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Après la publication, jeudi, d’une enquête à charge sur l’affaire Zahia, le clan Ribéry riposte. Par l’intermédiaire de ses avocats, le joueur de l’équipe de France attaque la maison d’édition pour une question de droit à l’image. Avant de se pencher sur le contenu du livre, révélant notamment les éléments de la procédure d’instruction, Me Hélène Plumet, avocate du cabinet Brusa, explique la stratégie de son client.

Confirmez-vous que vous attaquez les auteurs du livre paru jeudi sur l’affaire Zahia?

Non, nous envisageons d’attaquer la maison d’édition pour cet ouvrage dont la couverture représente la photo de M. Ribéry pour laquelle il n’a pas donné son autorisation. C’est une question de droit à l’image.

N’y avait-il pas d’autres motifs pour attaquer cette publication?

Pour l’instant, non. Sur le contenu, on est réservés puisqu’on n’a pas eu le livre. En revanche, les extraits qui sont passés dans France Soir, il y a encore des photos pour lesquelles Ribéry n’a pas donné son autorisation. Et, en plus des extraits, de la procédure d’instruction. Donc ces passages pourraient revêtir la qualification pénale de «recel d’information provenant du secret de l’instruction».

Savez-vous comment les auteurs se sont procuré ces documents?

Je ne le sais pas. Mais chaque personne qui les utilise est susceptible d’être reconnue coupable de recel. C’est une violation du secret de l’instruction.

Comment Franck Ribéry a-t-il réagi à la révélation des détails sur ses soirées passées en compagnie d’escort-girls?

Il est extrêmement choqué, étonné aussi parce qu’il ne comprend pas comment il peut y avoir autant de choses dites sans fondement. Il conteste le contenu aussi, bien sûr.



En attaquant sur la forme plutôt que sur le fond, vous attaquez-vous au vrai problème de cette publication?

M. Ribéry a des droits qu’il faut respecter. Le droit à l’image, le droit au respect de sa vie privée, le droit à son honneur. Ce n’est pas une manière désespérée de tenter de faire interdire le livre. Le livre ne peut pas être publié avec une photo de lui qui n’a pas été autorisée. Donc si le livre n’est pas publié, ça ne sert à rien de remuer le reste. Lui, il commence par son image.

Si la photo avait changé, il n’y aurait pas eu de problème?

S’il n’y avait pas eu de photo, il n’y aurait pas eu cette question-là. Après, il y aurait eu la question du livre.

Et donc sur le contenu, que conteste-t-il?

Je ne peux pas vous répondre, parce qu’on n’a pas le livre et les extraits de France Soir sont essentiellement des reproductions de dépositions. Si jamais ça fait partie de l’instruction, ça ne doit pas paraître.

Pouvez-vous aussi attaquer pour diffamation?

On va voir ça avec M. Ribéry, attentivement.

Jarod1 a écrit : 2 réflexions :

- peut-on parler d'image s'agisssant d'une tronche pareille ?
- était-il aussi choqué lorsqu'il se faisait astiquer le poireau ?

Jarod1 a écrit : 2 réflexions :

1- peut-on parler d'image s'agisssant d'une tronche pareille ?
2- était-il aussi choqué lorsqu'il se faisait astiquer le poireau ?

peut-on parler d'image s'agisssant d'une tronche pareille ?

Jarod1 a écrit : 2 réflexions :

- peut-on parler d'image s'agisssant d'une tronche pareille ?
- était-il aussi choqué lorsqu'il se faisait astiquer le poireau ?

Patrick_NL a écrit : Le TGI de Paris, statuant en référé, a débouté Franck Ribéry de sa demande d'interdiction du livre La face cachée de Franck Ribéry. Le joueur du Bayern de Munich a été condamné à verser 3 000 euros aux Éditions du moment au titre des frais de justice.