violée par deux jeunes rencontrés sur Facebook
Posté : 11 octobre 2011 17:49
C'est une affaire sordide de viol sur mineure après une rencontre virtuelle sur Facebook à laquelle les policiers de Montpellier sont confrontés. Les faits se sont déroulés vendredi dernier dans un centre commercial où avait lieu le rendez-vous.
Les policiers de la brigade départementale de sécurité publique de l'Hérault cherchaient toujours hier soir à identifier formellement les deux jeunes qui ont violé une lycéenne originaire du Gard.
Cette jeune fille âgée de 17 ans, domiciliée près d'Alès aurait fait la rencontre virtuelle de l'un des deux garçons sur le net, via le réseau social Facebook. Comme le courant passait très bien au gré des connexions, des conversations et des échanges de photos, les jeunes «chatteurs» ont décidé de passer du virtuel au concret.
Rendez-vous a été pris vendredi en fin d'après-midi en plein centre de Montpellier (Hérault).
La rencontre s'est prolongée dans un centre commercial. Elle s'est terminée par un viol dans les toilettes pour dames du centre commercial Polygone qui jouxte la place de la Comédie.
Des clientes du centre, alertées par les cris ont donné l'alerte. Depuis, les policiers travaillent sur les nombreux indices laissés sur place par les jeunes, les empreintes digitales notamment. Un préservatif utilisé a été récupéré.
« Pour l'instant, nous attendons le résultat des analyses » explique une source proche de l'enquête.
Ils ont aussi lancé des réquisitions pour localiser et identifier l'origine des connexions avec le réseau social.
Surtout, ils disposent des images des caméras de surveillance vidéo du centre commercial qui filment en continu les allers et venues des chalands.
Le parquet de Montpellier pourrait rapidement ouvrir une information judiciaire pour viol de mineur.
Un guide pour les parents
Que font-ils sur les réseaux sociaux ? Qu'échangent-ils ? Avec qui ? Leurs pratiques sont-elles toujours « amicales » ? Se sentent-ils protégés ? Pour répondre à ces questions et aider les parents à jouer leur rôle éducatif, l'UNAF, Action Innocence et la CNIL ont demandé à TNS SOFRES de réaliser une étude auprès de 1 200 jeunes de 8-17 ans. De cette étude est sorti un guide pratique qui propose aux parents quelques « bonnes pratiques » pour instaurer règles, dialogue et réflexion avec les leurs enfants. http://www.cnil.fr