top mondial des universités : la France mal classée
Posté : 07 octobre 2011 07:07
Après celui de Shanghai, voici un nouveau classement des universités qui ne réussit pas à la France. Les universités anglo-saxonnes raflent en effet les premières places du classement 2011 de Times Higher Education, une publication spécialisée britannique, avec sept universités américaines parmi les dix premières et 75 parmi les 200 premières.
Le premier établissement français, l’École Normale Supérieure, ne se classe que 59e alors que la France figure au 10e rang mondial.
Pour la première fois, Harvard est détrônée par le California Institute of Technology (Caltech), qui a bénéficié d'une hausse de 16% de ses investissements en recherche. Harvard se classe désormais au second rang ex-aequo avec Stanford, et devant Oxford, Princeton et Cambridge.
La France derrière le Canada, la Suisse, l'Australie, le Japon et la Suède
La première université non anglo-saxonne est ETH Zürich (Swiss Federal Institute of Technology, Zürich) au 15ème rang. En dehors des Etats-Unis et du Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Allemagne placent le plus d'établissements parmi les 200 meilleures universités (12 chacun) suivis du Canada (9 universités) et de l'Australie (7 établissements).
La France est au 10ème rang des pays comptant le plus d'universités au classement, devant Hong Kong, mais derrière le Canada (5ème), la Suisse, l'Australie, le Japon et la Suède. Premier établissement français au classement, l'Ecole Normale Supérieure (59ème) devance Polytechnique (63ème), l'Université Pierre et Marie Curie (84), l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (141) et l'Université Paris Diderot - Paris 7 (169ème).
La bataille des classements d'universités fait rage
Le première université asiatique au classement est l'Université de Tokyo (30ème). L'Université de Pékin vient au 49ème rang. L'université de Sao Paulo (Brésil) entre au classement à la 178ème place.
Le Times Higher Education, une publication distincte du quotidien The Times, croise une série d'indicateurs traités par Thomson Reuters comprenant notamment la recherche, les financements privés aux universités, l'enseignement, l'activité internationale et les citations dans les revues. Le palmarès intègre les «humanités», arts, littérature, histoire et les sciences humaines au même titre que les sciences.
La vogue des classements est née avec le classement de l'université Jiao-Tong de Shanghai né en 2003, critiqué notamment en Europe car ses critères retiennent essentiellement les performances en matière de recherche, au détriment de la formation : le nombre de prix Nobel, de médailles Fields (l'équivalent du Nobel en mathématiques) et d'articles publiés dans des revues anglo-saxonnes.
La Commission européenne a annoncé son propre classement pour 2013.