à la mode, c'est à cause de l'arrêt de ces faits de corruptions que l'attentat a été commis. J'en déduis donc qu'il aurait fallu que ces prétendus agissements illégaux se perpétuent. Là encore, ça se défend.

Jarod1 a écrit : D'après la théorie à la mode, c'est à cause de l'arrêt de ces faits de corruptions que l'attentat a été commis. J'en déduis donc qu'il aurait fallu que ces prétendus agissements illégaux se perpétuent. Là encore, ça se défend.

Fonck1 a écrit : il me semble quand même que l'on est responsable de ses actes,le fait d'avoir des actions malhonnêtes,ayant entrainées la mort in fine,ça se défends devant un tribunal non?

Fonck1 a écrit : non,mais tout ce que l'on fait dans la vie,au sommet de la tête de l'état,peut avoir une incidence de la vie de ses semblables.
peut on parler de responsabilités?