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Largué dans les sondages avec 3,5% d’intentions de vote, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017 Benoît Hamon a tenu à défendre son programme auprès du Parisien, en vue des élections européennes.

Souverainisme contre marché commun:

Malgré ses difficultés à percer auprès de l’opinion publique, Benoît Hamon n’en doute pas, son parti passera « le seuil des 5% » et « aur[a] des élus » au Parlement européen. Pour lui, le principal problème réside dans le fait que les principaux partis « ne remettant pas en cause cette Europe libérale qui est à l’origine de l’arrivée au pouvoir des mouvements populistes dans nombre de pays ». « Leur vision se résume à, soit un recroquevillement sur un souverainisme national, soit une conception de l’Europe qui se limite à un marché commun. Nous, nous proposons une ‘nouvelle frontière’ », explique l’ancien député PS au Parisien.

Une « citoyenneté européenne » plus égalitaire:

Cette volonté d’une « nouvelle frontière » se traduit par une proposition : celle de la « reconnaissance d’une nationalité européenne ». « Aujourd’hui, il existe une citoyenneté européenne. Mais c’est un statut insuffisant », selon Hamon, puisqu’il « ne permet pas d’homogénéiser les destinées des peuples européens et de leur donner des buts communs ». « Cette nationalité européenne permettrait de donner à chaque citoyen de l’Union, quel que soit son pays d’origine, les mêmes garanties en matière de droits humains, sexuels, de fin de vie ou environnementaux », détaille-t-il.

Réunifier la gauche, le prochain combat de Hamon:

Interrogé sur ce qu’il compte faire s’il n’atteint pas les 3% au scrutin européen, Benoît Hamon l’assure, il n’a pas « le tempérament à abandonner et à tout jeter par-dessus bord aux premières bourrasques ». Son prochain combat sera « l’union des gauches et des écologistes ». « Dès le lendemain des élections européennes, il faut que tous, la FI, le PS, les Verts, le PC, Génération.s, nous nous mettions autour d’une table » pour éviter que ce soit « l’extrême droite qui tire les marrons du feu » de la crise des « gilets jaunes », fait-il valoir avant de conclure : « Face à la montée des nationalismes, il est impératif que la gauche arrête de s’envoyer des portes à la figure. Même si l’unité est toujours un combat, la France et l’Europe le méritent ».

Victor a écrit : Il me fait marrer avec son "unité de la gauche" !
Lui le frondeur, le traître qui a voté une mention de censure contre un gouvernement PS !

Stounk a écrit :

Victor a écrit : Il me fait marrer avec son "unité de la gauche" !
Lui le frondeur, le traître qui a voté une mention de censure contre un gouvernement PS !

Bah c'était contre un gouvernement qui reniait les promesses de gauche faites aux électeurs pour adopter une ligne centriste.

Victor a écrit :

Stounk a écrit :
Bah c'était contre un gouvernement qui reniait les promesses de gauche faites aux électeurs pour adopter une ligne centriste.

Tu remarqueras que tous les frondeurs de cette époque ont pris cher !
Ils sont soir morts politiquement soit comme Hamon, dans une situation que l'on peut qualifier de critique.
Si il fait moins de 5 % aux européennes ...
Je suis certain qu'il serait dans une bien meilleure situation politique si il avait critiqué la politique de Valls et de Hollande mais sans aller jusqu'à quitter la majorité parlementaire et à voter contre un gouvernement de son parti politique.
Tu fais partie de ces gens qui voient l'explosion du PS comme une chose pas entièrement mauvaise car elle aurait le mérite de clarifier la situation entre les "vrais" gauchistes et les "faux" (des centristes finalement d'après les gens comme toi).

Mais bon, quand on voit le paysage politique à gauche ...
C'est loin d'être clarifié, entre LFI, le mouvement de Hamon, le PS encore vivant mais où on se tire encore dans les pattes, l'arrivée de Glucksmann, ... honnêtement est-ce plus clair ?
Et je ne parle même pas de tous les mouvements écolos qui se positionnent tous à gauche ...