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ELECTIONS REGIONALES - Les tractations ont duré jusqu'à la dernière minute. Arrivé troisième au soir du premier tour, le Parti socialiste a multiplié les négociations avec EELV et le Front de Gauche afin de reconstituer un bloc de gauche susceptible de l'emporter face à la double concurrence du FN et de l'alliance Les Républicains-UDI-Modem.

En dépit des tensions de la campagne, ces discussions ont rapidement abouti dans de nombreuses circonscriptions, bien aidées par le péril incarné par le score très important du parti de Marine Le Pen. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées où le frontiste Louis Aliot est arrivé en tête, l'ancienne ministre Carole Delga (3e au 1er tour) a acté la fusion de ses listes avec celles de Gérard Onesta, chef de file de la coalition locale EELV-Front de gauche, qui était pourtant en position de se maintenir.

"Je crois que là, il faut différencier la médecine d'urgence. Quand il y a le feu, il faut parfois réagir", s'est justifié la tête de liste écologiste sur RMC. "Dans l'entre-deux tours, barrage au Front national... Dans ma région, on connaît Béziers, on n'a pas envie de faire Béziers puissance mille", a-t-il insisté pour convaincre ses électeurs de ne pas bouder ce rassemblement.

Même scénario en Ile-de-France où le candidat PS Claude Bartolone s'est très vite entendu avec ses homologues écologistes et communistes, Emmanuelle Cosse et Pierre Laurent. Arrivé deuxième, le président de l'Assemblée nationale peut espérer doubler sa rivale Valérie Pécresse si l'essentiel des voix de gauche se reportent sur sa candidature au second tour.

Même rassemblement en Rhône-Alpes-Auvergne, où la tête de liste PS Jean-Jack Queyranne a rallié les listes PCF mais aussi EELV-PG pour contrer une victoire possible du Républicain Laurent Wauquiez.

Une double exception en Bretagne et dans le Grand Est

Partout, la stratégie est la même: rassembler une gauche morcelée qui, sur le papier, est capable de...

Geronimo a écrit : " Je suis pour la fusion des listes de gauche! ni retrait, ni fusion avec la droite! "

Tout à fait !

La Gauche de Valls et de Cambadélis se déshonore en faisant se désister ses candidats arrivés en 3ème position en faveur des fachos !

Fachos de droite et d'extrème droite mème combat !!!

Et en Paca et Nord Picardie , ces fachos FN et"républicains" vont se partager le gateau sur le dos des citoyens .

C'est les copains de Sarko qui planquent leur fric en Suisse et en Belgique qui se frottent les mains !

A vomir !

Mais ils risquent tous de le payer en 2017 !

Les français n(ont pas tous la mémoire corte !

Le ministre de la Défense et tête de liste PS en Bretagne, arrivé en tête au premier tour, a refusé une fusion avec le parti écologiste.

Une grande alliance à gauche. Depuis la tombée des résultats du premier tour des régionales, les listes du PS, d’EE-LV et du Front de gauche fusionnent sans broncher. Pas moyen de sortir les muscles face à la menace FN. Ils signent les accords à grande vitesse. Tout roule, ou presque. En Bretagne, après une journée de négociations, la tête de liste PS, Jean-Yves Le Drian, et ses 34,92%, a en effet refusé, comme en 2010, la fusion avec EE-LV, qui a obtenu 6,7% des suffrages. Dans un communiqué, il explique : «Les exigences d’EE-LV n’ont pas permis d’aboutir à une entente équilibrée au regard des scores obtenus au premier tour.»

Comprendre, pas besoin des écolos pour rafler la mise.

La décision des socialistes bretons rend dingue les écolos. Dans un communiqué, la secrétaire nationale d’EE-LV, Emmanuelle Cosse, qui a trouvé un accord avec Claude Bartolone en Ile-de-France, dénonce le «sectarisme» de Jean-Yves Le Drian. «Cette attitude lamentable est navrante pour la démocratie et affaiblit considérablement la mobilisation des écologistes dans cette région», écrit-elle. De son côté, le responsable des élections chez les écolos, David Cormand, pointe «la déception» et parle de «gifle». «Le seul endroit où ça ne se fait pas, c’est là où il y a un ministre : c’est un très mauvais signal en direction de notre famille politique», dit-il, en colère.

Gosse de riche

La réaction des membres de EE-LV est compréhensible. Le mot «rassemblement» colle à la bouche de tous les membres du gouvernement et des dirigeants du PS. Après chaque défaite électorale, ils accusent la division de la gauche. En octobre, le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, a même organisé un référendum pour l’unité de la gauche aux régionales. Des mots, rien que des mots. Parce que cette fois, en Bretagne, après un bon score au premier tour, la liste PS refuse l’alliance avec ses «partenaires». Jean-Yves Le Drian aurait dû fusionner avec EE-LV malgré les divergences et la victoire probable. Ce n’est pas le moment de faire le gosse de riche. D’autant plus quand on est un ministre poids lourd et un très proche de François Hollande. Quel signal envoie-t-il dans l’optique d’un rassemblement avec les écologistes en vue de la présidentielle de 2017 ? Et comment, par la suite, taper sur les «partenaires de gauche» lorsqu’ils refuseront de se rassembler avec le PS ?

Cette histoire rappelle celle de Grenoble en 2014 : Le candidat PS Jérôme Safar était arrivé en troisième position derrière la liste EE-LV-Front de gauche et celle de la droite. Il avait décidé de maintenir sa liste au risque de faire perdre la gauche. L’écologiste Eric Piolle a tout de même remporté la municipale. Parfois au Parti socialiste, c’est un genre de «faites ce que je dis, pas ce que je fais» alors que le Front national est à nos portes.

Anne32 a écrit : Et on retombe dans les mêmes errements pour garder la soupe au chaud
Où est donc le bon sens?
Seuls les hypocrites gomment les différences de vue fondamentales entre les différents partis de gauche.
On a bien constaté les violents affrontements ces dernières semaines

La Gauche trouve normal de s'allier avec les héritiers de Staline et de Trotsky , mais crache sa haine quand par hasard, certains élus de Droite envisagent une alliance avec le FN
La démocratie à deux vitesses

Accuser de tous les maux l'extrême droite en ressortant du chapeau les éternelles accusations dont ce parti a fait l'objet, et occulter soigneusement les idéologies de la gauche extrémiste, ce n'est pas ma conception de la vie politique

Pour le moment le FN n'a pas de sang sur les mains, et ne revendique rien du passé nazi

Un exemple de l'incohérence de certains élus de gauche
Monsieur Cambadélis qui invite à voter Estrosi, alors qu'il y a 15 jours, il le trouvait plus à droite de Marion Maréchal Le Pen
Une volte face de plus

Et je ne vote et ne voterai jamais pour le FN

Geronimo a écrit : La Droite elle , est plus maligne : elle a fusionné au 1er tour .

Comme ça les électeurs n'y on vu que du feu !!!

Des libéraux aux fachos , de Bayrou à Mariton ,en passant par des extrémistes religieux comme Bouttin , TOUS dans le mème panier .

Et avec ça mème pas foutus de faure mieux qu'en 201o

Anne32 a écrit : La Gauche trouve normal de s'allier avec les héritiers de Staline et de Trotsky.
Accuser de tous les maux l'extrême droite en ressortant du chapeau les éternelles accusations dont ce parti a fait l'objet, et occulter soigneusement les idéologies de la gauche extrémiste, ce n'est pas ma conception de la vie politique.

Toto75 a écrit :
Par ailleurs, j'ai du mal à comprendre cette façon de jouer les grands humanistes comme le font les socialistes et les communistes quand on sait que ces derniers ont très longtemps soutenu les horreurs du stalinisme.

Ezimaël a écrit :

Si on va dans votre sens alors les catholiques sont les héritiers des inquisiteurs et de tous les crimes commis au nom de cette religion, bravo. La gauche radicale dans notre pays essaie de défendre les intérêts de la France d'en bas et sont les seuls également à travailler sur une économie alternative basée sur l'écologie et le social. Qu'on soit d'accord ou non avec leurs propositions, l'intention est noble, ce n'est quand même pas la même chose que la guerre perpétuelle que mène le FN contre l'islam, ni Staline qui n'a absolument rien à voir avec ça, ce n'était au départ qu'un fauteur de trouble qui cherchait un contexte pour commettre ses crimes.