Le "9-3" débarque ? / Enquête sur l'incroyable rumeur
Posté : 06 octobre 2011 12:28
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Benoist Apparu, secrétaire d’État au Logement, affirme n’avoir jamais organisé un tel déplacement de population. Deux bailleurs sociaux ont mené des investigations internes qui indiquent que la demande de logement reste stable. Un troisième n’a pas entendu parler de cette affaire. Une rumeur d’autant plus désagréable qu’elle semble liée à de la xénophobie.
S'indigner contre la rumeur...
Depuis le début de l'année, une rumeur évoque l'arrivée massive à Châlons de nouveaux arrivants en provenance du 93.
Selon cette rumeur plurielle et aux multiples visages ils seraient entre 20 et 400, d'origine étrangère en général et africaine en particulier, tous en situation irrégulière.
Toujours selon le bruit populaire, Châlons et/ou son agglo aurait accepté de les accueillir pour deux raisons. Une, pour aider le gouvernement à faire face aux problèmes de logements que rencontreraient l'île de France en général et le département de la Seine-Saint-Denis en particulier. Et deux, pour faire grossir les chiffres démographiques de la population châlonnaise avec tout ce que cela induit comme aides de l'Etat et image d'une ville d'accueil et qui gagne. On parle de millions d'euros distribués aux bailleurs sociaux dans le cadre de cette opération.
Cette arrivée massive aurait été coordonnée par le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu, avec l'aide de la préfecture. Ces rumeurs ont également été relayées par divers représentants d'associations de Châlons et la Cac.
Nous avons enquêté. Faux, tout est faux, archi faux. Nous ne nous sommes pas contentés de la seule voix du secrétaire d'Etat pour faire claquer le bec à cette rumeur. Nous avons interrogé ceux qui sont au premier plan : les bailleurs sociaux.
Au final, nous avons fait le constat : il y a des rumeurs plus navrantes que d'autres !
Celle qui nous préoccupe est trempée dans le fiel de l'intolérance. Car, quand bien même. Quand bien même Châlons aurait à enregistrer l'arrivée, - de leur plein gré s'entend - de nouveaux « Champenoirs », puisque, in fine, c'est donc bien la couleur de peau qui semble gêner, nous dirions : et alors ?
Et quand bien même la rumeur publique dirait à l'étranger, parodiant Victor Hugo, « Va-t-en, nous avons peur », demanderions-nous alors aux indignés de bonne volonté de s'élever contre elle.
Et s'il ne devait en rester que quelques-uns, nous serions de ceux-là !
Journal l'union.
Que ferait nos politiciens pour du fric.
S'indigner contre la rumeur...
Depuis le début de l'année, une rumeur évoque l'arrivée massive à Châlons de nouveaux arrivants en provenance du 93.
Selon cette rumeur plurielle et aux multiples visages ils seraient entre 20 et 400, d'origine étrangère en général et africaine en particulier, tous en situation irrégulière.
Toujours selon le bruit populaire, Châlons et/ou son agglo aurait accepté de les accueillir pour deux raisons. Une, pour aider le gouvernement à faire face aux problèmes de logements que rencontreraient l'île de France en général et le département de la Seine-Saint-Denis en particulier. Et deux, pour faire grossir les chiffres démographiques de la population châlonnaise avec tout ce que cela induit comme aides de l'Etat et image d'une ville d'accueil et qui gagne. On parle de millions d'euros distribués aux bailleurs sociaux dans le cadre de cette opération.
Cette arrivée massive aurait été coordonnée par le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu, avec l'aide de la préfecture. Ces rumeurs ont également été relayées par divers représentants d'associations de Châlons et la Cac.
Nous avons enquêté. Faux, tout est faux, archi faux. Nous ne nous sommes pas contentés de la seule voix du secrétaire d'Etat pour faire claquer le bec à cette rumeur. Nous avons interrogé ceux qui sont au premier plan : les bailleurs sociaux.
Au final, nous avons fait le constat : il y a des rumeurs plus navrantes que d'autres !
Celle qui nous préoccupe est trempée dans le fiel de l'intolérance. Car, quand bien même. Quand bien même Châlons aurait à enregistrer l'arrivée, - de leur plein gré s'entend - de nouveaux « Champenoirs », puisque, in fine, c'est donc bien la couleur de peau qui semble gêner, nous dirions : et alors ?
Et quand bien même la rumeur publique dirait à l'étranger, parodiant Victor Hugo, « Va-t-en, nous avons peur », demanderions-nous alors aux indignés de bonne volonté de s'élever contre elle.
Et s'il ne devait en rester que quelques-uns, nous serions de ceux-là !
Journal l'union.
Que ferait nos politiciens pour du fric.