Mensonges historiques
Posté : 01 décembre 2017 18:21
[i]"Il n'y avait pas de communistes (PCF) dans la Résistance avant le 22 juin 1941 (opération Barbarossa, rupture du Pacte de non agression Hitler Staline)"[/i]
C'est faux.
Le PCF avait été interdit le 25 août 1939, à cause de son soutien à ce pacte.
La direction du PCF a demandé la reparution de l'Humanité aux autorités d'occupation allemandes.
MAIS, malgré la confusion des communistes adhérents du PCF se sont engagés dans la Résistance dès le début de l'Occupation.
Il y a l'appel de Charles Tillon du 17 juin 1940 qui témoigne surtout de la confusion et des divisions de la direction du PCF.
Mais bon, une partie de la BASE suit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9si ... communiste
Désolé mais les sites qui évoquent ce fait sont soit dépendants du PCF, soit des ...fascistes.
C'est faux.
Le PCF avait été interdit le 25 août 1939, à cause de son soutien à ce pacte.
La direction du PCF a demandé la reparution de l'Humanité aux autorités d'occupation allemandes.
MAIS, malgré la confusion des communistes adhérents du PCF se sont engagés dans la Résistance dès le début de l'Occupation.
Il y a l'appel de Charles Tillon du 17 juin 1940 qui témoigne surtout de la confusion et des divisions de la direction du PCF.
Mais bon, une partie de la BASE suit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9si ... communiste
Mais il y aussi l'appel de l'UEC à la manifestation du 11 novembre 1940.Le 17 juin 1940, soit un jour avant l'appel du général de Gaulle, Charles Tillon, chargé de réorganiser le Parti Communiste dans le sud-ouest, lance un appel à la résistance contre « le fascisme hitlérien » : « [...] Mais le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère et du fascisme, pas plus qu'il n'a voulu la guerre des capitalistes. Il est le nombre, uni, il sera la force… - Pour un gouvernement populaire, libérant les travailleurs, rétablissant la légalité du Parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien. Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins et aviateurs encore sous les armes, unissez-vous dans l'action. »
Des projets locaux ou régionaux apparaissent. La littérature communiste de Bordeaux se distingue de celle diffusée à Paris par un appel explicite à la lutte contre l'occupant fasciste. En Bretagne, le communiste Auguste Havez (ancien secrétaire du groupe parlementaire communiste à la Chambre des députés) sera encore plus percutant, le 22 juin 1940 : « [...] Il n'y aura pas de répit avant d'avoir bouté les bottes hitlériennes hors de notre pays [...] ».
La direction du PCF, pendant l'été 1940, prend contact avec les troupes d'occupation dans le but d'obtenir la reparution du quotidien L'Humanité. Cette initiative qui durera un mois est rapidement condamnée par de nombreux militants communistes ainsi que par Maurice Thorez présent à Moscou. Des exclusions seront prononcées.
Les communistes installent, à partir de juillet 1940, dans de nombreuses usines, des comités populaires dans le but d'obtenir de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires, de lutter contre les restrictions et de combattre l'influence des syndicats à la solde de Vichy. Ces comités donnent naissance, dans certaines entreprises, dès la fin 1940, à des groupes de destructions et de sabotages.
Le premier réseau de résistance universitaire a été fondé par les communistes Jacques Decour, Georges Politzer et Jacques Solomon en septembre 1940. Ils publient l'Université libre et La Pensée libre. Traqués par la police française, ils sont arrêtés en février 1942, torturés puis fusillés en mai 1942 au mont Valérien. Un autre contributeur de la seconde publication, le philosophe Valentin Feldman, est fusillé à son tour en juillet 1942 au même endroit.
En octobre 1940, le PCF met en place l'Organisation spéciale qui a pour but la protection des militants (colleurs d'affiches, distributeurs de tracts, militants qui prennent la parole dans les files de ménagères, sur les marchés), l'organisation d'actions de sabotage du matériel de guerre allemand, des câbles téléphoniques, la collecte des armes, la manipulation d'explosifs, etc.
« Étudiant de France. Le 11 novembre est resté pour toi jour de Fête nationale. Malgré l'ordre des autorités opprimantes, il sera Jour de recueillement. Tu n'assisteras à aucun cours. Tu iras honorer le Soldat inconnu à 17 h 30. Le 11 novembre 1918 fut le jour d'une grande victoire. Le 11 novembre 1940 sera le signal d'une plus grande encore. Tous les étudiants sont solidaires pour que vive la France. Recopie ces lignes et diffuse-les. »
Désolé mais les sites qui évoquent ce fait sont soit dépendants du PCF, soit des ...fascistes.