la FSU et Unsa confortent leur place
Posté : 21 octobre 2011 08:13
La FSU a obtenu 40,62% des voix à l'issue du dépouillement des votes, à 01H15, au comité technique ministériel (CTM), soit 7 sièges sur un total de 15 sièges, ont précisé Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, et Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa.
L'Unsa a obtenu 20,72% des voix soit 4 sièges, FO 10,09% (1 siège), le Sgen-CFDT 9,99% (1 siège), la CGT 6,47% (1 siège) et Solidaires 5,79% (1 siège).
D'autres syndicats ont recueilli des voix mais pas suffisamment pour obtenir un siège.
Pour les organisations syndicales, qui défendent leur droit à négocier mais aussi leurs moyens, l'enjeu des élections professionnelles est crucial car les règles de représentativité ont changé avec la loi du 5 juillet 2010 sur la rénovation du dialogue social.
Le comité technique ministériel devient ainsi l'espace central de négociation où seules les organisations ayant des élus pourront signer des accords.
"Malgré toutes les difficultés et dysfonctionnements du vote électronique et la baisse de 20 points de la participation, la FSU confirme largement sa première place de fédération dans l'éducation nationale et nous sommes très satisfaits de la confiance des personnels dans l'action syndicale que l'on mène", a dit Mme Groison.
"Pour nous, ça augure un bon avenir pour continuer toutes les actions que l'on mène pour le service public de l'éducation", a-t-elle ajouté.
L'Unsa "progresse et on est très satisfait", a dit Christian Chevalier. "Cela montre à la fois que le syndicalisme réformiste que l'on pratique mais aussi le projet éducatif que l'on porte trouvent de plus en plus d'adhésion auprès de nos collègues que l'on a réussi à mobiliser dans un contexte technique difficile", a-t-il ajouté.
Plus d'un million d'agents, dont 860.000 enseignants, étaient appelés depuis le 13 octobre à élire leurs représentants sur internet. Le scrutin a été clos jeudi à 17H00. Pour la première fois le vote était électronique et les modalités complexes ont régulièrement été dénoncées par les syndicats.
Ces modalités, ont-ils souligné, ont entraîné une chute du taux de participation au CTM, autour de 40% alors que la mobilisation est traditionnellement élevée à l'éducation. En 2008, elle était supérieure à 62%.
Le dépouillement des votes devait se poursuivra pour les comités techniques académiques et les commissions administratives paritaires.