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Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a récusé dimanche 16 octobre l'idée que l'euro soit "menacé" par la crise de la dette, mais a plaidé pour une réforme des traités de l'UE pour empêcher que les dérapages d'un pays de la zone ne menacent les autres.
Cette idee de changer le traité avait deja ete evoque la semaine derniere par MERKOSY.
je dirais, messieurs, dames, chiche mais cette fois respectez les votes du referendum qui devra suivre cette modification, il y va de la credibilite democratique de l'Europe et pour le moment, personne n'y croit plus.

Patrick_NL a écrit : Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a récusé dimanche 16 octobre l'idée que l'euro soit "menacé" par la crise de la dette, mais a plaidé pour une réforme des traités de l'UE pour empêcher que les dérapages d'un pays de la zone ne menacent les autres.
Cette idee de changer le traité avait deja ete evoque la semaine derniere par MERKOSY.
je dirais, messieurs, dames, chiche mais cette fois respectez les votes du referendum qui devra suivre cette modification, il y va de la credibilite democratique de l'Europe et pour le moment, personne n'y croit plus.

il donne raison à Angela Merkell qui avait déclaré que réviser les traité s européens ne devait pas être envisagé comme un tabou.

Pour l'instant, ce sont les plus grandes puissances européennes, autrement dit nous et outre-Rhin, qui payons et qui agissons pour sauver l'Union. Or la présidence de cette Union est tournante : tous les six mois, un nouveau pays préside l'Union. Alors pourquoi les 27 pays ne s'impliqueraient-ils pas tous autant dans le sauvetage de l'Union ? Manque d'argent ? Priorité nationale ? Excuses semi-valables selon moi.

Elles sont valables car quand un pays est dans la mouise nationale, l'Europe passe au second plan, ça je comprends. Mais ce n'est pas constant. La crise économique n'est pas couplée d'une crise politique, on n'est pas au Maghreb. Quant au manque d'argent, il faut effectivement changer le traité, et le faire approuver par référendum dans les 27 pays. Mais un autre problème se pose : le besoin de l'unanimité.

Le projet de suppression de l'unanimité nécessaire est en marche, mais pas encore abouti. Selon moi, l'Europe ne pourra pas avancer si elle ne remplace par l'unanimité par la majorité. Car connaissant le nationalisme de certaines nations, il y aura des non, et les négociations pour les transformer en oui seront lourdes et pénibles.