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La maire du VIIe arrondissement de Paris comparaît ce mardi pour les propos qu'elle a tenus sur le Mur de la Paix, créé par Clara Halter. Rachida Dati appelait en effet à la démolition dudit mur. Une initiative qui a déplu aux époux Halter.

Rachida Dati, qui avait réclamé au printemps le démontage du Mur pour la Paix sur le Champ-de-Mars comparaîtra mardi devant le tribunal correctionnel de Paris. C'est là que les époux Halter l'ont citée en diffamation.

Inauguré en mars 2000 sur le Champ-de-Mars, le Mur pour la Paix a été crée par Clara Halter et l'architecte Jean-Michel Wilmotte. Il compte douze panneaux de verre sur lesquels est inscrit le mot "paix" en 32 langues. Le Mur pour la Paix est régulièrement vandalisé (bris de verre, graffitis racistes et antisémites ...). Des touristes viennent aussi écrire leur nom et la date de leur passage sur la charpente métallique à l'arrière des douze panneaux de verre. Initialement installé pour trois mois, le monument est finalement demeuré à son emplacement d'origine. Selon les époux Halter, la dernière autorisation, d'une durée de trois ans, remonte à l'été 2010.

Dans une pétition figurant depuis le 30 mars sur le site de sa mairie, Rachida Dati invitait en effet ses administrés "à se mobiliser pour obtenir le démontage immédiat du Mur pour la Paix", qui "obstrue la perspective classée de l’École militaire à la Tour Eiffel, en violation de la loi". Rachida Dati allait même plus loin, se disant "choqué(e) par les méthodes et les déclarations mensongères de M. et Mme Halter, en vue d'obtenir la pérennisation de leur création sur le Champ-de-Mars (...), occultant systématiquement le caractère illégal de ce mur".

A la lecture de ce texte, les époux Halter ont décidé d'engager une action en diffamation contre l'ancienne garde des Sceaux. Dans sa citation directe, le couple regrette que la maire UMP du VIIe arrondissement soit partie en croisade contre la construction, faisant de son démontage "un combat politique majeur et essentiel de son mandat électif".

Selon leur avocat, les époux Halter devraient être présents à l'audience, tandis que Rachida Dati, défendue par Me Olivier Metzner, devrait être absente.

Jarod1 a écrit : Je ne vois pas ce qu'il y a de diffamatoire là-dedans mais j'ai peut être pas tout compris.

L'ancienne garde des Sceaux, Rachida Dati, a été condamnée mardi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 2 000 euros avec sursis pour avoir diffamé l'écrivain Marek Halter et son épouse Clara Halter, créatrice du Mur pour la Paix, installé sur le Champ-de-Mars à Paris, et contre laquelle Rachida Dati était partie en guerre.

La maire UMP du VIIe arrondissement devra également verser 4 000 euros de dommages et intérêts au couple, ainsi que 3 000 euros de frais de justice. Elle devra en outre publier sa condamnation.

Inauguré en mars 2000 sur le Champ-de-Mars, le Mur pour la Paix a été créé par Clara Halter et l'architecte Jean-Michel Wilmotte. Il compte douze panneaux de verre sur lesquels le mot «paix» est inscrit en 32 langues. Selon les époux Halter, la dernière autorisation d'installation du monument, d'une durée de trois ans, remonte à l'été 2010. Mais, au début de l'année, la maire UMP du VIIe arrondissement est partie en croisade contre cette construction, faisant de son démontage «un combat politique majeur et essentiel de son mandat électif».

Une pétition pour son démontage

Dans une pétition figurant depuis le 30 mars sur le site de sa mairie, Rachida Dati invitait ses administrés «à se mobiliser pour obtenir le démontage immédiat du Mur pour la Paix», qui «obstrue la perspective classée de l’École militaire à la Tour Eiffel, en violation de la loi». Rachida Dati allait même plus loin, se disant «choquée par les méthodes et les déclarations mensongères de M. et Mme Halter, en vue d'obtenir la pérennisation de leur création sur le Champ-de-Mars (...), occultant systématiquement le caractère illégal de ce mur».
«C'est curieux comme la paix énerve les gens...», avait témoigné Marek Halter lors de l'audience qui s'est tenue le 18 octobre devant la 17e chambre, ajoutant que son épouse et lui avaient été «profondément blessés» par les propos de Rachida Dati. Il avaient aussitôt porté plainte pour diffamation publique. Mardi, le tribunal leur a donné raison.

Steph a écrit : Dati est un produit Sarkosiste périmée