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pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 23 décembre 2011 07:46
par tisiphoné
Sciences Po Paris a "caté­go­ri­que­ment démenti" jeudi soir la démis­sion de son direc­teur Richard Descoings, annon­cée aux étudiants par un cour­riel envoyé depuis sa mes­sa­ge­rie per­son­nelle mais qui aurait été "pira­tée", et ce der­nier va por­ter plainte contre X.
Cet événe­ment inter­vient dans un contexte de ten­sions à Sciences Po, après la révé­la­tion la semaine der­nière par le site Mediapart, citant des cadres ano­nymes, que les diri­geants de l'école tou­chaient "des super­bo­nus" qui se sont élevés "au total à 295.000 euros" en 2011.

M. Gumbel, inter­rogé par l'AFP, n'avait alors pas sou­haité com­mu­ni­quer le mon­tant pré­cis de ce type de rému­né­ra­tion, sou­li­gnant que "Sciences Po ne publie pas le mon­tant des primes annuelles indi­vi­duelles des dirigeants".

"On pré­fère publier la rému­né­ra­tion, c'est-à-dire le salaire de base + la prime de résul­tat, parce que la prime est un élément variable", avait-il ajouté.

Quelques jours plus tard, les membres du bureau du comité d'entreprise de Sciences Po avaient démis­sionné en bloc, en signe de désapprobation.

Mi-grande école, mi-université, Sciences Po Paris a pro­fon­dé­ment changé en dix ans sous l'influence de M. Descoings, le nombre d'étudiants pas­sant de 4.500 à 10.000 et les ensei­gnants de 550 à près de 900.

Mais dans un audit révélé en juin der­nier, le cabi­net Technologia aver­tis­sait que l'école devait désor­mais faire évoluer ses méthodes de tra­vail, sous peine que son modèle "s'épuise" et afin d'éviter trop de stress à ses salariés.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 23 décembre 2011 17:30
par miragen
Incroyable ! le fric que les gens de la haute peuvent recevoir sans que le salaud de pauvre en connaisse l'existence !

Un petit 14 juillet ne leur ferait pas de mal pour remettre un peu de moralité dans nos finances françaises .

mort de Richard Descoings

Posté : 04 avril 2012 20:56
par tisiphoné
La police de New York poursuit son enquête, ce mercredi, sur les circonstances de la mort du directeur de Sciences Po…

«L'autopsie a lieu ce matin». Le corps de Richard Descoings, retrouvé mort dans une chambre d’hôtel, mardi, est actuellement entre les mains des services du médecin légiste à New York. Une porte-parole a d’ailleurs annoncé que «des informations» seraient probablement disponibles dans la journée.

«Le médecin légiste déterminera les raisons de la mort. L'enquête se poursuit», avait déclaré de son côté un porte-parole de la police de New York.

«Pas de signe de traumatisme»

Mardi soir, le commissaire adjoint Paul Browne avait déclaré à l'AFP que les enquêteurs n'avaient pas de «preuve d'acte criminel». Après avoir évoqué une chambre en désordre, il avait précisé que ce désordre était dû au personnel médical qui avait cherché à ranimer le directeur de Sciences Po.

«Nous n'avons pas trouvé de preuve d'acte criminel», et le désordre «n'est pas dû à une lutte», avait-il dit, ajoutant que le corps de Richard Descoings, 53 ans, ne portait «pas de signe de traumatisme».

La visite de «deux hommes»

Il a aussi semblé écarter l'idée d'un cambriolage qui aurait mal tourné, précisant que l'ordinateur portable de Richard Descoings avait été retrouvé «à proximité» de sa chambre. Selon la chaîne NBC, cet ordinateur et le téléphone de Richard Descoings auraient été jetés par la fenêtre de sa chambre au 7e étage, et retrouvés sur un palier du 3e étage.

Après avoir évoqué «la possibilité que d'autres personnes se soient trouvées dans la chambre à un moment donné», Paul Browne s'était ensuite refusé à tout commentaire sur le sujet.

Le New York Post évoquait ce mercredi la visite de «deux hommes» dans la chambre, citant des sources policières, et la chaîne locale de NBC a affirmé que de l'alcool et des médicaments avaient été retrouvés dans la chambre, ainsi que les cartes de crédit de Richard Descoings et de l'argent liquide en euros.

Une énorme émotion

Le directeur de Sciences Po Paris, retrouvé mort vers 13h mardi dans la chambre 723 de l'hotel Michelangelo, dans le centre de Manhattan, se trouvait à New York pour participer à une conférence à l'université de Columbia.

Sa mort a suscité une énorme émotion dans l'établissement qu'il dirigeait et dans le monde politique en France, où beaucoup de dirigeants ont salué un homme d'exception, extrêmement populaire, et qui durant ses 16 ans à la tête de Sciences Po Paris a transformé en profondeur la célèbre école qui forme une partie des élites françaises.

La famille de Richard Descoings était attendue dans l'après-midi de ce mercredi à New York.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 05 avril 2012 11:49
par Jarod1
Décidemment les chambres d'hôtel de luxe à NY sont des lieus de perdition pour les français. :lol:

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 05 avril 2012 11:54
par Fonck1
la dernière a aspiré trop fort :lol:

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 05 avril 2012 12:00
par tisiphoné
Fonck1 a écrit : la dernière a aspiré trop fort :lol:
plutôt le dernier alors.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 05 avril 2012 12:04
par gemmill
j'ai entendu que ses ordinateur et téléphone portables avaient étés retrouvés trois étages au dessous (ou au dessus , je ne sais plus) de sa chambre.
on nous cacherait des choses ??

Descoings mort d'une "crise cardiaque"

Posté : 30 mai 2012 20:12
par tisiphoné
Le mystère est levé. Selon les résultats de l'autopsie, le directeur de Sciences Po, Richard Descoings, est mort d'une crise cardiaque ont indiqué mercredi les services du médecin légiste de la ville. Son décès remonte au 3 avril dernier dans sa chambre d'hôtel à New York.

"Nous sommes arrivés à une conclusion sur les raisons de sa mort, il est mort de causes naturelles, d'une crise cardiaque", a indiqué la porte-parole du médecin légiste Ellen Borakov. Elle a précisé que la famille avait été prévenue de ces conclusions.


Richard Descoings, 53 ans, avait été retrouvé mort dans une chambre d'hôtel à New York où il était venu assister à une conférence organisée par les Nations unies, en compagnie des grands présidents d’universités.

Le désordre de la chambre d'hôtel du directeur de science Po avait d’abord orienté les enquêteurs vers un cambriolage. Mais cette piste a rapidement été écartée. La police de New York avait assuré que le désordre en question avait été causé par les secouristes lorsqu'ils ont tenté de ramener Richard Descoings à la vie. Aucun signe d'effraction n’avait été constaté et le corps de Richard Descoings ne portait pas de "signe évident de traumatisme". La police de New York avait donc le mois dernier écarté un acte criminel.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 31 mai 2012 09:28
par gemmill
crise cardiaque provoquée par de l'hypertension.
bizzarre qu'il ait fallut 2 mois pour s'rn rendre compte , quand on sait que l'hypertension non traitée augmente le volume du muscle cardiaque.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 31 mai 2012 09:33
par tisiphoné
gemmill a écrit : crise cardiaque provoquée par de l'hypertension.
bizzarre qu'il ait fallut 2 mois pour s'rn rendre compte , quand on sait que l'hypertension non traitée augmente le volume du muscle cardiaque.
:mdr3:

Sciences Po, un bilan accablant, la cour des comptes dénonce

Posté : 08 octobre 2012 13:33
par tisiphoné
Des primes en hausse de 60%, des rémunérations attribuées sans contrôle, des emprunts dangereux et un Etat qui ferme les yeux: c'est en substance le bilan accablant que dresse la Cour des Comptes des années "Descoings", dans un rapport que s'est procuré Le Monde.

Gabegie financière, absence de contrôle de l'Etat, emprunts dangereux: le rapport de la Cour des Comptes sur la gestion de Sciences Po, que "Le Monde" s'est procuré, est une condamnation sans appel des années "Descoings", six mois après la mort du très médiatique patron de la rue Saint Guillaume, le 3 avril 2012 à New York. "La politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en oeuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics", relève ainsi la Cour.

Dans ce rapport de 210 pages, établi entre septembre et juin, la Cour appelle l'institut à se réformer sans délai. Selon le journal, la juridiction financière envisagerait de saisir la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, du "cas Sciences Po", dès cette semaine.

Ce document à charge intervient dans le contexte de la crise de gouvernance sans précédent que traverse aujourd'hui l'IEP. Les deux dirigeants de l'Institut, Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau, respectivement président de la FNSP (fondation nationale des sciences politiques) et président du conseil de direction de l'IEP, ont lancé dès l'été une procédure de recrutement, dont l'opacité a été critiquée à plusieurs reprises, notamment au sein de l'institut.

Une course contre la montre


En coulisses, c'est une course contre la montre qui se joue: Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau souhaitaient accélerer la procédure de nomination, pour garder les mains libres, avant la sortie du rapport de la Cour, prévue initialement en novembre. Cette attitude avait même conduit la ministre Geneviève Fioraso à demander aux dirigeanstd e Sciences Po de geler la procédure de nomination jusqu'à la remise du rapport définitif de la Cour.

Selon de bons connaisseurs du dossier, un "mauvais" rapport de la Cour aurait écarté d'emblée la candidature d'Hervé Crès, ex directeur adjoint de l'Institut, donc impliqué dans les dérives financières pointées par la Cour. La fuite de ce rapport pourrait être une bonne nouvelle pour son challenger, Jean-Michel Blanquer, actuel directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'Education nationale. Spécialiste de l'Amérique latine, ancien recteur, Jean-Michel Blanquer pourtant marqué à droite a su faire sa place aux côtés de Vincent Peillon, le numéro trois du gouvernement.

Des primes exorbitantes et des emprunts dangereux


Le rapport de la Cour s'attarde notamment sur les primes des dirigeants de l'IEP. "Entre 2005 et 2011, la rémunération annuelle brute du patron de l'Institut d'études politiques (IEP) a crû de 60,4 %. Elle a culminé à 537 246,75 euros en 2010, "tombant" à 505 806,29 l'année suivante. "A titre de comparaison, la rémunération annuelle brute du président d'un autre grand établissement universitaire était de 160095,61 euros en 2011", note Le Monde.

"Jean-Claude Casanova, le président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP, qui gère l'IEP) a vu sa prime passer de 16500 euros en 2007 à 36000 en 2010 et 2011 (contre 9375,72 pour son prédécesseur)", relève encore le journal.

Sciences Po, dont l'un des dirigeants est l'ancien président de la BNP Paribas, a par ailleurs "contracté quatre prêts entre 2005 et 2010", relève encore le journal. "L'un d'eux est classé 'spéculatif et dangereux' par la Cour, qui demande désormais à la fondation de solliciter l'aval de Bercy.

La complaisance de l’État

Mais le plus préoccupant dans ce rapport reste la complaisance de l'Etat. La subvention du ministère de l'enseignement supérieur a progressé de 33,3% en cinq ans ( de 47,7 millions d'euros en 2005 à 63,3 millions en 2010). Or, "l'absence de tout contrôle exercé par l'Etat, pourtant principal financeur de la fondation, apparaît particulièrement fautive", pointe encore la rue Cambon.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 09 octobre 2012 09:46
par gemmill
il "s'emmerdait" pas le sieur Descoings ; s'octroyer un salaire largement supérieur a celui d'un président de la république... :roll:

et on ne sait toujours pas de quoi est morte cette pourriture.

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 09 octobre 2012 10:00
par tisiphoné
gemmill a écrit : il "s'emmerdait" pas le sieur Descoings ; s'octroyer un salaire largement supérieur a celui d'un président de la république... :roll:

et on ne sait toujours pas de quoi est morte cette pourriture.
officieusement tu parles ?

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 09 octobre 2012 10:14
par gemmill
tisiphoné a écrit : officieusement tu parles ?
moi , les versions officielles maquillées en douceurs calines , ca me gratte...

Re: pas de démission à Science Po suite aux révélations

Posté : 09 octobre 2012 13:19
par tisiphoné
gemmill a écrit : moi , les versions officielles maquillées en douceurs calines , ca me gratte...
ouais, mais quand on touche au glauque ..... :?