les "pieds nickelés" du braquage
Posté : 06 novembre 2011 13:25
L'histoire commence comme un braquage classique. Deux malfrats s'attaquent, à coup de gaz lacrymogène, à un convoyeur de fonds circulant dans une voiture banalisée. Négligents, ils ont laissé derrière eux des traces d'encre occasionnées par le déclenchement du système de protection des billets. Les deux hommes ont pu être interpellés mercredi le soir même du braquage, à Valdoie.
En plein braquage, l'un des malfrats fait tomber la caissette d'argent liquide qu'il venait de voler. Sous le choc, le système de protection se déclenche et les billets se maculent d'encre.
Les mains pleines d'encre indélébile
Pas de quoi décourager les braqueurs qui s'enfuient, en scooter, avec leur butin sous le bras. Du pain béni pour les policiers de la BAC qui n'ont qu'à suivre les traces d'encre laissées par les malfaiteurs.
Le jeu de piste les conduit jusqu'à un immeuble, où ils retrouvent le fameux scooter. Là encore, les traces d'encre les mènent tout droit jusqu'à l'appartement où les malfaiteurs ont trouvé refuge. Les policiers interpellent trois jeunes hommes âgés de 16, 17 et 20 ans. Pris la main - pleine d'encre indélébile - dans le sac, les trois jeunes sont placés en garde à vue.
Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de Belfort ainsi qu’à l’antenne de Besançon de la police judiciaire. Les gardes à vue sont en cours et pourraient être prolongées jusqu’à vendredi "pour déterminer les responsabilités précises et les circonstances" de cette tentative de braquage", a indiqué Alexandre Chevrier, le procureur de la République de Belfort, interrogé par Le Pays.fr.