éducation physique : le point noir
Posté : 04 octobre 2011 15:50
Aujourd'hui, le Snep-FSU, le syndicat des professeurs d'éducation physique, a révélé que seuls 15 % des établissements connaissaient une situation "normale" dans l'enseignement du sport et n'avaient pas besoin de recourir aux heures supplémentaires, remplaçants et précaires.
Le Snep-FSU a présenté les résultats d'une "enquête flash de rentrée" portant sur plus de 1.600 réponses d'établissements. "C'est une opération-vérité qui confirme tout ce que l'on craignait à la suite des suppressions de moyens", a dit Serge Chabrol, secrétaire général.
Natation : son enseignement en pâtit
"Les dégradations portaient jusque-là surtout sur des suppressions d'options, d'expériences et de dédoublements de classe", a-t-il dit. Mais l'enquête montre que "l'alourdissement des effectifs" est cité par 55 % des établissements comme "facteur d'aggravation des conditions d'étude des élèves et de travail des enseignants", avec des conséquences en matière de sécurité.
Autre constat : la natation n'est plus enseignée dans "plus de 20 % des établissements" et "38 % des établissements" ne mettent pas en place des groupes à effectifs réduits pour l'enseigner.
Selon l'enquête, seuls 15 % des établissements sont en "situation normale" et ne recourent pas aux heures supplémentaires, remplaçants et précaires.