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Ces agences, dont les évaluations des Etats, des produits financiers et des entreprises font la pluie et le beau temps sur les marchés, sont depuis longtemps critiquées.

La Commission européenne va proposer la suspension de la notation de pays européens, si ceux-ci sont aidés au niveau international ou bien si leur notation accentue l'instabilité des marchés, a affirmé lundi le commissaire européen aux Marchés financiers, Michel Barnier.

Les agences de notation financières qui sont sous l'autorité de l'Esma, l'Autorité européenne de surveillance des marchés financiers, "n'auront pas le droit, si l'Esma le décide, de faire une notation de certains pays, pendant un temps limité, qui sont sous programme de soutien international ou du FMI (Fonds monétaire international) ou de l'Union européenne", a déclaré M. Barnier sur la radio BFM.

En outre, l'Esma aura "la possibilité de suspendre temporairement pendant deux mois, à un moment qu'elle jugera opportun, la notation, si cette notation doit accentuer ou accélérer l'instabilité et l'irrationalité sur les marchés", a ajouté le Commissaire.

M. Barnier doit présenter mardi ses propositions pour durcir les règles de fonctionnement des agences de notations, dont les plus grandes sont Standard & Poor's, Moody's et Fitch, avec notamment la possibilité de poursuites civiles.

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maintenant qu'ils ont fait sauter la Grèce et mis dehors Berlusconi

on aurait peur pour la France ?

tisiphoné a écrit : maintenant qu'ils ont fait sauter la Grèce et mis dehors Berlusconi

on aurait peur pour la France ?

Je crois qu'on en est plus au stade de la peur mais de l'attente de l'inéluctable...

Encore une fois, cela ne revient-il pas à casser le thermomètre ????

Si les conséquences d'une baisse de la notation sont mauvaises, quels seront les conséquences d'une suspension de ladite notation ????? Sans doute pas meilleures, non ?

sacamalix a écrit : Je crois qu'on en est plus au stade de la peur mais de l'attente de l'inéluctable...

J'ai beaucoup d'espoir dans ces crises.

Les politiques et ceux qui les ont élu n'ont pas étré responsablesc pendant des décennies.

Nos pays sont au pied du mur et vont maintenant s'efforcer de retrouver des finances saines.

Pour notre plus grandes prospérité future et celle de nos enfants.

Jarod1 a écrit : Encore une fois, cela ne revient-il pas à casser le thermomètre ????

Si les conséquences d'une baisse de la notation sont mauvaises, quels seront les conséquences d'une suspension de ladite notation ????? Sans doute pas meilleures, non ?

On ne parle pas de cesser tout contrôle ou toute action, mais d'éviter à des pays d'être étouffés comme l'a été la Grèce. Sans notation, on s'en tient à la politique de redressement mise en place et on juge le résultat au moment venu, pas à mi-chemin...

Jarod1 a écrit : J'ai beaucoup d'espoir dans ces crises.

Les politiques et ceux qui les ont élu n'ont pas étré responsablesc pendant des décennies.

Nos pays sont au pied du mur et vont maintenant s'efforcer de retrouver des finances saines.

Pour notre plus grandes prospérité future et celle de nos enfants.

C'est aussi ce que je me dis... J'ai espoir que mes enfants arriveront, dans 20 ans, dans leur vie d'adulte, dans de nouvelles "30 glorieuses"...

sacamalix a écrit : On ne parle pas de cesser tout contrôle ou toute action, mais d'éviter à des pays d'être étouffés comme l'a été la Grèce. Sans notation, on s'en tient à la politique de redressement mise en place et on juge le résultat au moment venu, pas à mi-chemin...

Sauf que quand un pays est dans la spirale, la dégradation des comptes se déroule à vitesse grand"v". Combien la France emprunte t-elle chaque mois pour payer ses fonctionnaires ? Quand tu roules la nuit à 240 sur l'autoroute, il ne vaut mieux pas avoir les phares éteints, même momentanément.

Jarod1 a écrit : Encore une fois, cela ne revient-il pas à casser le thermomètre ????

Si les conséquences d'une baisse de la notation sont mauvaises, quels seront les conséquences d'une suspension de ladite notation ????? Sans doute pas meilleures, non ?

Il est vrai que l'absence de notation pourrait s'averer aussi nefaste qu'une mauvaise note mais ne peut on pas casser le thermomètre vieilli pour lui trouver un outil plus performant et surtout plus fiable?.

Patrick_NL a écrit : Il est vrai que l'absence de notation pourrait s'averer aussi nefaste qu'une mauvaise note mais ne peut on pas casser le thermomètre vieilli pour lui trouver un outil plus performant et surtout plus fiable?.

ça c'est évident, en tous domaines nous devons chaque jour chercher des outils plus performants et plus fiables.

Jarod1 a écrit : Sauf que quand un pays est dans la spirale, la dégradation des comptes se déroule à vitesse grand"v". Combien la France emprunte t-elle chaque mois pour payer ses fonctionnaires ? Quand tu roules la nuit à 240 sur l'autoroute, il ne vaut mieux pas avoir les phares éteints, même momentanément.

Pour autant, faut-il que ces notations ou évaluations soient rendues publiques, au risque, comme on l'a vu pour la Grèce, de tuer dans l'oeuf les espoirs de réussite à cause des spéculations ?
Il faut pouvoir dire à un moment : "on lance un plan de redressement, on fige la notation, et donc les intérêts de prêt, pour que la situation ne soit pas artificiellement dégradée, et on se fixe une échéance pour rendre public le résultat".
C'est en ces termes que le politique doit reprendre la main sur l'économie, au lieu de lui abandonner les pleins pouvoirs.

Jarod1 a écrit : Encore une fois, cela ne revient-il pas à casser le thermomètre ????

Si les conséquences d'une baisse de la notation sont mauvaises, quels seront les conséquences d'une suspension de ladite notation ????? Sans doute pas meilleures, non ?

C'est tout de même le thermomètre qui rend malade là : il dit "vous êtes malade" par exemple, et on inflige ensuite un traitement très rude qui finalement aura raison de notre santé et qui provoquera par la même occasion des dangers nouveaux ! C'est un système de mesure vieillissant et ne prenant pas en compte probablement des données indispensables et ayant une vision du futur limitée à quelques mois maximum, donc incapable de vraiment prévoir les conséquences économiques et humaines d'un quelconque avis...

doublon a écrit : C'est tout de même le thermomètre qui rend malade là : il dit "vous êtes malade" par exemple, et on inflige ensuite un traitement très rude qui finalement aura raison de notre santé et qui provoquera par la même occasion des dangers nouveaux ! C'est un système de mesure vieillissant et ne prenant pas en compte probablement des données indispensables et ayant une vision du futur limitée à quelques mois maximum, donc incapable de vraiment prévoir les conséquences économiques et humaines d'un quelconque avis...

D'accord, les déficits publics accumulés sont la conséquence des notations des agences.

Jarod1 a écrit : D'accord, les déficits publics accumulés sont la conséquence des notations des agences.

bien sûr que non, là c'est limite de la mauvaise foi
Mais une fois le constat fait, et le plan lancé, il faut laisser au malade le temps de guérir, et pas lui casser une jambe en cours de route...