Emeutes à Mayotte !
Posté : 06 octobre 2011 12:45
A peine devenu le 101e département français le 31 mars 2011, l’île de Mayotte est confrontée, depuis plus d’une semaine, à une situation alarmante sur fond de revendications sociales. Profitant d’un inquiétant silence médiatique de la presse nationale sur cette situation, le gouvernement Sarkozy tente d’étouffer l’affaire. Le ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a une nouvelle fois lancé un appel au calme et a exhorté chacun à faire preuve de responsabilité, sans avancer de propositions pour sortir de la crise.
« Le droit de manifester ne doit pas être détourné au travers de débordements et de violences inacceptables », a-t-elle affirmé dans un communiqué au moment où quelques 300 et 600 Mahorais prenaient d’assaut les rues de Mamoudzou. « Beaucoup de barrages, beaucoup de blocages, mais aussi des débordements et dérapages en différents points de l’île », rapporte La Lettre de Malango. « Ce sont surtout des jeunes qui bloquent les rues notamment à Chirongui, au carrefour de Dapani, à Malamani, à Koungou ou à Vahibé… mais également en Petite-Terre, rendant quasi-impossible l’accès à l’aéroport », d’après le quotidien mahorais.
Cette grève illimitée, commencée le 27 septembre, tourne à l’émeute généralisée. Le préfet Thomas Degos nommé récemment semble totalement débordé… Alors que les négociations sur le coût de la vie trainent en longueur, il a dû faire appel à plusieurs escadrons de gendarmes mobiles appuyés par des blindés pour tenter de calmer les émeutiers. Le département est totalement paralysé, avec supermarchés et stations d’essence sans possibilité de ravitaillement. Des renforts de gendarmes en provenance de l’ïle de la Réunion ont été envoyés à Mayotte.
Pour l’heure, personne n’est capable de chiffrer ce que tout cela va encore nous coûter.
« Le droit de manifester ne doit pas être détourné au travers de débordements et de violences inacceptables », a-t-elle affirmé dans un communiqué au moment où quelques 300 et 600 Mahorais prenaient d’assaut les rues de Mamoudzou. « Beaucoup de barrages, beaucoup de blocages, mais aussi des débordements et dérapages en différents points de l’île », rapporte La Lettre de Malango. « Ce sont surtout des jeunes qui bloquent les rues notamment à Chirongui, au carrefour de Dapani, à Malamani, à Koungou ou à Vahibé… mais également en Petite-Terre, rendant quasi-impossible l’accès à l’aéroport », d’après le quotidien mahorais.
Cette grève illimitée, commencée le 27 septembre, tourne à l’émeute généralisée. Le préfet Thomas Degos nommé récemment semble totalement débordé… Alors que les négociations sur le coût de la vie trainent en longueur, il a dû faire appel à plusieurs escadrons de gendarmes mobiles appuyés par des blindés pour tenter de calmer les émeutiers. Le département est totalement paralysé, avec supermarchés et stations d’essence sans possibilité de ravitaillement. Des renforts de gendarmes en provenance de l’ïle de la Réunion ont été envoyés à Mayotte.
Pour l’heure, personne n’est capable de chiffrer ce que tout cela va encore nous coûter.